A propos de la maladie de Lyme (Borréliose)

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
janic
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par janic » 09/08/13, 14:04

Un Herpès est chiant, mais bénin. La fièvre d'Ebola, je ne soignerais pas avec une goutte de citron ! [d'ailleurs, il n'y a pas de soins ; on protège le personnel soignant]
I! faut savoir si l'on parle de bactérie ou de virus: en l'occurence ce serait valable pour des bactéries, il existe d'autres moyens pour les virus.
Pour Ebola, on trouve sur Wikipedia " Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires. Le virus zaïrois semble plus dangereux que le virus soudanais, avec une mortalité atteignant de 60 à 90 % des cas[4]." qu'en est-il pour les 10 à 40% pour le plus dangereux et surtout, tous ceux qui ont été mordus développent-ils cette maladie?
On voit que ce n'est pas simple!
David Servan Schreiber cite dans son livre le cas de souris infectées par des doses de cancers injectées et qui toutes meurent plus ou moins rapidement, mais une souris résiste anormalement, on lui injecte une dose mortelle de 10 fois, puis 100 fois et même 1.000 fois et elle manifeste une santé éclatante malgré ces doses mortelles et ses descendants ont la même résistance.
Le fameux terrain déja cité!
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Obamot
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par Obamot » 09/08/13, 14:49

Did67 a écrit :Un Herpès est chiant, mais bénin. La fièvre d'Ebola, je ne soignerais pas avec une goutte de citroSalut Did"n ! [d'ailleurs, il n'y a pas de soins ; on protège le personnel soignant]

Salut Did", ça c'est clair que oui, l'immunité de l'organisme est un ensemble de choses et notamment un bon "mix alimentaire". La goutte de citron ne suffit pas. Mais je ne crois pas que ce soit ça qu'a voulu dire Janic (puisqu'il part du principe d'un corps "sain"), alors dans ce cas là, le jus de citron sert de catalyseur, et alors oui, il est efficace (voir les travaux de Linus Pauling et suivants...). Honnêtement je n'ai pas essayé ce jus tout seul, puisqu'il faudrait en consommer des quantités importantes pour arriver à plus d'un mg requis lorsque l'on est malade (à répartir dans la journée). Et je voudrais encore moins essayer avec cette saleté d'Ebola! Le problème avec l'Afrique, c'est la malnutrition endémique, donc il est difficile de juger si des populations pourraient être plus résistantes, si elles étaient nourries correctement. En principe oui, mais je ne serais pas assez fou pour m'inocculer un virus afin de prouver cette théorie: certains médecins l'ont déjà fait, cepentant.

Did67 a écrit :En effet, il était utile de faire le point entre virus et bactéries. La borelliose de Lyme est une bactérie.

Maintenant ceci étant posé, il y a en effet une gradation dans 'agressivité des virus en soi (indépendamment des réactions différentes des individus en fonction de leur état de santé générale, l'état de leur système immunitaire et l'empreinte laissée par des "attaques" antérieurs - immunisation).


Mmmmh pour les bactéries oui, mais pour les virus je ne suis pas sûr que l'on puisse dire ça comme ça! Vu que les virus n'ont intrinsèquement "aucune agressivité". C'est plutôt la gradation de la réponse immunitaire qui varie d'un individu à l'autre -- à mon humble avis -- et bien sûr, non pas indépendamment mais en fonction de leur réaction différenciée. Nuance! Puisque leur virulence dépend de la charge virale, et donc directement de la réponse immunitaire. Mais je peux me tromper.
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par Did67 » 09/08/13, 17:27

Non. Les virus, c'est les "rois des escrocs". Ils sont "champions" dans l'art de rentrer dans une cellule et d'en détourner les mécanismes pour se dupliquer...

Les cellules ont des mécanismes de défense, qui reconnaissent plus ou moins bien, plus ou moins vite, la "capsule" du virus. D'où les recombinaisons incessantes pour dérouter cette défens (H1N1, H1N5, etc...)

Donc les virus se sont hyper-spécialisés pour trouver les uns la faille dans tel type de cellules, de tel animal, les autres dans tel autre être vivant, etc... [la majorité des "effets de couleurs tachetées de feuilles" - varités dites variegata - ou de branches tordues chez les végétaux sont des viroses].

