Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Le potager du paresseux à de l avenir, j ai de plus en plus de pratiquants autour de moi. Beaucoup le fond mal ne mettent pas assez de foin, certains ne peuvent s empêcher de biner ou passer le motoculteur d autres font des sortes du buttes. Mais dans l ensemble sur 29 jardiniers des Jardins partagés un petite dizaine le font assez bien. Une parcelle faite sur une pelouse communale attire les curieux et cette année d autres parcelles sont en cours d installation.
Je conseil toujours ton premier livre, c est le mieux pour débuter.
Je conseil toujours ton premier livre, c est le mieux pour débuter.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Ah !!
Merci pour ce témoignage "chiffré"... Je n'ai que les ventes de mes livres comme repère. Et en effet, 4 ans après sa sortie, le premier ne fléchit pas. Pour le second, toujours à la traine sur Amazon, en fait les ventes ne sont pas mauvaises non plus - je pense que sur Amazon, il y a un biais ; les clients Amazon prennent le moins cher ; en librairie, ils touchent, manipulent et la multitude de photos "parle" et justifie le prix, alors ils hésitent moins. Je crois aussi que tout le monde n'a pas encore compris que ce sont deux livres différents - et que le second n'est pas le premier juste illustré.
Cela dit, moi, quand je vais à Strasbourg en train, je passe devant une vaste zone de jardins ouvriers. Ils restent "nus", bêchés, etc... Je pense que le règlement intérieur qui interdit les "négligences" genre adventices, ne pas maintenir propre, n'a toujours pas été changé. J'ai fait une conférence pour les jardins de Sélestat - là, j'espère que cela a changé ; en tout cas, plus de la moitié de la salle s'est levée pour applaudir alors que je craignais une "bronca" (je m'étais mis d'accord avec le président, qui m'avait invité : si bronca, je me taisais et c'est lui qui reprenait la main ; c'est dire si je craignais le pire !).
Merci pour ce témoignage "chiffré"... Je n'ai que les ventes de mes livres comme repère. Et en effet, 4 ans après sa sortie, le premier ne fléchit pas. Pour le second, toujours à la traine sur Amazon, en fait les ventes ne sont pas mauvaises non plus - je pense que sur Amazon, il y a un biais ; les clients Amazon prennent le moins cher ; en librairie, ils touchent, manipulent et la multitude de photos "parle" et justifie le prix, alors ils hésitent moins. Je crois aussi que tout le monde n'a pas encore compris que ce sont deux livres différents - et que le second n'est pas le premier juste illustré.
Cela dit, moi, quand je vais à Strasbourg en train, je passe devant une vaste zone de jardins ouvriers. Ils restent "nus", bêchés, etc... Je pense que le règlement intérieur qui interdit les "négligences" genre adventices, ne pas maintenir propre, n'a toujours pas été changé. J'ai fait une conférence pour les jardins de Sélestat - là, j'espère que cela a changé ; en tout cas, plus de la moitié de la salle s'est levée pour applaudir alors que je craignais une "bronca" (je m'étais mis d'accord avec le président, qui m'avait invité : si bronca, je me taisais et c'est lui qui reprenait la main ; c'est dire si je craignais le pire !).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
phil53 a écrit :
Beaucoup le fond mal ne mettent pas assez de foin, certains ne peuvent s empêcher de biner ou passer le motoculteur d autres font des sortes du buttes.
Oui, c'est classique ! Ce qui montre que travailler la terre est aussi une sorte d'addiction...
Il m'arrive de me demander si certains ne font exprès de rater, en mettant pas assez de foin, histoire de s'auto-convaincre qu'ils ont raison ! "Je l'avais bien dit, cela ne marche pas !"...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
phil53 a écrit :
Une parcelle faite sur une pelouse communale attire les curieux et cette année d autres parcelles sont en cours d installation.
Ça, c'est un "retour aux sources"'.
La première fois où il a été question du PP en public, c'était au Salon BiObernai, où j'avais installé un "démonstrateur" sur la pelouse piétinée... J'ai mis le foin en juin, semé en juillet (haricots, radis, ...) et mi-septembre, les gens pouvaient "toucher" des légumes produits "sans rien faire d'autre que les semer". J'avais fait aussi une "rétro-installation" : la pelouse avant, le foin juste déroulé, le foin sillonné avec simulation du semis, et puis donc le démonstrateur, avec des panneaux qui précisaient les dates des opérations...
Effet garanti !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je ne sais pas, je pense que le potager "propre" reste la référence, parce que....parce que c'est celui qui est encore majoritaire.
On dit souvent qu'en agriculture, les évolutions sont au rythme des générations : les pratiques changent avec une autre génération, les agriculteurs ne changeant que peu de façon de fonctionner, une fois qu'ils ont commencé. C'est peut être vrai des potagistes !
