Projet Laigret : expérimentations
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Projet Laigret : expérimentations
Salut à tous,
Quelques nouvelles du front !!! Nous avons eu pas mal de contacts et de discussions cette semaine. Nous avons identifié plusieurs points techniques qu'il nous semble intéressant de partager avec vous.
Je créé donc ce post afin que nous y regroupions les points plus techniques liés au projet Laigret.
D'ici quelques jours, j'espère pouvoir faire une synthèse de tous les éléments qui sont contenus dans les documents que nous avons déjà rassemblés.
Grougrou, merci de contrôler que je ne dis pas trop de bêtises....
Donc voilà, je me lance :
1) Il y a quelques semaines, nous nous étions rapprochés d'un laboratoire de l'INRA de montpellier qui mène des recherches sur des sujets proches du projet Laigret. Nous avons réussi a discuter ensemble Vendredi dernier et pas mal de points ont été évoqués :
- Tout d'abord, je ne vous cache pas que la personne que j'ai eue fut très surprise de ce dont je lui ai parlé mais comme l'institut et le Dc Laigret sont des gens sérieux, il n'a pu qu'approfondir le sujet avec les remarques suivantes;
- La souche : d'après lui, il faut retrouver la souche exacte pour avoir le plus de chance d'aboutir mais étant donné le nombre de perfringens différents, il pense que cela peut être difficile. Il m'a dit qu'il fallait peut être en discuter avec l'institut pasteur de Tunis car ils ont pu conserver la souche (j'y reviendrais un peu plus bas) ;
- Le milieu : Dans la plupart des substrats, il y a une compétition féroce entre les micro-organismes (dans les boues d'épuration notamment) et que rien que cette élément peut bloquer le développement de la bactérie aussi intéressante et efficace soit-elle. Mais, pour rappel, le Dc Laigret précise qu'il a utilisé le perfringens seul, il a donc stérilisé d'une manière ou d'une autre les substrats sur lesquels il a travaillé avant d'y insérer le perfringens.
- Les huiles et leurs résidus : c'est le substrat idéal pour commencer car c'est un milieu quasi stérile naturellement. En effet, comme il m'a justement fait remarquer qu'une huile pouvait être conservée pendant des années sans qu'il y ait de moisissures.
- Le labo : d'après lui, même si le perfringens n'est pas nécessairement très dangereux, il va y avoir des contraintes liées à son aspect pathogène. D'après lui, il faut un labo P2 et ça ils n'ont pas aujourd'hui. Je lui ai dit qu'il fallait voir dans quel cadre on pouvait éventuellement compléter l'infrastructure de son labo.
- En conclusion il est surpris et voudrait avoir un peu de doc pour regarder tout ça.
2) Nous avons eu un contact également avec l'ESAIP dont les 3èmes années sont rentrées très récemment. Ils ont un projet scientifique à faire donc l'équipe pédagogique va proposer le sujet aux élèves ingénieurs. Ils vont pouvoir approfondir les aspects documentaires et surtout chercher si d'autres écoles/universités/labos travaillent sur un sujet similaire. Ils savent qu'il y a un labo à l'IUT d'Angers qui travaillent sur les résidus d'huilerie. Ils cherchent à les valoriser à partir de levures donc ils ont certainement le matériel et les compétences pour mener des expériences. Affaire à suivre...
3) Nous avons eu enfin un contact avec l'institut pasteur de Tunis. Au départ, il s'agissait surtout de savoir si ils avaient conservé la souche A 5029. De fils en aiguilles, nous avons appris pas mal de choses intéressantes sur le perfringens :
- Tout d'abord, l'institut pasteur de Tunis travaille toujours sur le Perfringens. Malheureusement, ils n'ont pas de souche de type A, ils n'ont donc pas le A 5029.