C'est dans ce sens que je dis qu'ils sont plus ou moins "agressif" pour tel ou tel être, tel homme par ex ! C'est juste qu'ils ont le bon passe ou la bonne pince monseigneur pour "pêter" les serrures en question...

Après, l'impact que cela a sur l'homme va dépendre du tissus attaqué : l'herpès qui fera un "bouton de fièvre" sera moins "toxique" pour l'hôte que le virus de l'hépatite (qui s'attaque à un organe sensible... sans être normalement mortel, mais dans une forme latente peut se révéler cancrigène 20 ou 30 ans après).

Donc il faut croiser deux choses :

a) "agressivité" : des virus qui ont comme "stratégie" d'être plus ou moins destructeurs des cellules qu'ils infestent (les uns font un peu de dégâts ; les autres "explosent" complètement les cellules)

b) le tissus ciblés, qui est plus ou moins "vital" pour l'hôte...

Toutes les combinaisons sont dans la nature depuis le voirus "soft" sur un "tissus" peu sensible, jusqu'au virus très agressif sur un tissus vital... (nerfs - rage !)

Et il faudrait encore différencier la stratégie de propagation retenue par le virus : celui qui passera par un vecteur "piqueur" (dengue) se répandra moins vite que celui qui passera par goutelettes dans l'air (grippe)... Cela jouera sur la dynamique de l'épidémie.

Ce que je veux dire, c'est que c'est un monde extrêmemnt complexe et je me garderai de donner des "recettes" à partir de là. Je soigne mes grippes au "grog". Mon Plasmodium falciparum (palu mortel), cela a été de la chimie par intraveineuse. L'hépatite, par la diète.

La rougeole était une maladie banale, avec, dans un faible pourcentage, des complications. Quasiment éradiquée chez nous (grâce aux vaccins, n'en déplaise aux "anti" !]. En Afrique, j'ai vu la moitié des enfants disparaitre [mourrir] dans les villages dans lesquels je travaillais suite à une épidémie ! [années 80]

[PS : je n'ai pas connaissance de médecin qui se soit injecté le virus d'Ebola ; cela a existé pour le SIDA ; à noter que la stratégie de ce virus très "extrémiste - rapidement mortel - est perdante ; il tue ses hôtes trop vite ; du coup, il n'a jamais réussi à "prospérer" - et heureusement ; il semblerait qu'il se maintienne dans des populations de singe qui 'ne meurent pas ??? Donc même pour un virus, tout n'est pas facile ; il faut être "agressif", mais pas trop non plus !]
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par janic » 09/08/13, 18:10

obamot bonjour
Honnêtement je n'ai pas essayé ce jus tout seul, puisqu'il faudrait en consommer des quantités importantes pour arriver à plus d'un mg requis lorsque l'on est malade (à répartir dans la journée).
je n'indiquais que quelques gouttes sur la partie mordue par le tique. Pour le reste c'est effectivement une question de "corpore sano".

did67 bonjour
La rougeole était une maladie banale, avec, dans un faible pourcentage, des complications. Quasiment éradiquée chez nous (grâce aux vaccins, n'en déplaise aux "anti" !].

pour ne pas "polluer" ce sujet, je déplace ce point sur le sujet concerné, pour démontrer chiffres officiels en main que ce point est inexact.
En Afrique, j'ai vu la moitié des enfants disparaitre [mourrir] dans les villages dans lesquels je travaillais suite à une épidémie ! [années 80]

comme le souligne Obamot, il ne faut pas comparer notre société nantie à haut taux d'hygiène et des pays comme l'Afrique à faible taux d'hygiène et à bas revenu et donc malnutrition.
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par Obamot » 10/08/13, 01:13

Ok !

Did67 a écrit :Non. Les virus, c'est les "rois des escrocs". Ils sont "champions" dans l'art de rentrer dans une cellule et d'en détourner les mécanismes pour se dupliquer...]

Peut-être, mais pas moyen d'y rentrer si l'imperméabilité de la membrane cellulaire est maintenue. Et tu ne donnes aucune argumentation, là...

Did67 a écrit :Les cellules ont des mécanismes de défense, qui reconnaissent plus ou moins bien, plus ou moins vite, la "capsule" du virus. D'où les recombinaisons incessantes pour dérouter cette défens (H1N1, H1N5, etc...)]

