Cuicui a écrit :Le contournement des pales ne peut-il pas être atténué par des pales en forme de coupelles, au besoin percé d'un trou au centre pour stabiliser le flux, comme sur les parachutes circulaires ?
Si une aube incurvée "pleine d'air stagnant" se met à "déborder ", elle devient équivalente à une aube plate :l'avantage est perdu.
Le parallèle avec le parachute est tout à fait correct. J'ai d'ailleurs songé à utiliser une astuce de multiperçages pour un de mes rotors proche du système savonius.
Mais en fait c'est déjà (à peu près) ce qui se passe dans la savonius : le flux peut s'échapper d'une aube sur l'autre dans une zone à rotation très lente (puisque près de l'axe). D'où l'importance d'utiliser la bonne vitesse de rotation. Il faut qu'en périphérie la vitesse tangentielle s'approche autant que possible de celle du vent (typiquement 0,9 v) mais sans dépasser sinon... plus de couple (l'aube avance plus vite que le vent). Au centre du rotor la vitesse de l'aube est plus lente (la vitesse angulaire, elle, est bien sûr la même). Du coup le vent pourrait s'y accumuler et "déborder" sur l'extérieur... C'est là que le chevauchement des deux aubes permet l'écoulement de l'aube portante et aussi du flux dévié par l'aube en retour vers le centre de l'engin. Le must c'est que cet écoulement pourrait se perdre, eh bien non il est redirigé vers l'intérieur de l'aube en retour la rendant elle-même motrice. Très, très malin ce finlandais de savonius. Et pour finir sur le rapport avec le parachute, les dimensions du trous sont très importante, si le trou est trop gros... scratchboum aïe aïe aïe!
Dans la savonius, le chevauchement doit être impérativement égale à 1/6 du diamètre d'une aube : laisser filer l'air, mais pas trop!
La forme hemicylindrique de l'aube permet d'augmenter la surface portante (le demi périmètre est plus grand que le diamètre) mais surtout on crée un plus gros différentiel de pression entre les deux faces de l'aube (accumulation régulée du vent dans l'aube = surpression)