Personnellement, je pratique le PP, sans le dupliquer. C'est un outil comme un autre, je le trouve pertinent....mais pas toujours selon ma configuration.
A mon avis, la plus grande évolution à faire (comme pour la gestion des déchets organiques dont on parlait avant) c'est la pédagogie :
-vous n'êtes pas agriculteurs. S'il faut déployer des moyens de fous pour obtenir des pastèques, apprenez plutôt à apprécier les fraises ! (exemple)
-les "mauvaises herbes" n'existent pas. Il y'a des adventices, qu'il peut être utile de gérer d'une manière ou d'une autre au potager. Il faut trouver votre équilibre entre l'extrême "je ne fais rien", car en ne rien faisant du tout, le potager ça n'existe pas (prairie puis friche puis forêt), et l'extrême "je bine/sarcle/passe l'aspirateur" qui n'est pas une nécessité absolue. Cet équilibre est propre à chacun !
-il faut apprendre à raisonner sur le moyen terme au potager : quelques années. Plus long (décennie), c'est peut être un peu illusoire, plus court, c'est épuisant (la butte-lasagne ! Même si en première saison, selon le contexte, ça pourrait se défendre...)
-il faut comprendre le vivant, le système. Sans compréhension, ce ne sera qu'un long combat.
On dit souvent qu'en agriculture, les évolutions sont au rythme des générations : les pratiques changent avec une autre génération, les agriculteurs ne changeant que peu de façon de fonctionner, une fois qu'ils ont commencé. C'est peut être vrai des potagistes !
Personnellement, je pratique le PP, sans le dupliquer. C'est un outil comme un autre, je le trouve pertinent....mais pas toujours selon ma configuration.
A mon avis, la plus grande évolution à faire (comme pour la gestion des déchets organiques dont on parlait avant) c'est la pédagogie :
-vous n'êtes pas agriculteurs. S'il faut déployer des moyens de fous pour obtenir des pastèques, apprenez plutôt à apprécier les fraises ! (exemple)
-les "mauvaises herbes" n'existent pas. Il y'a des adventices, qu'il peut être utile de gérer d'une manière ou d'une autre au potager. Il faut trouver votre équilibre entre l'extrême "je ne fais rien", car en ne rien faisant du tout, le potager ça n'existe pas (prairie puis friche puis forêt), et l'extrême "je bine/sarcle/passe l'aspirateur" qui n'est pas une nécessité absolue. Cet équilibre est propre à chacun !
-il faut apprendre à raisonner sur le moyen terme au potager : quelques années. Plus long (décennie), c'est peut être un peu illusoire, plus court, c'est épuisant (la butte-lasagne ! Même si en première saison, selon le contexte, ça pourrait se défendre...)
-il faut comprendre le vivant, le système. Sans compréhension, ce ne sera qu'un long combat.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Rajqawee a écrit :....
-les "mauvaises herbes" n'existent pas. Il y'a des adventices, qu'il peut être utile de gérer d'une manière ou d'une autre au potager. Il faut trouver votre équilibre entre l'extrême "je ne fais rien", car en ne rien faisant du tout, le potager ça n'existe pas (prairie puis friche puis forêt), et l'extrême "je bine/sarcle/passe l'aspirateur" qui n'est pas une nécessité absolue. Cet équilibre est propre à chacun !
-il faut apprendre à raisonner sur le moyen terme au potager : quelques années. Plus long (décennie), c'est peut être un peu illusoire, plus court, c'est épuisant (la butte-lasagne ! Même si en première saison, selon le contexte, ça pourrait se défendre...)
-il faut comprendre le vivant, le système. Sans compréhension, ce ne sera qu'un long combat.
Nous sommes bien d'accord !
C'est notamment pour ça que j'essaye de rectifier le tir par rapport à l'usage de foin - qui n'est pas un dogme ; qui n'est que le moyen le plus simple d'atteindre tout un ensemble d'objectifs, à condition d'en avoir...(notamment dans le second livre, j'ai essayé d'être un peu plus clair à ce sujet).
J'ai consacré un paragraphe au fait qu'un potager "naturel", cela n'existait pas et que tout potager est nécessairement un espace anthropisé.
Je corrige systématiquement (en conférence), quand je n'oublie pas, la fausse impression que le pp, c'est ne "rien faire" ; c'est faire le "minimum nécessaire" sinon "cela devient une forêt", comme tu le dis. Donc je remplace par l'idée que je suis le "chef d'orchestre de mon potager", celui qui donne le "la" pour que la symphonie soit belle... Simplement, contrairement à Gérard Manset (pour ceux qui connaissent), je ne fais pas tous les instruments moi-même, je laisse faire...
