Ok !
Did67 a écrit :Non. Les virus, c'est les "rois des escrocs". Ils sont "champions" dans l'art de rentrer dans une cellule et d'en détourner les mécanismes pour se dupliquer...]
Peut-être, mais pas moyen d'y rentrer si l'imperméabilité de la membrane cellulaire est maintenue. Et tu ne donnes aucune argumentation, là...
Did67 a écrit :Les cellules ont des mécanismes de défense, qui reconnaissent plus ou moins bien, plus ou moins vite, la "capsule" du virus. D'où les recombinaisons incessantes pour dérouter cette défens (H1N1, H1N5, etc...)]
Enfin je respecte ton point de vue, mais à priori une bonne partie de la littérature nous dis que les virus ne "
déroutent" pas les défenses immunitaires, puisqu'ils en seraientt incapables (à postériori, c'est une autre paire de manche). Sauf si t'as un lien pour l'étayer (que je lirai attentivement ...) ce sont des combinaisons "fortuites", ou tout au moins circonstancielles (parce que là, il ne faudrait pas tomber dans le panneau de les décrire comme des bactéries, ce qu'elles ne sont pas, et ce que tu voulais éviter).
Did67 a écrit :Donc les virus se sont hyper-spécialisés pour trouver les uns la faille dans tel type de cellules, de tel animal, les autres dans tel autre être vivant, etc... [la majorité des "effets de couleurs tachetées de feuilles" - varités dites variegata - ou de branches tordues chez les végétaux sont des viroses].
Je vois où tu veux en venir mais gare au parallogisme, puisqu'ils en sont à priori incapables. Toujours des combinaisons fortuites, ce qui fait penser qu'ils seraient spécialisés, c'est le fait qu'ils soient si proches de nous, car faisant partie de notre propre génome (sauf erreur, c'est l'hypothèse la plus plausible). Après, la barrière immunitaire tombera vers les maillons faibles, ce qui ne signifiera toujours pas la preuve d'une "attaque ciblée", puisque l'on comprend immédiatement pourquoi.
Did67 a écrit :C'est dans ce sens que je dis qu'ils sont plus ou moins "agressif" pour tel ou tel être, tel homme par ex ! C'est juste qu'ils ont le bon passe ou la bonne pince monseigneur pour "pêter" les serrures en question...
Oui et non, mais ça c'est après. Bref, je comprends toujours ton point, mais si on le voit autrement: ils ne font pas "pêter" les serrures, mais leur seule présence explose les combinaisons ADN ou ARN de la cellule. Car d'après ce que je sais, ils acquièrent leur potentiel (pour certains) à cause d'un mécanisme de défense intrinsèque mis à bas (la barrière de la membrane cellulaire tombe, une autre prend le relais... et tout ça à cause de la surcharge de l'organisme, et de façon concomitante le déséquilibre acide-base ou quelque chose). Le virus est utile, puisqu'il active les défenses immunitaires, suite à la perte de l'imperméabilité de la cellule. C'est donc la réaction qui s'en suit qui permet (ou non) à l'organisme de retrouver ses variables d'ajustement. Le stress subit faisant monter la température interne, les cellules retrouvent leur équilibre (ou pas, ça dépend de la charge virale, du "terrain" etc...)
Did67 a écrit :Après, l'impact que cela a sur l'homme va dépendre du tissus attaqué: l'herpès qui fera un "bouton de fièvre" sera moins "toxique" pour l'hôte que le virus de l'hépatite (qui s'attaque à un organe sensible... sans être normalement mortel, mais dans une forme latente peut se révéler cancrigène 20 ou 30 ans après).
1) Non, un virus n'attaque rien, ce n'est pas une bactérie: ça c'est sûr.
2) Tu ne veux pas plutôt dire: cancérigène ?
3) Tu ne pouvais pas choisir un contre exemple meilleur que l'hépatite, puisque c'est le foie qui est touché (l'éternel opposition entre médecine orthodoxe "dite de pompier", et médecine de terrain "dite préventive"). Ce qui en dit long sur la façon dont fonctionne le métabolisme, et qui ne va absolument en direction "d'attaque" mais bien de perte de perméabilité de la membrane cellulaire (foie fatigué, déséquilibre acide-base, digestion flagada par putréfaction
and so on...), Prouvé sur des expériences faites sur les souris blanche femelle de race pure (fournies par l'Institue Pasteur).
