Concombres espagnols infectés mortels (Allemagne, ailleurs?)

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
dedeleco
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par dedeleco » 12/06/11, 22:41

Euh c'est quoi le protocole HACCP ?


réponse google à :
protocole HACCP wiki

système HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_de ... C3%AEtrise


Et TEPCO ne l'a pas respecté !!

Ni l'industrie nucléaire qui aurait conclu à l'impossibilité d'être infaillible à perpétuité pour des risques immenses inaceptables polluant toute la terre pour des millénaires et qui font évacuer des régions entières aussi à perpétuité sur bien plus qu'une vie humaine !!!!

Pourtant une quasi évidence :

Le système d'analyse des dangers - points critiques pour leur maîtrise, en abrégé système HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), est une méthode de maîtrise de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires élaborée aux États-Unis d'Amérique par un laboratoire dépendant de la NASA avec le concours de la firme Pillsbury dès 1959 dont l'objectif est la prévention, l'élimination ou la réduction à un niveau acceptable de tout danger biologique, chimique et physique. Pour ce faire, la démarche consiste en une analyse des dangers permettant la mise en place de points critiques où il est possible de les maîtriser. Élaboré par des experts grâce à une collaboration internationale au fil des ans, l'HACCP est un bon exemple de « norme » qui s'est développé à côté des États et des administrations réglementaires qui l'ont ensuite adopté. De fait, cet outil qui est devenu un standard ou plus précisément une norme-concept, et non pas une norme au sens français du terme, est désormais imposée par les différents règlements des autorités européennes pour l'hygiène des aliments...
La méthode HACCP repose sur les sept principes suivants : i) identifier, ii) évaluer et iii) décrire des mesures de maîtrise

* Principe 1 : procéder à une analyse des dangers.
* Principe 2 : déterminer les points critiques pour la maîtrise (CCP : Critical Control Point).
* Principe 3 : fixer le ou les seuil(s) critiques(s).
* Principe 4 : mettre en place un système de surveillance des limites critiques permettant de s'assurer que les CCPs maîtrisent effectivement les dangers.
* Principe 5 : déterminer les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu'un CCP donné n'est pas maîtrisé.
* Principe 6 : appliquer des procédures de vérification afin de confirmer que le système HACCP fonctionne efficacement.
* Principe 7 : constituer un dossier dans lequel figurent toutes les procédures et tous les relevés concernant ces principes et leur mise en application.

La méthode HACCP permet une certaine vigilance en identifiant des étapes où il existe un danger de contamination.


Ne votez pas pour ceux qui veulent encore développer le nucléaire, comme Chevénement en ce moment sur l'A3, sous prétexte que Fukushima est un accident naturel exceptionnel impossible en France !!
Sidérant !!
Ignorant les progrès possibles, dans un immobilisme criminel !!
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dedeleco
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par dedeleco » 16/06/11, 00:19

Bilan 38 morts
Dernière édition par dedeleco le 16/06/11, 21:07, édité 1 fois.
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Christophe
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par Christophe » 16/06/11, 19:57

Décidement...l'Allemagne a la poisse...

http://www.francesoir.fr/actualite/soci ... 10597.html

Bactérie E.coli : Méfiez-vous de la viande dans le hard discount

Dans les 1.600 magasins Lidl de France, les lots de steaks hachés incriminés ont été retirés des rayons. Une affaire sanitaire qui soulève de nouvelles interrogations concernant l'achat de viandes dans les magasins hard discount.
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par dedeleco » 16/06/11, 21:12

Sur A2, en ce moment, Envoyé spécial, fast food à fast business, qui mentent sur l'hygiène, (cam cachée), remballent, ne font pas attention à la viande périmée qui pue, et intoxiquent leurs clients avec de belles diarrhées collectives !!
Fast évacuation des toxines !!

Conclusion, faîtes vos sandwichs vous même !!
pain chez le boulanger, jambon bio, etc... en mangeant moins volumineux et gras !!
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netshaman
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par netshaman » 02/07/11, 15:41

Moi pour ma part j' ai une autre theorie.