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Adrien (ex-nico239) a écrit :
.../...
Cela correspond sans doute également à un état d’esprit «clean» de l’époque.
Les mauvaises herbes c’est caca, c’est sale, y a des bêtes et des microbes et peut-être même des virus dedans qui sait?
Pas sur que notre tendance paresseuse ne trouve pas quelques résistances sur son chemin
Ce sera intéressant de voir l’ambiance dans les conférences au fil des ans.
Passé l’engouement perma, pas sur que le potager «tradi» ne fasse pas un retour en force dans quelques années, bizarrement sous l’impulsion de certains «jeunes».
À propos de jeunes je vais avoir ma première visite la semaine prochaine.
Renseignés par des gens de la vallée ce sont des jeunes qui viennent d’une autre vallée pas très lointaine mais plus clémente et qui se demandent s’ils vont pouvoir s’installer (à priori pas en tant que professionnels) ici car le climat y est plus rude.
À suivre
1) Je pense qu'il y a un côté "amish", avec pas mal d'approximations agronomiques (si je regarde entre les lignes)... Mais je reconnais que je n'y apprends rien alors je ne suis pas motivé pour regarder plus que la demi-vidéo que j'ai regardée...
2)... plutôt un retour à la terre dans la veine "autonomiste" mais propre et bien pensante (allez, je mise un kopeck, cela me fait penser sur une tendance versaillaise catho de droite ; je suis peut-être mal influencé par un couple que j'ai reçu à sa demande pour discuter de leur projet et qui relevait de cette veine, assez étonnant ; intéressant sur le projet, hyper-bien étudié, mais humainement, j'ai eu du mal ; d'ailleurs, un repas a été assez chaud quand j'ai dit ce que je pensais de cette forme de pensées réactionnaires, rétrogrades et fascisantes !)
Cela dit :
1) Ne rêvons pas : la voie paresseuse est ultra-minoritaire ! Il ne doit pas y avoir plus d'un jardin sur 1 000 !!! Et cela ne va pas changer significativement.
2) La "permaculture sur buttes" est déjà une mode dépassée (mais je l'avais annoncé dès 2017, que c'était "mort-né" : beaucoup de travail qui n'apporte aucun bénéfice net (je parle de construire des buttes) = on laisse forcément tomber, tôt ou tard ; suaf "écomusée de la permaculture", avec stagiaires payants...
3) Même s'il est "ultra-minoritaire", je n'ai pas - pas encore ???? - le sentiment que la vague paresseuse décline : mon livre, bien qu'il a plus de 4 ans, est toujours dans le haut du classement sur Amazon, devant des livres de "potagistes-youtubeurs" qui viennent de sortir ; j'ai toujours énormément de demandes de visites (mais bon, l'effet post-Covid est difficile à jauger)
4) J'espère avoir donné au jardinage paresseux davantage de contenu qu'une simple mode... J'ai bien dit, j'espère...
Je n’ai pas l’impression que la vague paresseuse va décliner car il y a encore de très nombreuses personnes qui n’en ont pas connaissance et qui auraient la volonté, voire le cran, voire la tournure d’esprit (en lisant ce qui suit) de suivre cette voie
Mais bizarrement j’ai l’impression qu’elle se heurte à la psychologie (majoritaire?) qui a du mal à : accepter le non travail (on avait exploré dans le passé les bases théologiques de cela) mais également la «saleté» (pour reprendre le terme de de la vidéo) qu’elle engendre et qui est pervers car il touche non seulement le jardinier mais également son entourage.
Jardin partagé lorsque c’est le cas : dans lesquels ce type de jardinage n’est pas toujours accepté
Voire le conjoint du jardinier qui ne voit pas toujours d’un bon oeil ce «bordel» éloigné des images d’Épinal ou des notions «d’ordre» communément admises
Sans parler du voisinnage
Le constat est donc à la fois optimiste et pessimiste
Optimiste car le réservoir de «révolutionnaires» est encore très vaste
Pessimiste car faire «bien, propre et normal» me semble devoir demeurer très largement majoritaire quoi qu’on fasse
Qui a dit les français sont des «veaux»?
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
phil53 a écrit :Le potager du paresseux à de l avenir, j ai de plus en plus de pratiquants autour de moi. Beaucoup le fond mal ne mettent pas assez de foin, certains ne peuvent s empêcher de biner ou passer le motoculteur d autres font des sortes du buttes. Mais dans l ensemble sur 29 jardiniers des Jardins partagés un petite dizaine le font assez bien. Une parcelle faite sur une pelouse communale attire les curieux et cette année d autres parcelles sont en cours d installation.
Je conseil toujours ton premier livre, c est le mieux pour débuter.
Cela infirme ponctuellement ce que je dis précédemment...
