Petrus a écrit :En fait, non, le temps s'écoule de la même façon en rêve que quand on est réveillé, ça a été prouvé par une expérience où on avait demandé à un rêveur lucide de bouger les yeux à un certain rythme pendant qu'il rêvait.
Le rêve arrive à te faire croire que tu y a passé des semaines par des ellipses et faux souvenirs.
Le truc d'inception, c'est bidon.
Les d'études de ce genre sont à prendre avec des pincettes car il n'est pas vraiment possible d'affirmer que toutes les phases du rêves est été exploité lors de l'expérience,à fortiori au regard des multiples niveaux de l'activité cérébrale.
Il existe différents niveaux de maitrise dans l'art de la "lucidologie"(la pratique du rêve lucide).
Globalement les études sur la temporalité subjective semblent confirmer les thèses du film
Inception.
Les pédopsychiatres insiste par exemple sur le fait que les enfants n'ont pas la même intensité de la perception du temps que les adultes.
Des études démontres(elles sont confirmées par celles réalisées dans le règne animal)que c'est la capacité de traitement de l'information du système cognitif qui va déterminer "l'impression du passage du temps"
*.
Plus la capacité de traitement de l'information est grande,et plus le temps apparait à la conscience comme étant ralenti, et inversement.
D'après le Pr Adrian Bejan, c'est dans cette différence que réside l'explication de l'énigme. Enseignant le génie mécanique à l'université de Duke, il explique que le temps que nous percevons dépend des changements observés, par exemple via les images visuelles. "L'esprit humain perçoit la réalité (nature, physique) à travers des images apparaissant au moment où les entrées visuelles atteignent le cortex", explique-t-il, ainsi "l’esprit ressent le 'changement de temps' lorsque l’image perçue change".
Mais voilà : un cerveau jeune reçoit plus d'images et à une plus haute fréquence pendant une journée que le même cerveau plus âgé. "Les gens sont souvent étonnés de voir combien ils se souviennent de jours qui semblaient durer éternellement dans leur jeunesse", déclare dans un communiqué le Pr Bejan. "Ce n’est pas que leurs expériences étaient beaucoup plus profondes ou plus significatives, c’est juste qu’elles étaient traitées en rafale". Car selon lui, cet écart temporel apparent peut être imputé à la vitesse toujours plus lente à laquelle les images sont obtenues et traitées par le cerveau humain à mesure que le corps vieillit.
Des réseaux de neurones vieillissants
Pour le Pr Bejan, la taille et la complexité des réseaux de neurones grandissent avec le temps, obligeant les signaux à parcourir de plus longs trajets. De plus, ces réseaux vieillissent et se dégradent également, ce qui confère une résistance accrue au flux de signaux électriques. En raison de ces phénomènes, le taux d'acquisition et de traitement de nouvelles images mentales diminue avec l'âge. Résultat : comme les personnes âgées affichent moins de nouvelles images dans le même laps de temps, il leur semble que le temps passe plus vite.
D'après Christian Yates, mathématicien à l'université de Bath (Angleterre), dans The Conversation, d'autres explications pourraient expliquer cette accélération du temps perçu. Ses théories se rapprochent de l'explication d'Adrian Bejan : un ralentissement global de notre métabolisme, rejoignant une respiration et une fréquence cardiaque plus lentes, résultant en une perception accélérée du temps. Une autre théorie voudrait que notre perception du temps s'allonge à mesure que l'environnement nous est familier. Ainsi, un enfant pour qui tout est sujet à étonnement enregistrera plus d'informations sur la même période de temps que les adultes, ralentissant sa perception du temps.
Le temps perçu entre nos 5 et 10 ans serait le même qu'entre nos 40 et nos 80 ans !
Christian Yates estime cependant ces théories insuffisantes pour expliquer ces différences de perception, surtout au vu de l'ampleur de l'accélération perçue, correspondant à une échelle logarithmique. Cette échelle prévoit une multiplication par 10 entre chaque unité. Elle permettrait de visualiser l'accélération continue perçue du temps en fonction de l'âge. En effet, le temps déjà vécu serait un bon indicateur de cette perception. Par exemple, une année pour une enfant de 2 ans correspond à la moitié de sa vie, mais seulement à 10% de celle d'un enfant de 10 ans, et à 5% d'un jeune de 20 ans. Donc selon cette échelle, la durée perçue est exactement la même entre 5 et 10 ans qu'entre 10 et 20 ans, 20 et 40 ans et 40 et 80 ans...
"Je ne veux pas finir sur une note déprimante, mais la période de cinq ans que vous avez vécue entre cinq et dix ans peut sembler aussi longue que celle entre 40 et 80 ans", conclut Christian Yates avec humour. "Alors restez occupés. Le temps passe vite, que vous vous amusiez ou non. Et il passe de plus en plus vite chaque jour".
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/pourquoi-le-temps-parait-long-aux-enfants-et-semble-filer-en-vieillissant_157236Durant un rêve lucide il existe des phases ou la réalité est augmentée,c'est à dire que le monde des songes parait plus réel que le monde réel lui même du fait d'une augmentation de l'activité cérébrale.
En effet en temps normal notre cerveau fonctionne selon une logique d'optimisation.Afin de tenir la cadence des 16h de veille moyenne il tourne à mi régime.Lors d'une période de stress intense(accident,agression ou certaines phase de rêves) sont activité est accélérée.C'est une sorte de sprint ou le traitement informationnel augmente considérablement.
*Le temps n'existe pas en tant que tel,il s'agit d'un terme pour désigner l'augmentation d'entropie,c'est à dire la mesure de la transformation du réel sous l'action du second principe de la thermodynamique.
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.