23/08/24, 21:53
remondo
JE NE CROIS PAS QUE la vie terrestre soit le fruit d'un "bricolage externe", il y a eu "simplement" (ou très exceptionnellement) un jeu de conditions physicochimiques favorables et des milliards d'années qui ont amené ce que l'on constate.
Tout est là justement,
croire ou ne pas croire, telle est la question et croire ce n'est pas savoir! Et tout commence dès la plus petite enfance où l’enfant absorbe sans distinctions tout ce qui l’entoure et particulièrement toutes ces croyances diverses et variées, ou avariées. Et ce sont les plus répétitifs de ces conditionnements culturels qui forgent des croyances et convictions dont une grande partie vient des croyances et convictions des parents et des systèmes d’instructions dont l’enseignement général comme spécialisé.
Donc où serait alors LA VERITE dont chacun se recommande ensuite? De LA science ? Impossible elle évolue, elle, au fil des pensées et découvertes du monde extérieur comme intérieur que ce soit d’ordre physique comme psychologique.
On se trouve immédiatement dans une mise en abîme sans fond et inconfortable, l'idée de "Dieu(x)" [*]est une facilité intellectuelle qui ne mène pas loin, car le fruit d'un bricolage de notre caboche, qui comme je le dis fréquemment, est suffisamment intelligente pour poser de bonnes questions, et bien assez conne pour être incapable d'y répondre.
Réflexion courante et nécessaire d’avoir, mais la plupart du temps la pression sociale et culturelle parasite la pensée justement. Ainsi, à l’époque de la domination religieuse, la notion d’un dieu créateur s’imposait et était imposée par ce milieu « totalitaire » un seul dieu comme un seul roi. Ce totalitarisme des actes comme des pensées s’est inversé comme un effet miroir, mais historiquement ça n’est qu’une nouvelle apparence du monde qui se développe alors, ni dieu, ni maitre, autre illusion de l’esprit comme chacun peut le constater actuellement, comme depuis toujours. Le mot dieu est alors remplacé par le mot science avec les mêmes prérogatives et le maitre en question n’est qu’un déplacement d’une autorité particulière vers une autre autorité dominante qui sera, par exemple, le matérialisme caractérisé par l’économie de marché
Une "transcendance" mal définie, suprahumaine, voire supra-universelle, serait déjà peu moins anthropocentrée et plus vaste que ce que l'esprit humain peut concevoir ; donc disons une transcendance aurait-elle forgé notre Univers ? mais alors qui a forgé cette transcendance ?...
Tout à fait dans l’ordre de cette pensée humaine que Sen no sen , après beaucoup d’autres dont les astrophysiciens, posait : qu’y avait –il avant le rien ? Développé par l’humoriste Raymond Devos : «
Rien c’est rien, et trois fois rien, c’est peu de chose, mais c’est déjà quelque chose
» ce qui nous ramène à la science mathématique des probabilités car pour aussi importante que la métaphysique soit pour certains, le sujet ne porte QUE sur les sciences physiques et il serait bien de ne pas trop s’écarter du sujet,
sans la métaphysique qui peut être développée ailleurs
Voyez-vous, peut-être faut-il plus modestement aller dormir....
Et se réveiller avec la même question non résolue, c’est comme un morceau de papier collant dont on n’arrive pas à se débarrasser…. Ou qui ira se coller ailleurs !
A contrario et vraisemblablement, la fin de notre Univers sera drôlement sinistre, UN ESPACE INFINI, quasi vide de matière et d'énergie... les étoiles s'éteindront progressivement, petits points matériels perdus dans le néant, L'EXPANSION SE POURSUIVRA POUR L'ETERNITE...
ce qui suppose un temps, l’éternité, et donc un espace aussi, or le néant présuppose un rien, ni espace, ni temps ! et donc qu’y avait-il avant rien , sans espace ni temps?
Le principe de causalité implique que quelque chose a précédé notre Univers, et qu'encore autre chose a précédé le quelque chose...
C’est encore une vision purement mécaniste, matérialiste, l’œuf ou la poule, et non ni œuf ni poule.
De même présupposer que toutes choses ont toujours existées, (donc en un espace et un temps malgré tout), c’est le serpent qui se mord la queue, dont on connait la finalité. Il faut donc chercher ailleurs que dans la matière la causalité de celle-ci.
Ton métier, comme le mien avant, apporte sa forme de solution… insuffisante en soi !
tête de bois
comme une espèce de "respiration" étalée sur des milliards d'année. Sacré poumon !
Ceci dit, personne n'est sûr de rien.
Non seulement n’est sûr de rien, mais personne n’en sait rien surtout, ce qui laisse libre court aux imaginations débridées et fantasmées, genre science et fiction sans science.
[*] pour la petite histoire: un homme puissant et philosophe s'adresse à un autre philosophe sage. "
je ne croirais à ton dieu que le jour où je le verrais" le sage répond "
on ne peut voir dieu en face sans en mourir" mais je peux te montrer un de ses ambassadeurs "le premier acquiesce Alors le sage lui dit: "
retournes toi tu vas pouvoir voir en face cet ambassadeur " L'homme puissant se retourne et voit le soleil l'éblouir "
mais on ne peut soutenir en face l'éclat du soleil" alors le sage lui répond"
comment tu voudrais voir en face dieu lui même alors que tu ne peux soutenir l'éclat du soleil son ambassadeur.?
Vanité humaine!
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré