Un bateau a l’hydrogène ? WHY NOT

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chatam
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Re: bateau




par chatam » 04/04/08, 12:19

tigrou_838 a écrit :bonjour, j'ai bien suivi ce post et ne comprend pas trop.

il est tellement plus simple de faire comme beaucoup de voiliers, grande voile + foc + spi, pour faire avancer le bateau.

petit eolienne qui recharge des batteries, et alimente un petit moteur electrique pour les jours sans vent ou pour maneuvrer dans les ports.



Ceux qui naviguent à la voile savent bien qu'une éolienne pour recharger les batteries d'un bateau ça ne vaut rien (peu puissant) et c'est souvent bruyant et toujours fragile: le seul truc réellement efficace et costaud c'est l'hydrogénérateur: on perd certes un peu de vitesse, mais la puissance disponible est très importante et permet de recharger des batteries pour la propulsion: c'est d'ailleurs la solution adoptée sur certains voiliers à moteur hybride, notamment en Allemagne et aux USA:
-propulsion par moteur électrique 110 à 400volt pouvant aussi faire génératrice + hélice à pas variable (très cher)
-gros parc de batteries (hélas c'est très lourd, faut compter 200kg mini pour un bateau de 12m...)
-puissant groupe électrogène pour pouvoir continuer à naviguer au moteur si les batteries sont vides.
Aussi étonnant que celà parraît, le rendement reste correct à moyen régime grâce au couple du moteur électrique incomparablement plus élevé que celui d'un moteur thermique à bas régime...
Inconvénient du système: c'est + lourd qu'un diesel+réducteur/inverseur et nettement + cher ce qui explique sa rareté...
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tigrou_838
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bateau




par tigrou_838 » 04/04/08, 12:40

sorry si j'ai dis des betises.
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par mars66 » 04/04/08, 18:40

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par Pierre-Yves » 04/04/08, 18:44

mars66 a écrit :1207327149TFJsjh.JPG

il faut cliquer sur "insérer une image". Sinon on ne voit rien. Merci !!
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par mars66 » 04/04/08, 19:10

Slt Windjammer,
Comme je n'arrive pas a mettre cette foutu photo, je voulais expliqué que le type de bateau qui est a ma disposition ressemble a un croisement entre un chalutier et a un trawler, son poid et de 90 Tonnes, les deux moteurs sont de 110ch, la coque et de type planante, tirant d'eau 2,20m et il date de 1978? voilà, je pense avoir comblé certains détails manquant, avec mes excuses
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sur mer




par Windjammer » 04/04/08, 21:37

Il n'y a pas de bêtise sur les forums: seulement des phases de la réflexion. Du "Brainstorming" en quelque sorte.
Après des années de navigation sur des bateaux de différentes tailles, de différent types, à une ou plusieurs coques, et de toutes sortes de gréements sur la moitié des mers du globe,: j'ai défini le "mien":
-monocoque à dérive, pas trop grand : au-dessus de 12 mètres hors tout, on passe au "grand" bateau, avec les problèmes d'encombrement, d'accès aux abris et aux passionnantes "inland waterways", et de budget qui s'en suivent,
-mâts souples rotatifs sans haubans avec réduction de voilure par enroulement autour du mât, pour le rendement, l'efficacité et la maniabilité, si possible dessinés et construits par l'architecte américain Sponberg ( pas donnés, principalement à cause du prix des mâts en carbone et du roulement qui permet la rotation, mais au cours actuel du dollar ce devrait être possible, d'autant que l'économie réalisée sur le gréement dormant et ses accessoires est appréciable) , J'avoue que je cultive le vice de manoeuvrer à la voile, au pire à la godille, même là où ce n'est pas franchement autorisé, seulement en tout dernier ressort au moteur. La longue godille chinoise est une merveille d'ingéniosité et d'efficacité.
- pas une débauche d' électricité: avant la loi d'Ohm, c'est celle de l'emm... maximum qui s'applique. Les feux de route et les éclairages à LED, un GPS raisonnable pour quand le temps n'est pas très clair (il ne faut pas être sectaire, bien des marins de grande valeur se sont perdus par faute de mauvaises conditions de visibilité), un sondeur de même (ah oui!) et peut-être un radar minimum. Mais je ne me vois pas, par flemme, me priver du plaisir de naviguer au sextant ou au "pilotage" près des côtes.
donc un alternateur couplé sur l'arbre d'hélice en "roue libre", cela fonctionne fort bien, une éolienne Rutland "aerogen 4" pour les mouillages - puissante, robuste, efficace et peu bruyante - et démontable à cause du fardage en route, des panneaux solaires souples sur le roof (je hais les portiques arrières: - fardage et poids sur l'arrière - mais après tout chacun est libre de naviguer comme un cochon : il suffit d'avoir un gros diesel en bas - et "ça fait marcher le commerce", comme disait notre "ancien" G.P.Thierry ), un tout petit moteur bien installé , isolé et insonorisé, fonctionnant à régime constant, rechargeant les batteries si le vent vient par trop à manquer et , quand nécéssaire, alimentant un moteur de propulsion électrique.