Enfin je respecte ton point de vue, mais à priori une bonne partie de la littérature nous dis que les virus ne "déroutent" pas les défenses immunitaires, puisqu'ils en seraientt incapables (à postériori, c'est une autre paire de manche). Sauf si t'as un lien pour l'étayer (que je lirai attentivement ...) ce sont des combinaisons "fortuites", ou tout au moins circonstancielles (parce que là, il ne faudrait pas tomber dans le panneau de les décrire comme des bactéries, ce qu'elles ne sont pas, et ce que tu voulais éviter).

Did67 a écrit :Donc les virus se sont hyper-spécialisés pour trouver les uns la faille dans tel type de cellules, de tel animal, les autres dans tel autre être vivant, etc... [la majorité des "effets de couleurs tachetées de feuilles" - varités dites variegata - ou de branches tordues chez les végétaux sont des viroses].

Je vois où tu veux en venir mais gare au parallogisme, puisqu'ils en sont à priori incapables. Toujours des combinaisons fortuites, ce qui fait penser qu'ils seraient spécialisés, c'est le fait qu'ils soient si proches de nous, car faisant partie de notre propre génome (sauf erreur, c'est l'hypothèse la plus plausible). Après, la barrière immunitaire tombera vers les maillons faibles, ce qui ne signifiera toujours pas la preuve d'une "attaque ciblée", puisque l'on comprend immédiatement pourquoi.

Did67 a écrit :C'est dans ce sens que je dis qu'ils sont plus ou moins "agressif" pour tel ou tel être, tel homme par ex ! C'est juste qu'ils ont le bon passe ou la bonne pince monseigneur pour "pêter" les serrures en question...

Oui et non, mais ça c'est après.  Bref, je comprends toujours ton point, mais si on le voit autrement: ils ne font pas "pêter" les serrures, mais leur seule présence explose les combinaisons ADN ou ARN de la cellule. Car d'après ce que je sais, ils acquièrent leur potentiel (pour certains) à cause d'un mécanisme de défense intrinsèque mis à bas (la barrière de la membrane cellulaire tombe, une autre prend le relais... et tout ça à cause de la surcharge de l'organisme, et de façon concomitante le déséquilibre acide-base ou quelque chose). Le virus est utile, puisqu'il active les défenses immunitaires, suite à la perte de l'imperméabilité de la cellule. C'est donc la réaction qui s'en suit qui permet (ou non) à l'organisme de retrouver ses variables d'ajustement. Le stress subit faisant monter la température interne, les cellules retrouvent leur équilibre (ou pas, ça dépend de la charge virale, du "terrain" etc...)

Did67 a écrit :Après, l'impact que cela a sur l'homme va dépendre du tissus attaqué: l'herpès qui fera un "bouton de fièvre" sera moins "toxique" pour l'hôte que le virus de l'hépatite (qui s'attaque à un organe sensible... sans être normalement mortel, mais dans une forme latente peut se révéler cancrigène 20 ou 30 ans après).

1) Non, un virus n'attaque rien, ce n'est pas une bactérie: ça c'est sûr.
2) Tu ne veux pas plutôt dire: cancérigène ?
3) Tu ne pouvais pas choisir un contre exemple meilleur que l'hépatite, puisque c'est le foie qui est touché (l'éternel opposition entre médecine orthodoxe "dite de pompier", et médecine de terrain "dite préventive"). Ce qui en dit long sur la façon dont fonctionne le métabolisme, et qui ne va absolument en direction "d'attaque" mais bien de perte de perméabilité de la membrane cellulaire (foie fatigué, déséquilibre acide-base, digestion flagada par putréfaction and so on...), Prouvé sur des expériences faites sur les souris blanche femelle de race pure (fournies par l'Institue Pasteur).
Autrement ça revient plutôt à dire, de l'oeuf ou de la poule, qui était là en premier.? Question vache, car les virus étaient là depuis le tout début! A moins que tu aies une thèse pour nous dire comme un virus ciblerait telle ou telle partie du corps humain (attention il y a un piège...)

Did67 a écrit :Donc il faut croiser deux choses :
a) "agressivité" : des virus qui ont comme "stratégie" d'être plus ou moins destructeurs des cellules qu'ils infestent (les uns font un peu de dégâts ; les autres "explosent" complètement les cellules).

C'est peut-être ta façon de voir ça, mais ce n'est pas celle de la médecine orthomoléculaire, ni celle des biologistes!

