Les ministres européens prônent une intégration progressive des coûts environnementaux du transport routier
Réunis en conseil informel à la Rochelle, les ministres européens des transports ont confronté leurs positions sur plusieurs sujets et n’ont privilégié qu’une internalisation progressive et volontaire des coûts environnementaux du transport routier.
Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat français chargé des transports, a réuni pendant ces deux derniers jours les ministres des transports de l’Union Européenne ainsi que leurs homologues de Norvège, de Suisse, du Maroc et de Tunisie. Organisé à la Rochelle, ce conseil informel fut l’occasion pour les ministres de confronter leurs positions concernant plusieurs sujets en cours de négociations au sein des instances de l’UE.
Encourager les initiatives dans le transport urbain
Dans la perspective du plan d’action sur la mobilité urbaine que doit publier prochainement la Commission européenne, les ministres ont ainsi souligné la nécessité d’accompagner et d’encourager, à l’échelle européenne, toutes les initiatives des collectivités territoriales en faveur d’un transport urbain plus respectueux de l’environnement. La création d’un centre de ressources dédié à ce sujet a été évoquée. Il pourrait permettre de partager les différentes expériences menées par les collectivités européennes et présenter les statistiques en la matière et les différentes législations en vigueur. Les ministres ont également émis le souhait de créer un marché européen du véhicule urbain propre afin, expliquent-ils, d’aider les constructeurs à définir de nouvelles normes capables de s’imposer au niveau mondial.
Une internalisation des coûts progressive et volontaire
Mais les ministres se sont surtout intéressés à la révision de la directive « Eurovignette » relative à la taxation des poids lourds pour l'utilisation de certaines infrastructures. Dans son paquet « transport vert » présenté en juillet dernier, la Commission européenne proposait d’intégrer au coût des transports les nuisances qu’ils engendrent.
Moué moué...il en faudra des taxes pour compenser l'avantage économique qu'ont les transports routiers...Et puis y a même pas d'alternatives téchnologiques sérieuses dans bien des cas alors...alors taxer pour taxer à quoi bon? C'est le consommateur qui payera la facture au final.