- Le perfringens est classé en plusieurs type (de A à E). Celui qui nous intéresse fait parti de la catégorie A. Ce qui caractérise le type c'est l'aspect pathogène de la bactérie. Pour le A (cela confirme ce que l'on sait déjà), il s'agit de la bactérie responsable de la gangrène gazeuse. Une fois le type établi, les souches sont classées en fonction de leur toxicité c'est-à-dire en fonction du volume de sécrétions rejetées. Peut être que la souche A 5029 est plus performante que les autres mais peut être aussi que l'on peut en trouver une autre équivalente. Cela laisse donc de l'espoir si nous n'arrivons pas à retrouver la souche exacte.
- Ils nous confirment que travailler sur les résidus d'huilerie serait intéressant car on ne sait pas trop quoi en faire aujourd'hui. Notamment en Tunisie où la production d'huile d'olive est très importante.
- L'institut pasteur de Tunis travaille à la fois sur les aspects médicaux et sur les aspects environnementaux et surprise !!! Ils seraient très intéressés pour travailler avec nous sur le sujet !!! Il pourrait effectivement être intéressant de travailler avec eux car ils maitrisent le perfringens, ils ont des infrastructures adaptées et probablement la quasi totalité du matériel nécessaire.
4) De son côté Grougrou a pris contact avec pas mal d'écoles et/ou d'universités qui font de l'environnement, ils peuvent avoir des labos équipés sur lesquels nous sommes susceptibles de nous appuyer. Nous attendons impatiemment qu'ils reviennent vers lui. Il a également trouvé un fournisseur de bactéries/bacilles. On va très vite savoir si ils ont cette bactérie en réserve.
Voilà, vous savez tout, et ça me semble être de bonnes nouvelles.
Cela apporte également d'autres questions notamment sur les aspects licences/protection des travaux et sur le financement/la structure du projet.
Dans l'attente de vous lire,
Quelques nouvelles du front !!! Nous avons eu pas mal de contacts et de discussions cette semaine. Nous avons identifié plusieurs points techniques qu'il nous semble intéressant de partager avec vous.
Je créé donc ce post afin que nous y regroupions les points plus techniques liés au projet Laigret.
D'ici quelques jours, j'espère pouvoir faire une synthèse de tous les éléments qui sont contenus dans les documents que nous avons déjà rassemblés.
Grougrou, merci de contrôler que je ne dis pas trop de bêtises....
Donc voilà, je me lance :
1) Il y a quelques semaines, nous nous étions rapprochés d'un laboratoire de l'INRA de montpellier qui mène des recherches sur des sujets proches du projet Laigret. Nous avons réussi a discuter ensemble Vendredi dernier et pas mal de points ont été évoqués :
- Tout d'abord, je ne vous cache pas que la personne que j'ai eue fut très surprise de ce dont je lui ai parlé mais comme l'institut et le Dc Laigret sont des gens sérieux, il n'a pu qu'approfondir le sujet avec les remarques suivantes;
- La souche : d'après lui, il faut retrouver la souche exacte pour avoir le plus de chance d'aboutir mais étant donné le nombre de perfringens différents, il pense que cela peut être difficile. Il m'a dit qu'il fallait peut être en discuter avec l'institut pasteur de Tunis car ils ont pu conserver la souche (j'y reviendrais un peu plus bas) ;
- Le milieu : Dans la plupart des substrats, il y a une compétition féroce entre les micro-organismes (dans les boues d'épuration notamment) et que rien que cette élément peut bloquer le développement de la bactérie aussi intéressante et efficace soit-elle. Mais, pour rappel, le Dc Laigret précise qu'il a utilisé le perfringens seul, il a donc stérilisé d'une manière ou d'une autre les substrats sur lesquels il a travaillé avant d'y insérer le perfringens.
- Les huiles et leurs résidus : c'est le substrat idéal pour commencer car c'est un milieu quasi stérile naturellement. En effet, comme il m'a justement fait remarquer qu'une huile pouvait être conservée pendant des années sans qu'il y ait de moisissures.
- Le labo : d'après lui, même si le perfringens n'est pas nécessairement très dangereux, il va y avoir des contraintes liées à son aspect pathogène. D'après lui, il faut un labo P2 et ça ils n'ont pas aujourd'hui. Je lui ai dit qu'il fallait voir dans quel cadre on pouvait éventuellement compléter l'infrastructure de son labo.
