Quelques chiffres sur la méthanisation ?
- chatelot16
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la chambre a air chargé par un poid sera moins pire que gonflé jusqu'a son elasticité , mais quand même encore très variable , parce que la surface de contact varie completement avec le volume
solution utilisé dans les grand methaniseur : bache souple au dessus de la cuve , methane dessous , air au dessus , dome gonflé au dessus
le dome est gonflé a pression constante par un petit ventilateur : quel que soit le volume de methane en dessous ça met le methane a cette pression de gonflage ... juste legerement majoré par le poid de la membrane
autre avantage le dome est toujours gonflé correctement pour supporter le vent
solution utilisé dans les grand methaniseur : bache souple au dessus de la cuve , methane dessous , air au dessus , dome gonflé au dessus
le dome est gonflé a pression constante par un petit ventilateur : quel que soit le volume de methane en dessous ça met le methane a cette pression de gonflage ... juste legerement majoré par le poid de la membrane
autre avantage le dome est toujours gonflé correctement pour supporter le vent
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chatelot16 a écrit :la chambre a air chargé par un poid sera moins pire que gonflé jusqu'a son elasticité , mais quand même encore très variable , parce que la surface de contact varie completement avec le volume
Si je me souviens bien, il s'agit de faire marcher une lampe à gaz... le débit variera en fonction de la pression, donc la lumière...
Sinon, reste plus qu'à réinventer le gazomètre avec deux marmites emboitables, l'une renversée dans l'autre avec de l'eau...
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- chatelot16
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je n'ai pas inventé cette membrane souple sous un dome gonflé je la vois tout simplement sur la plupart des description de gros methaniseur !
le gazometre c'est le plus simple a faire en bricolage avec les moyen du bord
non seulement ce systeme donne une pression constante , mais la hauteur du seau permet de calculer exactement le volume de gaz : d'ou le nom de gazometre : sa fonction est autant de mesurer que de stocker
un fut de 200 l plein d'eau
un seau de 60 litre avec une ficelle attaché au fond suspendu avec une poulie et un contrepoids
un tuyau coudé qui passe sous l'eau et debouche dans le seau
sans le contrepoids le seau ne tiendrait pas debout , se coucherait sur le coté et laisserai echapper le gaz
si le seau n'est pas assez lourd ça ne sera pas stable : ajouter quelque poid sur le bord du seau en bas , compensé par un contrepoid plus lourd
le gazometre c'est le plus simple a faire en bricolage avec les moyen du bord
non seulement ce systeme donne une pression constante , mais la hauteur du seau permet de calculer exactement le volume de gaz : d'ou le nom de gazometre : sa fonction est autant de mesurer que de stocker
un fut de 200 l plein d'eau
un seau de 60 litre avec une ficelle attaché au fond suspendu avec une poulie et un contrepoids
un tuyau coudé qui passe sous l'eau et debouche dans le seau
sans le contrepoids le seau ne tiendrait pas debout , se coucherait sur le coté et laisserai echapper le gaz
si le seau n'est pas assez lourd ça ne sera pas stable : ajouter quelque poid sur le bord du seau en bas , compensé par un contrepoid plus lourd
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- chatelot16
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Did67 a écrit :chatelot16 a écrit :
il me semble qu'un diesel pour faire de la cocombustion au methane a un taux de compression legerement diminué
A titre informatif / pas pour avoir raison !
Avec le biogaz, le taux de compression est maintenu élevé car le fort taux de CO² le permet : le taux élevé de CO² évite l'autoallumage.
Avec le gaz naturel, l'autoallumage est en effet un problème. Donc on doit effectivement abaisser le taux de compression du Diesel qui perd une partie de son intérêt, le rendement plus élevé lié à un taux de compression plus élevé et donc une meilleure combustion.
Je ne sais pas formellement si le taux de compression initial est maintenu. A ma connaissance oui. J'ai vu un travail sur la culasse pour y installer de plus petits injecteurs, avec un système de refroidissement spécial. Mais pas piston / bielle / villebrequin...
voir "klopffestiggheit" (résistance à l'autoallumage) ici : http://www.schnellmotor.de/sm/schnellmo ... rinzip.php
tes information sont precieuse ! meilleure que mes generalité , je n'ai pas la chance d'etre un vrai client pour ce genre de chose
sur les moteur avec gros turbo , on peut ajuster le taux de compression avec la regulation du turbo , donc optimiser sans modifier la mecanique
et inverssement comme les moteur diesel sont fabriqué pour different turbo , des piston different sont souvent disponible pour faire different rapport volumetrique
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En effet.
Si tu prends ce prospectus par exemple, le même moteur SCANIA de 6 cylindres / 11,7 litre est proposé en 4 versions : http://www.schnellmotor.de/sm/pdf/SCHNE ... _kW_DE.PDF
A noter les rendements électriques ("elektr. wirkungsgrad") de 42 à 47 %.
