Adrien (ex-nico239) a écrit :
Mais bizarrement j’ai l’impression qu’elle se heurte à la psychologie (majoritaire?) qui a du mal à : accepter le non travail (on avait exploré dans le passé les bases théologiques de cela) mais également la «saleté» (pour reprendre le terme de de la vidéo) qu’elle engendre et qui est pervers car il touche non seulement le jardinier mais également son entourage.
Jardin partagé lorsque c’est le cas : dans lesquels ce type de jardinage n’est pas toujours accepté
Voire le conjoint du jardinier qui ne voit pas toujours d’un bon oeil ce «bordel» éloigné des images d’Épinal ou des notions «d’ordre» communément admises
Sans parler du voisinnage
C'est même, comme pour beaucoup de choses d'ailleurs, un sacré piège, que cette pression sociale. J'assiste souvent "en direct" à ces divergences dans les couples, par exemple, l'un trouvant cela intéressant, et l'autre ne pouvant accepter ce "bordel"...
Dans mes confs, il doit y avoir trace de mon propre témoignage : au début, nous avons pratiqué un "divorce potager". Je jetais les déchets verts en surface. Ma femme continuait à composter... Persuadée que cela puait... Attirerait des rongeurs... Enfin bref, les "excuses classiques"... Cela a bien mis une année... Et un jour, je la vois qui jette en surface...
[Heureusement, je suis têtu et nous avons, en plus de trente ans, appris à discerner ce qui est une divergence fondamentale et ce qui ne vaut pas la peine d'être débattu plus, chacun étant libre de faire comme bon lui semble sans empiéter, sans dominer, sans "gagner"... Alors, à gauche, j'ai balancé. A droite, elle à composté. Ce n'est pas une divergence politique, mais le hasard qui a fait, qu'à ce moment-là, les composteurs étaient à droite !]