Autrement ça revient plutôt à dire, de l'oeuf ou de la poule, qui était là en premier.? Question vache, car les virus étaient là depuis le tout début! A moins que tu aies une thèse pour nous dire comme un virus ciblerait telle ou telle partie du corps humain (attention il y a un piège...)
Did67 a écrit :Donc il faut croiser deux choses :
a) "agressivité" : des virus qui ont comme "stratégie" d'être plus ou moins destructeurs des cellules qu'ils infestent (les uns font un peu de dégâts ; les autres "explosent" complètement les cellules).
C'est peut-être ta façon de voir ça, mais ce n'est pas celle de la médecine orthomoléculaire, ni celle des biologistes!
Did67 a écrit :b) le tissus ciblés, qui est plus ou moins "vital" pour l'hôte...
Nous y voilà... Tu noteras que j'avais anticipé ce point, ce n'est pas dû au hasard.
Did67 a écrit :Toutes les combinaisons sont dans la nature depuis le voirus "soft" sur un "tissus" peu sensible, jusqu'au virus très agressif sur un tissus vital... (nerfs - rage !).
Et alors? Qu'est-ce que cela prouve stp?
Did67 a écrit :Et il faudrait encore différencier la stratégie de propagation retenue par le virus : celui qui passera par un vecteur "piqueur" (dengue) se répandra moins vite que celui qui passera par goutelettes dans l'air (grippe)... Cela jouera sur la dynamique de l'épidémie..
C'est facile à vérifier, du moment qu'il n'y en a pas "à priori". En amont, dès le dérèglement de la cellule, c'est une autre affaire... Et là il faut prouver qui est qui et qui fait quoi, hé héé...
Did67 a écrit :Ce que je veux dire, c'est que c'est un monde extrêmemnt complexe et je me garderai de donner des "recettes" à partir de là.
c'est selon, alors...
Did67 a écrit :Je soigne mes grippes au "grog".
T'as encore des grippes toi? Ne serait-ce donc pas que tu serais en déficit immunitaire chronique! Quelques allergies passagères?
La dernière que j'ai eu remonte à il y a 15 ans (environ)... Par contre, je fais gaffe à ne pas attraper froid!
Did67 a écrit :Mon Plasmodium falciparum (palu mortel), cela a été de la chimie par intraveineuse..
Aucune idée, je ne connais pas. Quelle préparation s'il te plait?
Did67 a écrit :L'hépatite, par la diète.
...Forcément... Même si présenté comme ça c'est indiscutable que ça marche, mais l'approche (diète donc privation) est discutable!
Did67 a écrit :La rougeole était une maladie banale, avec, dans un faible pourcentage, des complications. Quasiment éradiquée chez nous (grâce aux vaccins, n'en déplaise aux "anti" !]. En Afrique, j'ai vu la moitié des enfants disparaitre [mourrir] dans les villages dans lesquels je travaillais suite à une épidémie ! [années 80].
De mon temps, on s'arrangeait plutôt de dire qu'il était bon qu'un gosse fasse sa varicelle et sa rougeole, puisque
"c'était comme cela qu'il construisait son immunité". La vaccination a gâché les chances que celle-ci puisse s'établir comme il se devrait. C'est bien dommage.
Did67 a écrit :[PS : je n'ai pas connaissance de médecin qui se soit injecté le virus d'Ebola ; cela a existé pour le SIDA ; à noter que la stratégie de ce virus très "extrémiste - rapidement mortel - est perdante ; il tue ses hôtes trop vite ; du coup, il n'a jamais réussi à "prospérer" - et heureusement ; il semblerait qu'il se maintienne dans des populations de singe qui 'ne meurent pas ??? Donc même pour un virus, tout n'est pas facile ; il faut être "agressif", mais pas trop non plus !]
Pourquoi s'évertuer à penser qu'un virus puisse "avoir des stratégies", être "agressif", en raisonnant comme si c'était une bactérie. Mais bon, je ne voudrais nullement
influencer personne.
Tiens, tiens, d'ailleurs ça me fait penser au nom d'une souche de virus appelée "
influenza", le secteur des vaccin se protège comme il le peut...