- En conclusion il est surpris et voudrait avoir un peu de doc pour regarder tout ça.
2) Nous avons eu un contact également avec l'ESAIP dont les 3èmes années sont rentrées très récemment. Ils ont un projet scientifique à faire donc l'équipe pédagogique va proposer le sujet aux élèves ingénieurs. Ils vont pouvoir approfondir les aspects documentaires et surtout chercher si d'autres écoles/universités/labos travaillent sur un sujet similaire. Ils savent qu'il y a un labo à l'IUT d'Angers qui travaillent sur les résidus d'huilerie. Ils cherchent à les valoriser à partir de levures donc ils ont certainement le matériel et les compétences pour mener des expériences. Affaire à suivre...
3) Nous avons eu enfin un contact avec l'institut pasteur de Tunis. Au départ, il s'agissait surtout de savoir si ils avaient conservé la souche A 5029. De fils en aiguilles, nous avons appris pas mal de choses intéressantes sur le perfringens :
- Tout d'abord, l'institut pasteur de Tunis travaille toujours sur le Perfringens. Malheureusement, ils n'ont pas de souche de type A, ils n'ont donc pas le A 5029.
- Le perfringens est classé en plusieurs type (de A à E). Celui qui nous intéresse fait parti de la catégorie A. Ce qui caractérise le type c'est l'aspect pathogène de la bactérie. Pour le A (cela confirme ce que l'on sait déjà), il s'agit de la bactérie responsable de la gangrène gazeuse. Une fois le type établi, les souches sont classées en fonction de leur toxicité c'est-à-dire en fonction du volume de sécrétions rejetées. Peut être que la souche A 5029 est plus performante que les autres mais peut être aussi que l'on peut en trouver une autre équivalente. Cela laisse donc de l'espoir si nous n'arrivons pas à retrouver la souche exacte.
- Ils nous confirment que travailler sur les résidus d'huilerie serait intéressant car on ne sait pas trop quoi en faire aujourd'hui. Notamment en Tunisie où la production d'huile d'olive est très importante.
- L'institut pasteur de Tunis travaille à la fois sur les aspects médicaux et sur les aspects environnementaux et surprise !!! Ils seraient très intéressés pour travailler avec nous sur le sujet !!! Il pourrait effectivement être intéressant de travailler avec eux car ils maitrisent le perfringens, ils ont des infrastructures adaptées et probablement la quasi totalité du matériel nécessaire.
4) De son côté Grougrou a pris contact avec pas mal d'écoles et/ou d'universités qui font de l'environnement, ils peuvent avoir des labos équipés sur lesquels nous sommes susceptibles de nous appuyer. Nous attendons impatiemment qu'ils reviennent vers lui. Il a également trouvé un fournisseur de bactéries/bacilles. On va très vite savoir si ils ont cette bactérie en réserve.
Voilà, vous savez tout, et ça me semble être de bonnes nouvelles.
Cela apporte également d'autres questions notamment sur les aspects licences/protection des travaux et sur le financement/la structure du projet.
Dans l'attente de vous lire,
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- Je comprends l'éconologie
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ah ouais,félicitations,en tout cas il y en a qui ont de la suite dans les idées...pas comme sur certains forums
bravo econologie
sinon je me permets une petite parenthese a la discussion,lorsque on retrouve de la moisissure sur de la graisse;de quel bacterie cela vient il???
est ce normal que la graisse dans un bocal fermé fermente par elle meme???
bravo econologie
sinon je me permets une petite parenthese a la discussion,lorsque on retrouve de la moisissure sur de la graisse;de quel bacterie cela vient il???
est ce normal que la graisse dans un bocal fermé fermente par elle meme???
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la fin approche, on va tous y passer...non je rigole...un peu d'humour c'est bon pour le moral...
dicton futuriste
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Excellent travail C moa (et grougour) !
Moi qui craignais que ca n'avance pas depuis notre chat sur skype, me voila bien agréablement surpris!
Quand les labos font part de leur intérêt, le fait qu'on soit (pour le moment) de simples "particuliers" ne leur pose pas de probleme? C'était ce que tu craignais beaucoup lors de ce chating donc à priori cela ne semble pas si contraignant.
