Selon les scientifiques franco-américains qui publient leurs travaux dans la revue Science, les fuites de méthane constituent 10% des émissions du secteur: cela représente l'équivalent de 20 millions de véhicules pendant un an. Ce n'est sans doute que la partie émergée de l'iceberg, les images satellites ne pouvant détecter que les fuites de méthane les plus importantes.
De plus, certaines zones à l'ensoleillement insuffisant, comme le Canada, ou les régions tropicales, avec une couverture nuageuse trop dense, n'ont pas pu être analysées.
Limiter ces fuites de méthane permettrait aux exploitants de valoriser ce gaz qui contribue trente fois plus au réchauffement climatique que s'il était brûlé pour en extraire de l'énergie et finir en gaz carbonique.
les émissions sont surveillées par satellites, mais seules les sources intenses sont détectables.
Il ne s'agit pas donc des dégazages d'hydrate de méthane océaniques ou des permafrosts.
toutefois ces derniers sont aussi stimulés par le RC à travers un phénomène d'autoamplification...