A noter aussi que le dernier modèle à la même puissance électrique que le précédent (264 kW), mais la puissance du moteur/générateur a été abaissée a 235 kW (donc sa conso) ; en revanche, une turbine a été ajoutée sur l'échappement après le turbo, qui produit 30 kW supplémentaires ("gratuits" car normalement perdus dans l'échappement ; tourne à 49 000 tours / mn ! Elle est sur la photo page de gauche, en bas à droite).
Comme tu peux le voir sur les photos, tous les moteurs sont turbocompressés + 1er refroidisseur à eau (pour récupérer et valoriser les calories : c'est le bloc carré sur les pipes au-dessus de la culasse) puis un deuxième refroidisseur avec deux radiateurs à air à l'avant (là, les calories sont soufflées "dehors" - voir trappe dans les portes)...
Au final le rendement "électricité + chaleur récupérée" est d'environ 80 à 82 %. Le reste, c'est la chaleur perdue par l'échappement et par ce 2ème refroidiseur.
Si tu prends ce prospectus par exemple, le même moteur SCANIA de 6 cylindres / 11,7 litre est proposé en 4 versions : http://www.schnellmotor.de/sm/pdf/SCHNE ... _kW_DE.PDF
A noter les rendements électriques ("elektr. wirkungsgrad") de 42 à 47 %.
A noter aussi que le dernier modèle à la même puissance électrique que le précédent (264 kW), mais la puissance du moteur/générateur a été abaissée a 235 kW (donc sa conso) ; en revanche, une turbine a été ajoutée sur l'échappement après le turbo, qui produit 30 kW supplémentaires ("gratuits" car normalement perdus dans l'échappement ; tourne à 49 000 tours / mn ! Elle est sur la photo page de gauche, en bas à droite).
Comme tu peux le voir sur les photos, tous les moteurs sont turbocompressés + 1er refroidisseur à eau (pour récupérer et valoriser les calories : c'est le bloc carré sur les pipes au-dessus de la culasse) puis un deuxième refroidisseur avec deux radiateurs à air à l'avant (là, les calories sont soufflées "dehors" - voir trappe dans les portes)...
Au final le rendement "électricité + chaleur récupérée" est d'environ 80 à 82 %. Le reste, c'est la chaleur perdue par l'échappement et par ce 2ème refroidiseur.
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chatelot16 a écrit :je n'ai pas inventé cette membrane souple sous un dome gonflé je la vois tout simplement sur la plupart des description de gros methaniseur !
Oui, oui...
C'est ce qu'on aura.
En Allemagne, il existe des installations avec une simple membrane, qui se "dégonfle" alors... Cela marche quand même.
Mais la tendance est aux doubles membranes, avec une régulation plus fine. Peut-être aussi un "aspect esthétique"...
Je ne me souviens (faudrait que je vois ça avec notre bureau d'étude), il me semble qu'en France, c'est obligatoire (installations classées, avect tout le traintrain de normes)...
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- chatelot16
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mes experience de methanisation sont resté abandonné depuis quelques année , mais je vai m'y remetre
il me manque un morceau important : boyage fin des dechet avant de les introduire dans la cuve
j'aime bien introduire les dechet imediatement dans une cuve d'eau sans broyage , pour eviter tout stockage a l'air de dechet et eviter l'emission d'odeur , mais ensuite il faut broyer les dechet dans l'eau pour que ca passe bien dans les pompe et les tuyaux
je vois les pompe dilaceratrice prevue pour le relevage des eaux usée : non seulement c'est très cher du genre 1500euro mais je ne suis pas sur que ça soit assez solide
quel genre de broyeur y aura il dans cette instalation ? même si c'est trop gros pour moi il sera instructif d'en voir le principe
il me manque un morceau important : boyage fin des dechet avant de les introduire dans la cuve
j'aime bien introduire les dechet imediatement dans une cuve d'eau sans broyage , pour eviter tout stockage a l'air de dechet et eviter l'emission d'odeur , mais ensuite il faut broyer les dechet dans l'eau pour que ca passe bien dans les pompe et les tuyaux
je vois les pompe dilaceratrice prevue pour le relevage des eaux usée : non seulement c'est très cher du genre 1500euro mais je ne suis pas sur que ça soit assez solide
quel genre de broyeur y aura il dans cette instalation ? même si c'est trop gros pour moi il sera instructif d'en voir le principe
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L'alimentation de notre système est assez complexe :
- fumier, stocké comme jusque là dans une fumière couverte pour éviter la percolation ; mais durée de stockage fortement réduite ; cela sera digéré +/- en continu et de fait, le stock devrait disparaître...