Maintenant rien n'empeche de réfléchir, en parallele à l'aspect légal qu'on veut donner au projet.
Pour ma part je serai favorable à la création (c'est pas trop tôt dirons certains) d'une association mais qui ne serait pas limitée à Laigret.
Le but principal de cette association serait de démontrer la faisabilité technique et économique de certaines solutions puis de diffuser les résultats, voire de participer à l'élaboration de démonstrateur grandeur nature (car c'est quand meme ca le but final!) ! Le procédé Laigret ne serait qu'une de ces solutions.
Je viens donc de réouvrir ce sujet que j'avais gelé quelques semaines:
https://www.econologie.com/forums/projet-lai ... t6109.html
Moi qui craignais que ca n'avance pas depuis notre chat sur skype, me voila bien agréablement surpris!
Quand les labos font part de leur intérêt, le fait qu'on soit (pour le moment) de simples "particuliers" ne leur pose pas de probleme? C'était ce que tu craignais beaucoup lors de ce chating donc à priori cela ne semble pas si contraignant.
Maintenant rien n'empeche de réfléchir, en parallele à l'aspect légal qu'on veut donner au projet.
Pour ma part je serai favorable à la création (c'est pas trop tôt dirons certains) d'une association mais qui ne serait pas limitée à Laigret.
Le but principal de cette association serait de démontrer la faisabilité technique et économique de certaines solutions puis de diffuser les résultats, voire de participer à l'élaboration de démonstrateur grandeur nature (car c'est quand meme ca le but final!) ! Le procédé Laigret ne serait qu'une de ces solutions.
Je viens donc de réouvrir ce sujet que j'avais gelé quelques semaines:
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Merci pour tes encouragementscarburologue a écrit :ah ouais,félicitations,en tout cas il y en a qui ont de la suite dans les idées...pas comme sur certains forums
bravo econologie
Je pense que la graisse n'est pas aussi pure que les huiles, de là à savoir quelle bactérie est en cause.... Je pense qu'il faut faire des prélèvements et appeler les expertssinon je me permets une petite parenthese a la discussion,lorsque on retrouve de la moisissure sur de la graisse;de quel bacterie cela vient il???
est ce normal que la graisse dans un bocal fermé fermente par elle meme???
Petite info gourmande, un jour que j'achetais des confitures au marché, la marchande m'a appris qu'il n'était pas possible de faire moisir de la confiture. Je lui ai dit que cela m'était déjà arrivé et elle m'a répondu que je devais lécher les cuillères que j'utilisais entre deux prélèvements (ben oui je suis gourmand ). Ainsi, je polluais le pot !!!
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Ben honnêtement, je ne nous ai pas vraiment présenté comme des particuliers mais plutôt comme un groupe de travail sur le sujet dont la structure était en cours de création (c'est bien dit hein ).Christophe a écrit :Quand les labos font part de leur intérêt, le fait qu'on soit (pour le moment) de simples "particuliers" ne leur pose pas de probleme? C'était ce que tu craignais beaucoup lors de ce chating donc à priori cela ne semble pas si contraignant.
A l'institut pasteur, au début j'ai dit qu'on était en lien avec l'INRA et du coup ils ont accepté de me passer les docteurs en charge de la microbio et du coup les docteurs ne se sont pas posés de questions.
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Si le perfringens A 5029 est très dangereux, et doit être manipulé en labo P2, je me pose des questions sur la finalité de cette découverte ?
On fait mijoter de l’huile de récupération avec du perfringens adéquat.
Celui-ci se goinfre, et expulse du pétrole.
Et après, on fait quoi de ce pétrole ?
Si c’est pour le faire utiliser par tout un chacun, il faudra vérifier l’absence de perfringens à la sortie de fabrication, et l’éliminer. Par irradiation ?
L’autre solution est de faire un circuit fermé et de brûler directement le pétrole en sortie, pour faire tourner une turbine.
Il y aura toujours un risque sanitaire.
Pas simple pour des éconolobricoleurs.