Did67 a écrit :b) le tissus ciblés, qui est plus ou moins "vital" pour l'hôte...

Nous y voilà... Tu noteras que j'avais anticipé ce point, ce n'est pas dû au hasard.

Did67 a écrit :Toutes les combinaisons sont dans la nature depuis le voirus "soft" sur un "tissus" peu sensible, jusqu'au virus très agressif sur un tissus vital... (nerfs - rage !).

Et alors? Qu'est-ce que cela prouve stp?

Did67 a écrit :Et il faudrait encore différencier la stratégie de propagation retenue par le virus : celui qui passera par un vecteur "piqueur" (dengue) se répandra moins vite que celui qui passera par goutelettes dans l'air (grippe)... Cela jouera sur la dynamique de l'épidémie..

C'est facile à vérifier, du moment qu'il n'y en a pas "à priori". En amont, dès le dérèglement de la cellule, c'est une autre affaire... Et là il faut prouver qui est qui et qui fait quoi, hé héé...

Did67 a écrit :Ce que je veux dire, c'est que c'est un monde extrêmemnt complexe et je me garderai de donner des "recettes" à partir de là.

:cheesy: c'est selon, alors...

Did67 a écrit :Je soigne mes grippes au "grog".

T'as encore des grippes toi? Ne serait-ce donc pas que tu serais en déficit immunitaire chronique! Quelques allergies passagères?
La dernière que j'ai eu remonte à il y a 15 ans (environ)... Par contre, je fais gaffe à ne pas attraper froid!

Did67 a écrit :Mon Plasmodium falciparum (palu mortel), cela a été de la chimie par intraveineuse..

Aucune idée, je ne connais pas. Quelle préparation s'il te plait?

Did67 a écrit :L'hépatite, par la diète.

...Forcément... Même si présenté comme ça c'est indiscutable que ça marche, mais l'approche (diète donc privation) est discutable! 

Did67 a écrit :La rougeole était une maladie banale, avec, dans un faible pourcentage, des complications. Quasiment éradiquée chez nous (grâce aux vaccins, n'en déplaise aux "anti" !]. En Afrique, j'ai vu la moitié des enfants disparaitre [mourrir] dans les villages dans lesquels je travaillais suite à une épidémie ! [années 80].

De mon temps, on s'arrangeait plutôt de dire qu'il était bon qu'un gosse fasse sa varicelle et sa rougeole, puisque "c'était comme cela qu'il construisait son immunité". La vaccination a gâché les chances que celle-ci puisse s'établir comme il se devrait. C'est bien dommage.

Did67 a écrit :[PS : je n'ai pas connaissance de médecin qui se soit injecté le virus d'Ebola ; cela a existé pour le SIDA ; à noter que la stratégie de ce virus très "extrémiste - rapidement mortel - est perdante ; il tue ses hôtes trop vite ; du coup, il n'a jamais réussi à "prospérer" - et heureusement ; il semblerait qu'il se maintienne dans des populations de singe qui 'ne meurent pas ??? Donc même pour un virus, tout n'est pas facile ; il faut être "agressif", mais pas trop non plus !]
:cheesy:
Pourquoi s'évertuer à penser qu'un virus puisse "avoir des stratégies", être "agressif", en raisonnant comme si c'était une bactérie. Mais bon, je ne voudrais nullement influencer personne.
Tiens, tiens, d'ailleurs ça me fait penser au nom d'une souche de virus appelée "influenza", le secteur des vaccin se protège comme il le peut...
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par janic » 10/08/13, 08:03

PS : je n'ai pas connaissance de médecin qui se soit injecté le virus d'Ebola ; cela a existé pour le SIDA
je n'avais pas tilté tout de suite, mais comment peut-on s'injecter un syndrôme?Et s'il s'agit du VIH: comment peut-on s'injecter un virus que personne n'a trouvé? Ce serait comme s'injecter un virus de l'alcoolisme lequel est bien un syndrôme mais sans virus, ni bactérie d'ailleurs!
Mais celà nous éloigne des tiques (c'est un tic que de dévier constamment! :cheesy: désolé je n'ai pas trouvé mieux! 8) )
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par Did67 » 10/08/13, 09:06

1) NOn, je n'ai ni "citation" toutes prêtes, ni référence. Un "vieux fond de culture géréale biologique".