- déchets verts / tonte de gazon / cultures énergétiques dérobées : ensilage et/ou alimentation continue ; silos en béton ; pas plus d'odeur qu'un silo agricole (ce sont surtout les déchets qui "trainent" et qui fermentent dans des jus qui développent des odeurs ; avec une dalle béton et drainage des eaux, beaucoup moins de problème ; notre zone est déjà "nickel" actuellement - (quand je vois les abords de certains silos !!!)
- déchets de cantine / déchets d'abattoirs et déchets d'industrie agro-alimentaires (graisses de flottaisons, "ratés" et entames de production) : sont traités dans un bâtiment étanche, en dépression, avec traitement de l'air ; le camion entre dans le bâtiment / fermeture de la porte / extraction d'air se met en route ; l'air passe par un "biofiltre" ; ces déchets sont pasteurisés (légalement obligatoire) puis stockés en une cuve en béton fermée pour être injectés au fur et à mesure des besoins...
Pour ces deux derniers points, nous serons "perstataires" pour les structures qui payent actuellement cher pour se débarasser de ces "déchets". Nous avons proposé un marché 50/50...
En revanche, nous "offrons" le digestat aux agriculteurs participant au projet, avec l'idée de réduire la consommation d'engrais chimiques sur la zone. C'est un choix "politique". Nous aurions pu vendre ce digestat, là aussi 50/50 (ramené à l'unité fertilisante, bien entendu).
Nous sommes en limite d'un lotissement. La question des odeurs est donc très sensible.
Normalement, l'espoir est de réduire les émissions d'odeur par rapport à "avant" !!! Un "nez" a été commissionné pour sentir l'endroit avant travaux et reviendra après pour une expertise.
- fumier, stocké comme jusque là dans une fumière couverte pour éviter la percolation ; mais durée de stockage fortement réduite ; cela sera digéré +/- en continu et de fait, le stock devrait disparaître...
- déchets verts / tonte de gazon / cultures énergétiques dérobées : ensilage et/ou alimentation continue ; silos en béton ; pas plus d'odeur qu'un silo agricole (ce sont surtout les déchets qui "trainent" et qui fermentent dans des jus qui développent des odeurs ; avec une dalle béton et drainage des eaux, beaucoup moins de problème ; notre zone est déjà "nickel" actuellement - (quand je vois les abords de certains silos !!!)
- déchets de cantine / déchets d'abattoirs et déchets d'industrie agro-alimentaires (graisses de flottaisons, "ratés" et entames de production) : sont traités dans un bâtiment étanche, en dépression, avec traitement de l'air ; le camion entre dans le bâtiment / fermeture de la porte / extraction d'air se met en route ; l'air passe par un "biofiltre" ; ces déchets sont pasteurisés (légalement obligatoire) puis stockés en une cuve en béton fermée pour être injectés au fur et à mesure des besoins...
Pour ces deux derniers points, nous serons "perstataires" pour les structures qui payent actuellement cher pour se débarasser de ces "déchets". Nous avons proposé un marché 50/50...
En revanche, nous "offrons" le digestat aux agriculteurs participant au projet, avec l'idée de réduire la consommation d'engrais chimiques sur la zone. C'est un choix "politique". Nous aurions pu vendre ce digestat, là aussi 50/50 (ramené à l'unité fertilisante, bien entendu).
Nous sommes en limite d'un lotissement. La question des odeurs est donc très sensible.
Normalement, l'espoir est de réduire les émissions d'odeur par rapport à "avant" !!! Un "nez" a été commissionné pour sentir l'endroit avant travaux et reviendra après pour une expertise.
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Exemple concret de méthanisation agricole à Langolen (29)
10 Oct 2012 enerzine
Cette unité de méthanisation qui vient de démarrer fonctionne à partir des effluents bovins issus de la SCL Odet Lait et de graisse de flottaison provenant de stations de traitement d'industries agroalimentaires situées à proximité.
L'exploitant agricole - Daniel Barré - a précisé dans le journal local que le coût de cet investissement avait été évalué à 2 millions d'euros. Il a bénéficié de subventions de l'Ademe et du Fonds européen de développement régional (Feder) pour un montant global de 320.000 euros, le reste étant financé par un prêt bancaire.
.............
L'installation sera en mesure de valoriser annuellement :
- 4.500 tonnes de lisier de la SCL Odet Lait
- 2.150 t de fumier
- 2.350 t de graisse de flottaison
En contrepartie, elle produira annuellement :
- 777.000 m3 de biogaz
- 1.950 MWh d'énergie électrique
- 2.340 MWh d'énergie thermique dont 1.880 MWh utilisés pour le chauffage de serres
- 6.900 t de digestats liquides et 1.200 t de digestats secs épandus.
...........
http://www.enerzine.com/12/14562+exempl ... n-29+.html
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