Tant mieux si cela se développe mais de là à renverser l’usage majoritaire je doute
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Rajqawee a écrit :....
-les "mauvaises herbes" n'existent pas. Il y'a des adventices, qu'il peut être utile de gérer d'une manière ou d'une autre au potager. Il faut trouver votre équilibre entre l'extrême "je ne fais rien", car en ne rien faisant du tout, le potager ça n'existe pas (prairie puis friche puis forêt), et l'extrême "je bine/sarcle/passe l'aspirateur" qui n'est pas une nécessité absolue. Cet équilibre est propre à chacun !
-il faut apprendre à raisonner sur le moyen terme au potager : quelques années. Plus long (décennie), c'est peut être un peu illusoire, plus court, c'est épuisant (la butte-lasagne ! Même si en première saison, selon le contexte, ça pourrait se défendre...)
-il faut comprendre le vivant, le système. Sans compréhension, ce ne sera qu'un long combat.
Nous sommes bien d'accord !
C'est notamment pour ça que j'essaye de rectifier le tir par rapport à l'usage de foin - qui n'est pas un dogme ; qui n'est que le moyen le plus simple d'atteindre tout un ensemble d'objectifs, à condition d'en avoir...(notamment dans le second livre, j'ai essayé d'être un peu plus clair à ce sujet).
J'ai consacré un paragraphe au fait qu'un potager "naturel", cela n'existait pas et que tout potager est nécessairement un espace anthropisé.
Je corrige systématiquement (en conférence), quand je n'oublie pas, la fausse impression que le pp, c'est ne "rien faire" ; c'est faire le "minimum nécessaire" sinon "cela devient une forêt", comme tu le dis. Donc je remplace par l'idée que je suis le "chef d'orchestre de mon potager", celui qui donne le "la" pour que la symphonie soit belle... Simplement, contrairement à Gérard Manset (pour ceux qui connaissent), je ne fais pas tous les instruments moi-même, je laisse faire...
Je le résume sous la forme suivante
Donner l’avantage à ses cultures par rapport à la nature et entretenir la culture en ce sens si nécessaire mais sans plus
Inutile donc de détruire ou raser toute la nature autour
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
[quote="Did67"]En effet.
Je ne sais plus si j'ai partagé ici mon idée comme quoi, les villes sont devenues des "cancers" de nos civilisations. Elles "siphonnent" tout autour d'elles. Créent des déserts médicaux, des terroirs vides (services, activités économiques... qui meurent. Et elles agrègent tout ce qui est nuisible : bruit, déchets, particules... D'où sans doute les réactions de rejet violant du "corps" (le pays)...
Cela a tout de la tumeur !
Comme pour le cancer, le mécanisme de base - les cellules doivent se renouveler, c'est naturel - n'est plus maitrisé. Il est "perverti" : elles le font trop, anarchiquement. Les villes ont des fonctions : religieuses, intellectuelles, centre de connaissances, administratives... Mais quand elles deviennent trop importantes, ce sont des tumeurs qui tuent le corps (la région, le pays)... Les artères se bouchent...
Il est donc urgent de "commencer à déconstruire les villes"...[/quote]
Et c'est peut être peu dire..
À regarder le développement de l'humanité sur la terre il y de nombreuses analogies avec l'histoire naturelle d'un cancer au sein d'un organisme humain. L'homme est celui du monde vivant (la mutation originelle étant la maîtrise du feu) ..
Alors j'observe mes nungara avec beaucoup d'indulgence :)
Je ne sais plus si j'ai partagé ici mon idée comme quoi, les villes sont devenues des "cancers" de nos civilisations. Elles "siphonnent" tout autour d'elles. Créent des déserts médicaux, des terroirs vides (services, activités économiques... qui meurent. Et elles agrègent tout ce qui est nuisible : bruit, déchets, particules... D'où sans doute les réactions de rejet violant du "corps" (le pays)...
Cela a tout de la tumeur !
Comme pour le cancer, le mécanisme de base - les cellules doivent se renouveler, c'est naturel - n'est plus maitrisé. Il est "perverti" : elles le font trop, anarchiquement. Les villes ont des fonctions : religieuses, intellectuelles, centre de connaissances, administratives... Mais quand elles deviennent trop importantes, ce sont des tumeurs qui tuent le corps (la région, le pays)... Les artères se bouchent...
Il est donc urgent de "commencer à déconstruire les villes"...[/quote]
Et c'est peut être peu dire..
À regarder le développement de l'humanité sur la terre il y de nombreuses analogies avec l'histoire naturelle d'un cancer au sein d'un organisme humain. L'homme est celui du monde vivant (la mutation originelle étant la maîtrise du feu) ..
Alors j'observe mes nungara avec beaucoup d'indulgence :)
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