ABC2019 a écrit :[color=#grey]le problème est que pour parler un peu intelligemment de la physique quantique, il faut avoir bien compris ses principes, ce qui est quasiment impossible à part pour les physiciens professionnels (ou alors des philosophes ayant une formation scientifique solide). C'était évidemment le cas de Max Planck et Ernst Mach, mais c'est loin d'être le cas de manière générale. Et quand on la comprend bien, c'est certain qu'il y a indéniablement un probleme dans le concept de "réalité" et qu'on est conduit à conclure que le monde observé n'est pas le monde réel.
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Pour essayer de faire simple, la mécanique quantique te permet de calculer avec une grande précision la probabilité qu'après avoir fait une observation A, tu fasses une autre observation B (et ça marche très bien), mais elle t'interdit d'interpréter tes observations comme la découverte d'un état réel du monde, et ne te donne pas vraiment d'information sur ce qui est l'état réel du monde. De là à conclure que le monde n'existe que dans l'idée que tu t'en fais, il n'y a qu'un pas que certains n'hesitent pas à franchir ...
Tu remontes d’un cran... N’oublie pas non plus de dire qu’on ne “connaîtrait” que moins de 4% de la “matière” (et encore par rapport à une théorie de la matière fondée sur la masse, que l’homme a lui-même concoctée). Donc ça restera en-dessous de 4% (bosons de Higgs* inclus) mais de combien “en-dessous” ? Un chiffre probablement vertigineux qu’il nous faudra bien admettre une fois que nous en saurons plus...
Du coup, j’aurais tendance ...on pourrait avoir tendance ...ã croire que les hommes pourraient avoir une plus longue expérience des choses de l’esprit que de la mécanique quantique. Le problème c’est qu’il eût fallu étudier ces choses de manière pragmatique (j’ose pas dire scientifique...) ce qui ne s’est pas beaucoup fait... (les Russes peut-être plus que l’Ouest ?)
*) ou plus éthiquement “bosons BEH” par Robert Brout, François Englert et Peter Higgs