En tant qu'utilisateur de chaudière à buche depuis 3 ans, je peux témoigner sur plusieurs points (et j'ai déjà poster sur ce forum un témoignage assez long
)
coupure de courant: pas de ventilateur, pas de tirage inversé, pas de combustion, donc le feu "couve" autant qu'il peut, en s'éteignant petit à petit: jusqu'à plus de huit heures.
Dans cet intervalle, si le courant revient, le ventilateur souffle sur les braises et rallume le feu, sinon, c'est cuit!
de toute façon, pas d'électricité, pas de circulation de l'eau chaude, pas de chauffage: c'est con!
Goudronage: inévitable, déjà parcequ'on brule une bonne quantité de bois, et dans le lot il ya toujours une buche plus humide que les autres, ou du bois mal séché.
En plus, en position "veille", c'est à dire pas d'appel de chauffe de la part du régulateur, si le feu couve dans une quantité importante de bois, l'humidité résiduelle, même faible, provoque ce goudronage.
Selon le fabricant de la chaudière, la seule protection est la couche dure qui ne manque pas de se former dans les premiers temps, et d'éviter de mettre trop de bois dans la chaudière (mais l'autonomie alors?), et surtout d'avoir une chaudière bien dimensionnnée, qui tourne le plus souvent possible à fond.
Sinon, faire tourner sa chaudière à bois l'été n'était pas concevable dans mon cas: je suis trop content de l'éteindre au printemps!
Et la phase de démarrage reste une période chiante à gérer, car temps qu'elle n'est pas à température, elle n'est pas stabilisée et il faut surveiller la combustion plus souvent (peut s'éteindre).
Donc fonctionnement à intermittance à éviter.
Dans mon cas, couplage avec panneaux solaires ECS prévue dès le début.
Et pour faire la transition et assurer l'eau chaude même sans soleil l'été, résistance thermique additionnelle.
Si ça peut aider!
Seb!