Andrew Wakefield l'escroc (victime d'un complot international orchestré par BP, bien entendu):
1. Retrait de l'article par The LancetEn 2010, The Lancet a officiellement retiré l'article de Wakefield, déclarant qu'il contenait des informations falsifiées et des méthodologies défectueuses.
https://www.thelancet.com/journals/lanc ... 40-6736(10)60175-4/abstract
2. Enquête du General Medical Council (GMC) du Royaume-UniLe GMC a mené une enquête approfondie sur Wakefield et a révélé :
Il avait des conflits d'intérêts financiers : il avait été payé par des avocats cherchant à intenter des poursuites contre les fabricants de vaccins.
Les données sur les enfants impliqués dans l'étude avaient été manipulées pour correspondre à ses hypothèses. Wakefield n'avait pas obtenu d'approbation éthique appropriée pour certaines procédures invasives, comme les biopsies intestinales.
Résultat : Wakefield a perdu sa licence médicale en 2010.
https://www.1cor.com/london/2010/02/05/ ... announced/3. Enquête journalistique de Brian DeerLe journaliste d'investigation Brian Deer a joué un rôle crucial dans la révélation de la fraude :
Wakefield avait falsifié des données cliniques sur les enfants pour établir un lien entre le vaccin ROR et l'autisme.
Seulement 12 enfants figuraient dans l'étude, ce qui est un échantillon trop petit pour toute conclusion scientifique valable.
Wakefield a omis des informations montrant qu'aucun lien causal n'existait.
https://briandeer.com/mmr/st-mmr-reports.htm4. Absence de reproduction des résultatsDepuis 1998, de nombreuses études scientifiques bien conçues ont tenté de reproduire les conclusions de Wakefield et ont systématiquement échoué. Ces études à grande échelle ont montré qu'il n'existe aucun lien entre le vaccin ROR et l'autisme.
https://www.chop.edu/vaccine-education- ... ons/autismhttps://jamanetwork.com/journals/jama/f ... le/22754445. Étude danoise de 2019 :Titre : "Measles, Mumps, Rubella Vaccination and Autism: A Nationwide Cohort Study"
Auteurs : Anders Hviid et al.
Résumé : Cette étude a suivi plus de 650 000 enfants nés au Danemark entre 1999 et 2010. Les résultats ont démontré que la vaccination ROR n'augmente pas le risque d'autisme, même chez les enfants présentant des facteurs de risque.
https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M18-2101
6. Étude britannique de 1999 :Titre : "Autism and Measles, Mumps, and Rubella Vaccine: No Epidemiological Evidence for a Causal Association"
Auteurs : Brent Taylor et al.
Résumé : Cette recherche a analysé 498 cas d'autisme chez des enfants nés depuis 1979 et n'a trouvé aucune preuve épidémiologique soutenant un lien entre le vaccin ROR et l'autisme.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2804766/ 7.Étude finlandaise de 1998 :Titre : "No Evidence for Measles, Mumps, and Rubella Vaccine-Associated Inflammatory Bowel Disease or Autism in a 14-Year Prospective Study"
Auteurs : H. Peltola et al.
Résumé : Cette étude prospective sur 14 ans, portant sur 1,8 million d'enfants, n'a identifié aucun cas d'autisme lié au vaccin ROR.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9618707/Conflits d'intérêt éclaboussant l'innocent Wakefield:Paiements secrets d’avocats : ~£435 000 pour soutenir une action en justice.
Brevet concurrent : Dépôt pour un vaccin "alternatif" avant l'article.
Non-divulgation de ces conflits : En violation des normes scientifiques.
Utilisation des enfants pour des tests invasifs : Motivés par des gains financiers.
Le vaccin alternatif proposé par Wakefield, la pauvre victime créateur de vaccin qui n'est pas un vaccin (les vaccins, ça ne fonctionne pas):Wakefield avait déposé un brevet en juin 1997, intitulé :
"Transfer Factor for the Treatment of Inflammatory Bowel Disease" (Facteur de transfert pour le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin).
Ce brevet concernait un traitement basé sur un "facteur de transfert", un extrait immunologique destiné à renforcer le système immunitaire, qu’il présentait comme une alternative au vaccin combiné ROR. Le document de brevet suggérait que ce "vaccin" individuel pourrait être utilisé à la place du vaccin ROR combiné.
Objectifs du brevetCréer une alternative au vaccin ROR combiné :
Wakefield suggérait que le vaccin ROR combiné était lié à des maladies inflammatoires de l'intestin et à l'autisme, ce qui ouvrait la voie pour un marché de vaccins individuels (rougeole, oreillons, rubéole administrés séparément).
Profit potentiel :Si ses affirmations concernant le vaccin ROR combiné avaient été acceptées, cela aurait directement bénéficié à son brevet pour ce "facteur de transfert", qu'il envisageait comme une alternative thérapeutique.
Nature du "facteur de transfert"
Le "facteur de transfert" est un extrait dérivé de globules blancs censé transmettre une réponse immunitaire spécifique d'une personne immunisée à une autre.
Dans le contexte du brevet, Wakefield a suggéré que ce "facteur de transfert" pourrait être utilisé pour traiter ou prévenir les infections liées à la rougeole, qui, selon ses allégations (démenties par la suite), seraient liées à l'autisme et aux maladies inflammatoires de l'intestin.
Différences avec un vaccinVaccin :Un vaccin est conçu pour stimuler le système immunitaire en exposant le corps à une version affaiblie ou inactivée d'un pathogène, ou à une protéine spécifique de ce pathogène.
Exemple : Le vaccin ROR utilise des virus atténués pour entraîner une immunité contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Facteur de transfert :Le "facteur de transfert" n'entraîne pas directement une réponse immunitaire durable. Il est censé transmettre une réponse immunitaire déjà existante à travers des molécules dérivées d’un donneur.
Il s'agit davantage d'un traitement expérimental que d'une prévention active comme un vaccin.
Objectif du brevet
Bien que le "facteur de transfert" ne soit pas un vaccin, Wakefield l’a proposé comme une alternative au vaccin ROR. En discréditant le vaccin combiné, il espérait ouvrir la voie à des options "plus sûres" (selon ses affirmations infondées), comme son traitement.
Le brevet ne mentionne jamais explicitement le mot "vaccin", mais il est présenté comme une solution pour réduire les maladies qu’il attribuait, à tort, au vaccin ROR.