2) Sur le traitement de mes palus (j'ai dit que j'en ai eu deux fois, en fait cétait trois fois). Le traitement a varié chaque fois. Une fois quinine en intra-veineuse + une molécule dont j'ai oublié le nom : là, j'étais à l'article de la mort, car j'ai mpis du temps à rejoindre l'hôpital. J'étais quasiment inconsciente et deshydraté en arrivant... D'où traitement de cheval immédiat ; le palu faisait un cycle d eplus et il m'explosait trop de globules pour que je survive. Une autre fois, cette molécule seule. Et la première fois, nivaquine par voie orale à haute dose (la nivaquine se prend aussi en préventif, 1 comprimé par jour).

3) Mes excuses pour avoir prêter une "stratégie" au virus. Les recombinaisons sont le fruit de milliards de multiplication. Idem pour l' "adaptation à tel tissus"...

J'aurais dû écrire, mais c'est long, que parmis les milliards et milliards de recombinaisons, le hasard fait qu'il y en a une qui est intéressante et fait sauter tel ou tel "défence".

4) Base "scientifique" de cela ???? Virus de la grippe, qui est "nouveau" chaque année, tout en restant "virus de la grippe". Il déjoue ainsi les défenses...

5) Oui, n'ayant plus creusé ces questions depuis de sannées, mais connaissances se sont "effritées", devenues lacunaires, voire erronnées...

Je vais donc vous laisser, n'étant pas compétitif !

Le fond de ma pensée, vous l'aurez compris. C'est juste de dire que c'est un peu plus compliqué que "il suffit d'être en bonne santé pour ne pas être malade" !

Je ne suis pas intervenu pour "avoir raison". C'est comme ça que j'ai agi pour moi et mes enfants [je vous épargne l'oedème de Quinck de ma gamine de 2 ans quand l'hôpital le plus proche était à 200 km], c'est tout.
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par janic » 10/08/13, 11:24

Le fond de ma pensée, vous l'aurez compris. C'est juste de dire que c'est un peu plus compliqué que "il suffit d'être en bonne santé pour ne pas être malade" !

oui et non en même temps! La maladie est une réaction défensive de l'organisme face à une agression quelconque. donc n'importe qui agressé par une piqure, une coupure, une intoxication sera automatiquement "malade". La différence se fait dans les capacités réactives de l'organisme et donc du niveau de réponse du système immunitaire. C'est pourquoi face à une épidémie certains ne présenteront quasiment aucun symptôme, d'autres un peu malade, très malade ou en meure.
Les vaccins évoqués et certains médocs (quand il en existe) ne font que fausser les réactions défensives!
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par Obamot » 10/08/13, 11:33

Il faudrait noter aussi une sorte d'effet "mémoire" (des cellules? de l'organisme tout entier?) suite à un stress! Qui agit comme un "chien de garde" mettant en alerte un corps fatigué à la moindre alerte. Si quelqu'un a vu passer des infos là-dessus...

Did67 a écrit :Je ne suis pas intervenu pour "avoir raison" [...] Je vais donc vous laisser, n'étant pas compétitif !

Tout au contraire, j'ai bien apprécié tes observations, parce qu'elles montrent ce que l'information "sanitaire" à une époque, a pu nous inculquer comme idées "borderlines" (c'est pas très juste tout en n'étant pas complètement faux) honnêtement, j'aurais du mal à mettre qui que ce soit en cause.

Did67 a écrit :2) Sur le traitement de mes palus (j'ai dit que j'en ai eu deux fois, en fait cétait trois fois). Le traitement a varié chaque fois. Une fois quinine en intra-veineuse + une molécule dont j'ai oublié le nom : là, j'étais à l'article de la mort, car j'ai mpis du temps à rejoindre l'hôpital. J'étais quasiment inconsciente et deshydraté en arrivant... D'où traitement de cheval immédiat ; le palu faisait un cycle d eplus et il m'explosait trop de globules pour que je survive. Une autre fois, cette molécule seule. Et la première fois, nivaquine par voie orale à haute dose (la nivaquine se prend aussi en préventif, 1 comprimé par jour).

Merci, je note le traitement préventif...! Sûrement très utile à ceux qui doivent se rendre dans ces régions (j'avais pris des tablettes de Nivaquine les deux premières années "au cas où", je me suis fait piquer des dizaines de fois sans jamais rien développer, j'ai donc laissé tombé ensuite. Mais je ne saurais donner d'explication.)

