Alimentaire, le jeûne: possibilités et limites sur la Santé

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
janic
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par janic » 23/02/12, 17:02

obamot bonjour
Pas vraiment ça dans les faits. La solution d'acides gras injectée à l'aide d'une seringue, est faite APRÈS tout le cycle du lavement. C'est plutôt un coup de pouce prodigué à l'organisme, pour l'aider à reconstituer l'étanchéité de la membrane intestinale. C'est donc probablement conseillé dans tous les cas (faudrait vérifier, mais je crois qu'il n'y a aucune contre-indication, vu que l'huile de tournesol n'est rien d'autre qu'un aliment en tant que tel, hautement profitable pour l'organisme).

Ca m'aurait paru plus logique un lavement avec une émulsion eau+huile qui permettrait une évacuation plus sure qu'avec de l'eau seulement. Mais du moment que cela marche: pourquoi pas!
Évidemment qu'en cas de pathologie grave et/ou chronique, c'est au médecin de dire ce qu'il faut faire. Et si il déconseille, il est peut-être temps de prendre un deuxième avis auprès de l'un de ceux qui encouragent cette pratique (voire plus haut) Car lui seul, saura mettre les bonnes priorités et définir le mode opératoire adapté à chaque cas.

Bien souvent ceux et celles qui ont recours à un jeûne de moyenne ou de longue durée le font parce que toutes les autres techniques ont échoué ou se sont révélées insuffisantes, voire inefficaces et peu de médecins sont habitués à des jeûnes de moyenne et longue durée d'où tous les a priori sur ce sujet et lorsque les jeûneurs ne présentent pas les caractéristiques pathologiques attendues, ils ressortent le fameux discours de l'exception, du "elle a eu de la chance", etc... et par contre montent en épingle les quelques cas ratés (rien ne fonctionne à 100%!) chez les "bricoleurs" du jeûne (comme les jeûnes de contestation sans aucune préparation).
ps: je n'ai pas ouïe dire que des médecins, même bien informés, aient recommandé un jeûne de longue durée pour guérir d'un cancer par exemple (je prends cet exemple supposé extrême car la plupart des personnes considère cette "maladie" comme inguérissable autrement qu'avec radiothérapie, drogues ou opérations mutilantes)
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par Obamot » 23/02/12, 18:36

Les deux cas de réponses à mes citations — bien que nous défendions souvent un paradigme semblable, et c'est ça qui est intéressant — démontrent que tu n'as pas été vraiment examiner mes liens avec soin.

Donc je répondrais par l'affirmative (ce que tu avais déjà relevé à une autre occasion). Oui ces médecins sont rares (et mes liens gagnent à être mieux lus ) :cheesy:
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par janic » 23/02/12, 19:27

Oui ces médecins sont rares (et mes liens gagnent à être mieux lus )
ma petite tête ne se rappelle pas de tout "les ans en sont la cause"! :cheesy: et pis' çà sert pour ceux qui n'ont pas tout lu.
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par Obamot » 24/02/12, 07:19

Les médecins font en principe la balance entre risque VS bénéfices.

Comme ils pratiquent une médecine qui se contente d'éteindre les incendies. Ils visent le risque zéro en n'entrant pas en matière avec les lavements «puisque en l'état ce n'est pas nécessaire»... Comme dans ce paradigme ils ne semblent pas viser la santé à long terme — dont ils estiment, à tort ou à raison, qu'elle ne relève qu'exclusivement des décisions individuelles de prophylaxie — puisque dans la société actuelle: eux n'interviennent que ponctuellement après que l'incendie n'ait couvé.

Ainsi les lavements sont relégués à des opérations purement de facilitation techniques (ou comme lorsque ça commence à être «trop tard» comme pour noter des traces de lésions ou de tumeurs lors d'un transfert barythé, qui est de toute façon en soi un lavement, cherchez l'erreur...)

On ne peut alors que constater que le modèle théorique actuel est un cuisant échec eu égard à la médecine préventive: on marche en grande partie sur la tête!
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par janic » 24/02/12, 08:36

obamot bonjour
On ne peut alors que constater que le modèle théorique actuel est un cuisant échec eu égard à la médecine préventive: on marche en grande partie sur la tête!

Et oui ! Et comme dit la chanson : « il est des choses que les moins de 20 ans (voire plus) ne peuvent pas connaitre ».
Aussi étrange et contradictoire que cela puisse paraitre, cet état de fait est lié à la protection sociale (la SS) qui a désolidarisé l’individu de ses responsabilités en matière de santé et de prévention.
J’ai connu l’époque où, enfants, le recours au médecin était exceptionnel car trop couteux et la plupart des petites misères de l’époque étaient réglées à coups de tisanes, de fumigations, d’enveloppements chauds ou froids, de ventouses, de sangsues, de diète, de lavements, etc…
Qui, parmi nos jeunes et des moins jeunes, est aujourd’hui capable de faire face à ces petits bobos de la vie autrement qu’avec des drogues chimiques ? La SS est devenue la vache à lait dont les cotisations sont réservées aux lobbies pharmaceutiques et autres marchands de « santé »dont sont exclus par exemple, les soins dentaires ou oculaires pourtant aussi, et voire plus, nécessaires que le remboursement d’une boite d’aspirine.
De ce fait on se trouve pris dans une spirale infernale ou plus les gens prennent de médocs et plus ils sont malades et plus ils prennent ces médocs : d’une part parce qu’ils ne connaissent plus rien d’autre et d’autre part parce que puisqu’ils ont cotisé, ils veulent un retour sur investissement. Or plus la consommation de médoc, de chirurgie inutile et autres dépenses sans réelle utilité, augmente et plus les cotisations augmentent aussi, plus les consommateurs consomment et plus les cotisations augmentent encore.
C’est comme le nucléaire où plus il y a d’électricité à bon marché disponible et plus la consommation de celle-ci augmente et plus le nombre de centrales nucléaires s’autojustifie. Le seul moyen de rompre cette spirale infernale c’est de rompre les habitudes de surconsommation médicale et de revenir à des moyens simples et pour autant efficaces en rééduquant les populations (celles qui en prennent conscience bien sûr) ce qui devrait être d’évidence lorsque l’on a une démarche écologique qui ne se limite pas au milieu extérieur.
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par janic » 19/09/13, 17:46

rediffusion sur "le jeûne, une nouvelle thérapie?" sur arte ce soir à 20h50
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par bmag » 19/09/13, 18:05

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pas de quoi!
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