Pas vraiment, du fait qu'il était amputé de deux cylindres, il était mal équilibré à bas régimes *. On en avait discuté longuement avec monsieur Condrillier (un sorcier niçois du rallye) qui lui avait finalement préféré un 4 cylindres bien nourri et plus léger. Par contre en "high level compétitions", ils sont arrivés à bien le faire fonctionner.Christophe a écrit :Tu rigoles, c'était un bon moteur bien né (au sens mécanique) puisqu'il a été produit 20 ans et a équipé les haut de la gamme de beaucoup de marques et une variante compet à pas loin de 1000 cv (pas longtemps)...
Ps: 130cv pour la de Lorean, aux states, c'était un peu faiblard.
* Philippe Coignard qui, dans son ouvrage Peugeot V6 – 50 ans de prestige et de victoires (éditions E.T.A.I.), apporte un éclairage lumineux au problème : « Il tombe sous le sens que, dans le cas d’un moteur à six cylindres, un fonctionnement « rond » et harmonieux ne peut être obtenu que par une répartition des temps moteurs tous les 120° (un cycle complet correspondant à deux tours de vilebrequin de 720° : 6 = 120°). Dans le cas présent, il ne s’agit pas de cela ; on peut percevoir à l’oreille ce son bizarre et discordant lié à l’irrégularité des explosions, il n’est évidemment plus audible dès que le régime s’élève. »