FranceSoir a donc analysé dans le moindre détail tous les aspects de cette pandémie. Inversement, voici venue l’heure d’effectuer une synthèse simple afin de comprendre tous ces événements à l’échelle du macrocosme : du début de l’épidémie, jusqu’au vaccin et au passe sanitaire, en passant par les traitements ; le rôle des différents acteurs, citoyens, médecins et institutions.
Un nouveau virus.
Ce virus est t-il naturel (hypothèse de l'origine de la contamination par le pangolin), ou artificiel (singulière présence d'un laboratoire étudiant les coronavirus à Wuhan ; particularités du virus, avec un site de clivage de la furine brevetée au sein de la protéine spike) ; en ce cas, la diffusion aurait t-elle été accidentelle ou intentionnelle ? Nul ne peut actuellement apporter de réponse à cette question.
Traitements : un sabordage organisé
Rapidement, le professeur Raoult a été porteur d'espoir en proposant un traitement curatif associant hydroxychloroquine et azithromycine. Des études chinoises préliminaires ont montré une efficacité de l'hydroxychloroquine ; une première étude de l'IHU de Marseille a ensuite confirmé ces résultats, montrant une diminution du portage viral sous traitement, puis une diminution de mortalité sur plusieurs milliers de patients et en EHPAD. Ces études observationnelles ont été conspuées (car non randomisées), le professeur Raoult insulté et ravalé au rang de charlatan, par des médecins "twitter" et "plateaux TV" se réclamant d'une mouvance sectaire et dogmatique dénommée "No Fake Med", véritables terroristes intellectuels. Ces derniers souhaitaient tirer au sort les malades afin de les séparer en deux groupes, ceux bénéficiant du traitement, et ceux recevant un placebo, procédure éthiquement insoutenable.
Traitements : des études frauduleuses
Enumérons simplement les principaux scandales des études concluant en l'inefficacité du traitement du professeur Raoult :
- des traitements administrés trop tardivement, en phase inflammatoire chez des patients hospitalisés, alors qu'il est évident que l’hydroxychloroquine et l’azithromycine doivent être administrées le plus précocement possible, pendant que le virus se multiplie (phase virale). Lisez cet article paru dans Archives of Microbiology and Immunology répondant à l’étude Discovery :
https://www.fortunejournals.com/article ... oquine.pdf- l’association hydroxychloroquine et azithromycine n’a pas été, le plus souvent, évaluée (les études ne s’intéressant qu’à l’hydroxychloroquine en monothérapie), alors que l’azithromycine possède un effet anti-viral bien connu des infectiologues.
- des erreurs statistiques, par exemple dans la méta-analyse de Fiolet et al ; voir sur le site pubpeer et certaines lettres à l'éditeur
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articl ... f/main.pdf . La méta-analyse a été revisitée et les conclusions sont diamétralement opposées :
https://www.fortunejournals.com/article ... tients.pdf- les fraudes de la méta-analyse de Fiolet et al : nous noterons que les auteurs de cette méta-analyse ont présenté un comportement singulier : le Dr Nathan Peiffer-Smadja a été rajouté sur la version finale alors qu'il n'était pas sur le pré-print ! À l’évidence, il y a de plus, une forte suspicion de fraude à PROSPERO
https://www.crd.york.ac.uk/prospero/ PROSPERO est un organisme inscrivant les méta-analyses avant que le travail soit effectué, afin d'éviter certains biais.