le fait de faire la démarche et d'acheter des capsules faites pour réduire la consommation incite intuitivement à lever le pied.
Seuls des tests sur bancs ou à régime constant peuvent démontrer l'efficacité du produit (rappel des tests négatifs faits sur circuit par Autoplus sur 2000 Km avec des voitures neuves...)
Il semblerait bien que toute emission de particules métalliques dans l'atmophère soit prohibée, c'est la raison de l'existence officielle des remettalisants dans l'huile.
MEMO MPG CAPS a écrit :
CE PRODUIT EST UN ADDITIF CONNU SOUS LE NOM DE FERROCENE, DECOUVERT EN 1951, AVEC DE PROPRIETES"REMETALISANTES" NON DURABLES et ANTI-DEFLAGRANTES;
AUX DOSES EMPLOYEES, IL NE MODIFIFIE QUE TRES PEU LA COMBUSTION
Ce produit a été utilisé dans les années 60/70 comme additif dans les carburants pour remplacer l'essence au plomb.
Le FERROCENE est suspecté par l'AICS d'être :
- un toxique endocrinien
- Un toxique gastro-intestinal et foie
Son intérêt technique réside dans le fait qu'un dépot de fer est renouvellé en continu dans la chambre des cylindres, et qu'il permet pour les véhicules diésels uniquement équipés de filtres à particule, de mieux détruire les dépots de suie.
Le soucis c'est que ce dépot de fer va perturber l'allumage des véhicules essences à bougies (court circuits des électrodes)
Le dosage de ce produit dépend uniquement de l'état interne du moteur; plus le moteur est nase, mieux ça fonctionne. Plus le filtre à particule est encrassé, plus ça le débouche... cette dernière action peut être avantageusement réalisées en poussant un peu le moteur dans les hauts régimes afin de sur-activer les pots catalytiques et FAP.
Le dosage maximal admis à ce jour (à vérifier) est de 30 ppm, soit 0,21 grammes pour 10l de carburant.
Si cet additif métallique est ajouté en "grande" quantité, on le retrouvera à l’échappement sous forme de petites particules d’oxydes métalliques facilement respirables...
Certains de nos carburants actuels contiennent des équivalent non ferreux en tant qu'additif. La glycérine permet une action équivalente, tout en étant plus écologique.
Pour les véhicules essences, le même bénéfice peut être obtenu avec un remetalisant classique à verser dans l'huile moteur, ce, sans les soucis d'allumage et sans risque de rejet de particules métalliques dans l'atmophère.
CE PRODUIT PEUT ETRE EMPLOYE UNIQUEMENT POUR LES MOTEURS DIESELS, POUR UNE ACTION PONCTUELLE DE DECRASSAGE. AU DELA DE CETTE UTILISATION, SON ACTION EST INEFFICACE.
SELON LES ALLIAGES UTILISES PAR LES CONSTRUCTEURS, LE DEPOT DE FER PEUT OXYDER L'INTERIEUR DES MOTEURS.
POUR LES VEHICULES ESSENCES, MIEUX VAUT EMPLOYER UN REMETALISANT CLASSIQUE ET/OU UN NETTOYANT MOTEUR OCCASIONNEL.
http://web.culture.fr/culture/conservation/fr/cours/phili_01.htm a écrit :
Les particules solides
Les particules solides (que l'on appelle le plus souvent "poussières", cendres ou fumées noires) sont de taille très variables: de 0,005 µm à 100 µm. Elles sont constituées d'éléments non vivants ou vivants :
Eléments non vivants Eléments vivants
Poussières d'argiles, de ciment, de charbon, cendres volantes, métaux et métalloïdes. Bactéries, pollens, levures, spores
La taille des particules a beaucoup d'influence sur leur dangerosité : les plus petites (moins de 0,01 à 3 µm) par exemple celles émises par les pots d'échappement des véhicules s'incrustent dans les alvéoles pulmonaires et demandent 100 fois plus de temps pour leur élimination que les plus grosses.
Parmi les éléments non vivants on distingue par ordre d'importance décroissant les poussières d'argiles, de ciment, de charbon et de carbone, les cendres volantes, les poussières de métaux et de métalloïdes.
Il s'agit donc d'un mélange de particules d'origine naturelle comme les argiles, résultat de l'altération des sols et des roches mis en circulation par les vents et de particules d'origine industrielle dont les cimenteries représentent toujours, malgré les importants efforts de filtration, une source importante.
Enfin la circulation automobile constitue la source la plus importante de particules métalliques et carbonées en zone urbaine.
On a établi que l'atmosphère des villes contenait entre 100 à 200 fois plus de poussières que celle des campagnes et à titre indicatif on admet qu'entre 10 000 à 17 000 tonnes de poussières recouvrent le sol parisien chaque année.
Pour la France ce sont 202 000 tonnes de poussières qui ont été émises en une année dont 42,4% dues aux transports.
Parmi les éléments vivants on reconnaît des bactéries, des pollens, des levures et des spores.
Il est rappelé que les recommandations sanitaires recommandent de ne pas dépasser la valeur moyenne annuelle de particules de 50 µg/m3 avec une valeur limite de 125 µg/m3 en valeur journalière à ne pas dépasser. (niveau de base actuel : 11 µg/m3)