On fait mijoter de l’huile de récupération avec du perfringens adéquat.
Celui-ci se goinfre, et expulse du pétrole.
Et après, on fait quoi de ce pétrole ?
Si c’est pour le faire utiliser par tout un chacun, il faudra vérifier l’absence de perfringens à la sortie de fabrication, et l’éliminer. Par irradiation ?
L’autre solution est de faire un circuit fermé et de brûler directement le pétrole en sortie, pour faire tourner une turbine.
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Pas simple pour des éconolobricoleurs.
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Tout d'abord, le perfringens est présent partout en général (dans les sols, les fumiers, les lisiers...) et le type A en particulier. C'est globalement le plus répandu.gegyx a écrit :Si le perfringens A 5029 est très dangereux, et doit être manipulé en labo P2, je me pose des questions sur la finalité de cette découverte ?
Pour plus d'explications, vous pouvez lire les liens suivants :
- http://www.livestock.novartis.com/pdf/1501-037-05_Q&A_final.pdf ;
- http://icmr.nic.in/ijmr/2005/july/0706.pdf
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Clostridium_perfringens;
Le fait de devoir utiliser un labo P2 signifie juste qu'il faut prendre des précautions supplémentaires par rapport à un labo de base. Ces précautions nous ont été présentées dans un autre sujet, nous sommes loin, très loin des labos P4 où il faut des sas, des salles avec déprimogènes....
De plus, le fait que cette bactérie soit immobile et ne se développe qu'en milieu anaérobie nous facilite la vie car il semble difficile d'avoir une contamination extérieure.
Ben l'idéal c'est de le vendre pour gagner des sous et continuer nos expérimentations sur d'autres substrats et aider à développer d'autres projets éconologiques.On fait mijoter de l’huile de récupération avec du perfringens adéquat.
Celui-ci se goinfre, et expulse du pétrole.
Et après, on fait quoi de ce pétrole ?
Autant je pense que si ça marche le procédé sera assez basique, autant je doute que cela soit rentable et judicieux de le faire utiliser par tout un chacun.Si c’est pour le faire utiliser par tout un chacun, il faudra vérifier l’absence de perfringens à la sortie de fabrication, et l’éliminer. Par irradiation ?
Quant à la présence de perfringens dans le brut, ce sont les expérimentations qui nous le dirons. Rappelons nous tout de même que pour lui le brut c'est un déchet pas une source de nourriture donc il y a peu de risque qu'il y reste. De plus ce brut devra être raffiné, distillé... et là aussi cela m'étonnerait fort qu'il survive au choc .
Là aussi ce sont les expérimentations qui nous le diront mais étant donné les quelques données que nous avons concernant la coupe de ce brut, j'ai quelques doutes que cela soit possible.L’autre solution est de faire un circuit fermé et de brûler directement le pétrole en sortie, pour faire tourner une turbine.
Il y aura toujours un risque sanitaire.
J'espère ne choquer personne en disant ça mais je pense que pour ce sujet, il faut oublier le bricolage.Pas simple pour des éconolobricoleurs.
Nous ne ferons pas un labo dans un garage ou au fond d'un jardin !!!
nous allons faire appel à des professionnels qui ont le matériel et les compétences et surtout qui connaissent parfaitement les risques associés. A nous de trouver les financements pour leur commander ces études !!!
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C moa a écrit :Ben honnêtement, je ne nous ai pas vraiment présenté comme des particuliers mais plutôt comme un groupe de travail sur le sujet dont la structure était en cours de création (c'est bien dit hein ).
A l'institut pasteur, au début j'ai dit qu'on était en lien avec l'INRA et du coup ils ont accepté de me passer les docteurs en charge de la microbio et du coup les docteurs ne se sont pas posés de questions.
Ah mais quel talent!! Remarque: tu n'as pas menti
Nous ne ferons pas un labo dans un garage ou au fond d'un jardin !!!
Nous non, mais le but final, dans ma tête du moins est quand meme de proposer des mini unité de production non? C'est bien trop tôt pour dire si ca sera pour les particulier...je vois plutôt un truc pour des municipalités, départements, régions...
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