Did67 a écrit :3) Mes excuses pour avoir prêter une "stratégie" au virus. Les recombinaisons sont le fruit de milliards de multiplication. Idem pour l' "adaptation à tel tissus"... J'aurais dû écrire, mais c'est long, que parmis les milliards et milliards de recombinaisons, le hasard fait qu'il y en a une qui est intéressante et fait sauter tel ou tel "défense"... Base "scientifique" de cela ???? Virus de la grippe, qui est "nouveau" chaque année, tout en restant "virus de la grippe". Il déjoue ainsi les défenses...

Pas mieux...

Did67 a écrit :Oui, n'ayant plus creusé ces questions depuis de sannées, mais connaissances se sont "effritées", devenues lacunaires, voire erronnées...

Oui, mais toi au moins, je l'ai déjà relevé, tu es un interlocuteur intellectuellement honnête, alors ça pardonne tout. Et même, comme dit par MP, c'est inspirant car on sait que l'on ne sera pas "brimé" ensuite.

Did67 a écrit :Le fond de ma pensée, vous l'aurez compris. C'est juste de dire que c'est un peu plus compliqué que "il suffit d'être en bonne santé pour ne pas être malade" !

Elle est bien, bonne cette lapalissade, mais c'est tellement vrai. Je vais me la resservir un jour, au premier degré! Car au fond on pourrait aussi dire que finalement: «c'est aussi simple que ça...». Pourquoi non?
Puisque au final, tout dépend de ce qu'«être en bonne santé» signifie, amha.

[ :lol: ] Image
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par Did67 » 10/08/13, 12:30

Juste toujours sur le palu : ayant fait le choix de vivre au "long cours" en Afrique, j'ai décidé de ne pas prendre de traitements préventifs (les enfants, en bas âge, en prenait car comme on vivait ne brousse, un palu, chez un enfant en bas âge de "souche blanche", cela peut le "balayer" avant d'avoir atteint l'hôpital ! - neuro-palu = quand le Plasmodium se fout direct dans le système nerveux).

Donc le 1er élément de tout, c'est les mesures prophylactiques : rentrer à la tombée de la nuit /moustiquaires / désinsectisation régulières / vêtemnt longs et répulsifs... Je n'ai jamais chopé, en 12 ans, de palu,n dans ma "vie normale". Mes palu sont tous liés à des missions en pleine brousse, des voyages, des déplacements professionnels avec "campement en brousse" sans toujours la logistique (pas de tentes, moustiquaire mise trop tard, trouée...).

Ma femme et mes enfants n'ont jamais eu de palu... juste avec ça.

On peut se faire piquer des milliers de fois. Comme pour la borreliose (pour y revenir), toutes les piqures sont loin d'être infectantes. Selon le niveau sanitaire de la populmation, la saison (des pluies, saison sèche), les moustiques sont plus ou moins nombreux et eux-mêmes plus oiu moins contaminés (porteur du Plasmodium). Ils piquent pour le sang. Pas pour infester quelqu'un. Ils peuevnt, s'ils ont piqué auparavant une personne porteuse du Plasmodium, être contaminant (si enocre chez eux aussi, la Plasmodium est au stade "convenable")...

Ce sont donc des probablités, plus ou moins grandes, dans une zone donnée... On peut avoir de la chance et être piqué mille fois sans rien. Et pas de chance, avec quelques piqures l'être !

[NB : aujourd'hui, la nivaquine a été tellement utilisée que le Plasmodium a développé de la résistance quasiment partout. Donc ce n'est plus une protection "garantie", même si là encore, toutes les souches de Plasmodium n'ont pas acquises, par "hasard" des recombinaisons génétiques / mutations, cette résistance ! Enfin, cje te parle d'il y a vingt ans. Je ne connais plus l'état actuel de ce sujet... On recommandait alors de prendre quand même car sous nivaquine, aucun cas de neuro-palu n'avait alors été observé... Or, c'est cela qui peut "mortellement foudroyant". Le dernier médicamnt efficace qui sortait alors était un extrait d'une plante, l'armoise. La nivquine est aussi un dérivé - enfin, une copie modifiée - d'une molécule naturelle, la quinine]
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