Did67 a écrit :Le génotype du mildiou, je n'y crois pas : depuis un siècle qu'on l'utilise, le mildiou n'a jamais "craqué" la clef. En fait, c'est une action dite "multisite" : les ions cuivre agissent sur beaucoup de mécanismes ; du coup, quand le mildiou trouve une clef pour l'un, il bute sur les autres...
La preuve d'une réelle résistance au cuivre ferait "sensation"...
Je ne connais aucun document sérieux faisant état de résistance du mildiou au cuivre (mais je ne connais pas tout !).
C'est pour cela que je penche pour le protocole.
Une étude, surtout en labo, est un peu comme un pixel dans la complexité d'une question... Bien entendu, elle n'est pas "nulle". Je ne l'ai pas écrit. C'est un élément, à resituer dans un ensemble. Pour moi, le fait de ne pas "retrouver" l'efficacité est tout de même un gros point d'interrogation sur la pertinence des résultats obtenus au labo quant à leurs applications pratiques... Même si tout le reste est assez cohérent : les fongicides de synthèse efficaces, certains produits moins "chimiques" plus ou moins efficaces, et beaucoup de "poudres de perlimpinpin" (j'utilise ce terme un peu méchamment ; j'aime me moquer) sans effet mesurable...
Il y a bien des résistances sur quelques fongicides, mais il n’y en a pas de connue sur le cuivre
Mais il faut dire que le cuivre n’est plus utilisé, à part en bio ; donc les conditions pour qu’une résistance se développe ne sont pas forcément réunies.
Et quant à dire qu’une résistance au cuivre n’est pas possible, je ne me hasarderais pas à l’affirmer.
Reste que je suis plutôt d’accord avec vous sur le fait que c’est sans doute au niveau du protocole que le problème se situe, sans pouvoir dire exactement où.