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Renault précise le plan de 2.000 suppressions d'emplois en Europe
Le constructeur automobile français Renault précise ce jeudi lors d'un comité de groupe les modalités de son plan de suppression de 2.000 emplois prévu dans ses filiales européennes, dont 900 en France.
AFP/Infographie :: Les sites français concernés par les suppressions d'emploi chez RenaultagrandirAFP/Infographie
Le constructeur automobile avait annoncé début septembre ce plan, qui doit se réaliser sur la base de départs volontaires, à l'instar de celui présenté, également au début du mois, concernant 4.000 suppressions de postes en France, dont 1.000 à Sandouville (nord-ouest).
L'annonce de ces 2.000 suppressions d'emplois supplémentaires sera considérée comme officielle jeudi lorsqu'elle sera faite, dans la matinée, devant le comité de groupe européen, a précisé mercredi la direction.
"L'usine de Maubeuge, dans le Nord (2.500 personnes), qui produit les Kangoo, et celle de Batilly (2.500 salariés), spécialisée dans les véhicules utilitaires Master doivent être touchées. Le site de production de boîtes de vitesses à Ruitz (800 postes) sera aussi affecté ainsi que des filiales commerciales situées hors de France", écrit le quotidien économique La Tribune dans son édition de jeudi.
Une source syndicale avait indiqué début septembre à l'AFP que le plan allait concerner Sovab à Batilly (est), Maubeuge Construction Automobile (Nord), la Société des Transmissions Automatiques (STA) à Ruitz (nord), la Française de Mécanique à Douvrin (Nord), RCI Banque, la financière du groupe Renault (Région parisienne), ou encore Diac à Noisy-le-Grand (Région parisienne).
La CGT, rejointe suivant les cas par la CFDT, Sud, FO ou la CFE-CGC, a souligné mercredi avoir lancé pour jeudi des appels à des débrayages, pour la plupart d'une heure, sur les sites Renault en France comme à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), au Technocentre de Guyancourt (Yvelines), au Mans ou Sandouville (Seine-Maritime).
Une manifestation est prévue au Havre, selon la CGT.