pour l'anecdote: le "Snark", voilier de Jack London -environ 15 mètres hors tout- embarquait 1000 gallons U.S. ( environ 4,40 mètres cubes) d'ESSENCE. Jack London avait appris à naviguer sur des voiliers sans moteur. Jacques-Yves Le Toumelin, et , avant lui bien sûr Joshua Slocum, ont fait un tour du monde complet sur des voiliers non motorisés. Après son tour du monde, Le Toumelin a fait installer un moteur Diesel sur "Kurun": fils de capitaine au long cours, ancien marin de la marine marchande, on peut estimer qu'il avait quelques motifs pour le faire. Jean Gau, que j'ai bien connu, a sauvé trois fois son existence et son bateau grâce à son moteur - à essence, mais il n'en stockait pas une citerne à bord -. A chacun ses adaptations et ses solutions. Tout apprentissage, et la mer est l'un des plus grands et des plus complets, est fait d'essais et d'erreurs. Ces dernières coûtent cher - de plus en plus : tout matériau - y compris les voiles - et tout accessoire inclut directement ou indirectement un coût lié au pétrole. L'apprentissage de la mer est un enrichissement sans limites : on ne le cesse que lorsqu' on troque son bateau contre un jardin, faute de pouvoir faire autrement: alors, il faut tout recommencer, et apprendre la terre.

A propos de propulsion hybride sur mer, le cas extrême: le Normandie. 29.420 Kw sur les arbres d'hélice ! (détails sur "Wikipedia" : c'est marginal par rapport au sujet). Le navire n'était pas particulièrement écologique: il fallait le produire, le courant électrique !.

Autre anecdote: sur le paquebot "Pasteur" (liaison avec l'Indochine après 1945) , une partie de la chaleur des gaz d'échappement des moteurs était récupérée au niveau de la cheminée, et utilisée dans un générateur produisant 37 Kw. d'électricité.
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par Windjammer » 05/04/08, 00:06

