par enerc » 30/10/20, 19:37
En fait c'est un peu plus complexe que ça: on a plusieurs facteurs qui interviennent:
- la dégradation des cellules photovoltaïque est de l'ordre de 0,2 à 0,3% par an. Ce qui fait 12% de perte sur 40 ans. Le problème c'est qu'on a peu de données sur des panneaux de plus de 10 ans. Mais sur les panneaux produits il y a 10 ans c'est ce qu'on constate.
- mais ce n'est pas tout: le facteur principal de perte de production est l'encrassement des panneaux: de la mousse près du cadre, du lichen dur à décrocher qui se fixe sur la vitre (c'est mon cas), de la terre qui se fixe sur le bas du panneau, les pollens qui se fixent durablement et qui ne partent qu'au brossage, etc...
- ombre des arbres qui grandissent
- ronces, orties, etc .. quand c'est posé au sol
- on a des pannes sur les boîtiers de jonction. La ce sont les aléas de l'électronique. Le MTBF est élevé, mais des fois on n'a pas de chance et un boitier de jonction crame. ça reste rare.
- connecteur qui s'oxyde si mal serti ou de mauvaise qualité
- on a des câbles sectionnés par le monde animal (perso une fouine m'a bouffé un câble - un 4 mm2 coupé avec l'isolant rongé sur plusieurs cm)
- les onduleurs sont aussi plus ou moins fiable - J'en ai eu un dans lequel l'étage de puissance a littéralement explosé. Un tas de plastique en bas du boitier à l'ouverture - mais changé gratuitement car encore sous garantie (10 ans pour les onduleurs de forte puissance).
Tout ça pour dire qu'un panneau fait partie d'un système qui comprend plusieurs composants et qu'il faut suivre l'installation pour faire les petites réparations quand on a un soucis.
Mais c'est vrai que la partie la plus fiable c'est le panneau solaire en lui même. On a plus d'emmerdes avec la connectique et les onduleurs.
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