slt Mars 66
faute d'image, j'ai du mal à me faire une idée.
en tout cas 90 tonnes , à la godille, ce n'est pas évident (sauf calme plat, avec la fumée de cigarette qui reste sur place: au bout d'un certain temps de musculation, le bateau avance dans ces conditions , mais il faut ensuite l'arrêter. Et si jamais la brise se lève...chaud!).
J'ai navigué sur un thonier à voiles classique ( 80 tonnes, moteur Baudoin 4 cylindres 45 ch (33 kw), 4,5 noeuds pour sortir du port, 250 m2 de voilure, dont la grand-voile et son gréement - 2 tonnes au total- qu'on hissait avec un treuil motorisé de 6 ch (4,4 Kw).
J'ai eu l'expérience du convoyage du thonier "l'émigrant" (environ 80 tonnes, un moteur Baudoin 6 cylindres de 80 ch (59 Kw), vitesse de croisière 9 noeuds. J'ai été mécanicien d' un thonier de Sète de 24 mètres, 100 tonnes , un Baudoin 12 cylindres 450 ch (331 Kw), vitesse utile 13-13,5 noeuds. 220 ch -(162 Kw) pour 90 tonnes pourraient donner une vitesse utile de 10 à 12 noeuds selon les formes et l'état de propreté de la coque - évaluation "pifométrique" s'entend.
Un bateau de 90 tonnes devrait pouvoir supporter des éoliennes de belle taille, mais à quel prix! Et sans fournir une puissance suffisante. Une expérience: passer le Cap Creux vent arrière sur un bateau moyen un jour de tramontane bien établie , et mesurer alors la vitesse du vent ( "vent relatif : vitesse du vent réel - vitesse du bateau ). Je l'ai fait dans ces conditions précises, par force 9 sur un "Gibsea33", sous foc n° 1, celui-ci se dégonflait totalement lorsque le bateau dévalait les vagues.
Le Roussillon est une belle région pour les éoliennes fixes, mais je doute de celles qui "fuient le vent". Un gréement bien calculé et bien réalisé (et qui coûtera aussi cher qu'une éolienne puissante, tout en étant plus efficace), plus une éolienne marine genre Rutland "aerogen 6" (je n'ai pas d'actions dans la maison, je me fie à mon expérience personnelle et celle de nombreux utilisateurs et essayeurs) et quelques panneaux solaires bien placés, un hydrogénérateur sur un arbre d'hélice(poulie+courroie+alternateur) assureront le courant de service (éclairage, appareils de navigation, radio, musique,éventuellement réfrigérateur "raisonnable". Les moteurs actuels -("pantonisés" ou alimentés à l'HPV ?) peuvent être utilisés alternativement - ou ensemble - par calme plat, voire celui sous le vent, foc amené et grand voile et artimon s'il y en a bordés presque dans l'axe ( l'"iron Jib" des Anglais ou le "vela motore" des Italiens ), moteur au régime de croisière économique, pour faire un près serré digne des "class America".
Un gréement improvisé, bricolé, serait inefficace pour la propulsion et/ou casserait.
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par mars66 » 05/04/08, 11:26

La godille, la godille !!!!ça tombe bien, ma p'tite femme veut justement que je me remuscle un peu et comme j'avais rien a faire pendant Lles trente prochains jours, c'est cool.

Sinon c'est quoi le HPV, ne serait-il pas le super pile à hydrogène ?? j'ai pas encore vos vocabulaires techniques.... mais ça vient, ça vient.

l'éolienne que j'ai parlé plus haut est pas encore visible mais je pense pouvoir avoir une photo bientôt. Ses mesures sont 4m de diamètres et de deux de haut

A l'occasion si certains descendent dans le sud cette été(ou avant) vers Perpignan(5mn d'arrêt) et qu'il veulent voir le bateau et discuter le projet, vous êtes les bien venus , on a de quoi loger.

PS:J'apprécie beaucoup ce forum et je tiens a remercier tout ce qui y ont participé et continueront a le faire
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par Pierre-Yves » 05/04/08, 11:33

une HPV est une hélice à pas variable, qui permet d'obtenir toujours le couple maximum du moteur, quel que soit le régime.
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par Pierre-Yves » 05/04/08, 11:44

j'ai encore cliqué plus vite que mon ombre !

Windjammer a utilisé le sigle HPV au lieu de HVP (huile végétale pure). Les HVP sont une fausse bonne idée pour des tas de raisons :
- le bilan CO2 global n'est pas forcément favorable,
- les surfaces agricoles pour les produire ne sont pas extensibles à l'infini
- j'ai lu aujourd'hui qu'il y avait des révoltes contre la faim dans plusieurs pays du tiers monde : manger ou brûler dans des moteurs, telle est la question
- sur les moteurs marins, l'HVP n'est possible que si le moteur est au moins à 50% de charge (source CRIRAD), en dessous et quand le moteur est froid, il faut du gazole. Il faut donc avoir un double système, gazole-HPV.

Etant données les caractéristiques de ton bateau, je maintiens que la solution avec des éoliennes est une mauvaise idée, sauf s'il s'agit d'une petite éolienne pour quelques usages domestiques. Pour la propulsion, il y a mille choses plus intéressantes à faire.
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