Je me disais que cela pouvait etre du aux radiations de tchernobyl qui auraient fait muter la bacterie en question.

Il existe aussi une possibilite que d' une facon inconnue cette bacterie presente naturellement sur les legumes ait ete contaminee par un gene etranger venu d' OGM .
Ben oui, n' oublions pas que le soja transgenique est fait a partir d' un gene d' une bacterie !
Et qu' il est prouve indeniablement que le materiel genetique peut se tranmettre d' une plante a un animal !
La preuve en est avec les champs de soja OGM envahis par l' amarante qui est devenue resistante elle aussi au glyphosate grace a un trasfert genetique.

Saura t-on vraiment ce qu' il en est un jour ?
Peut etre dans 20 ans ... comme pour certaines affaires passées ... revelees qu' aujourd'hui ?
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par dedeleco » 02/07/11, 16:16

La nature est bien plus efficace que nos laboratoires, vu tout ce que nous ignorons sur la vie et les capacités d'adaptation rapides qu'elle a !!
Donc un élevage de porcs et vaches traités aux antibiotiques, détergents, etc.. qui chie sur les graines à germer suffit à mon avis, en Chine !!

Les bactéries se transmettent les secrets (plasmides) de résistance aux antibiotiques !!
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Christophe
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par Christophe » 19/07/11, 10:20

Conséquences de l'affaire?

Produits bio : nouvelle cible de la sécurité alimentaire

On peut comprendre que les crises sanitaires récentes liées aux intoxications par des souches particulièrement virulentes de la bactrérie E. coli, et que la mise en cause du bio à leur propos, jettent un doute sur la sécurité sanitaire des produits bio. Un doute cependant totalement injustifié.

Pour les concombres, on sait qu'il s'agissait tout simplement d'une erreur de l'administration allemande. Certains en ont malgré tout profité pour incriminer le bio. Pour les graines germées, la ferme allemande soupçonnée au départ a été totalement mise hors de cause comme source de contamination. Selon le communiqué de l' Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), les responsables seraient des graines de fenugrec venues d'Egypte, dont l'origine exacte n'a pas été précisée. Par ailleurs, pour ce qui est des intoxications françaises, le parcours des graines depuis l'Egypte jusqu'au Jardiland de Bègles laisse perplexe : Anvers, Rotterdam, l'Allemagne, l'Angleterre et enfin la France. Pas vraiment un circuit court ! Autre évidence, rarement soulignée : le problème, ce n'est pas le bio, ce sont les graines germées.

Avec le bifteck haché, on sait en effet que ces dernières figurent parmi les principaux aliments à risque en matière de contaminations microbiennes, et que les intoxications par les graines germées sont relativement fréquentes dans le monde. Pendant la germination, les graines se trouvent en effet plusieurs jours dans une atmosphère chaude et humide, conditions idéales pour une multiplication rapide des bactéries. Ce qui, pensons-nous, ne justifie pas pour autant le conseil donné par les autorités françaises de ne pas consommer de graines germées, qui sont d'excellentes sources de vitamines. Il suffit en effet d'observer des règles d'hygiène strictes, ce que font les entreprises françaises qui en commercialisent puisqu'en France – contrairement aux Etats-Unis – on n'avait jusqu'à maintenant jamais observé d'intoxications graves par ces aliments.

Une autre question mériterait qu'on s'y penche attentivement : alors qu' "E. coli" est une bactérie omniprésente dans notre environnement et presque toujours inoffensive, comment apparues les souches virulentes telles que O104 H4, à l'origine des intoxications par les graines germées ou O157 H7, à l'origine des intoxications par le steak haché ? Ces souches ne seraient-elles pas apparues à la suite de l'utilisation d'antibiotiques en médecine vétérinaire associée à la consommation d'herbage ou d'aliments traités aux pesticides dans les élevages industriels ? Van Huber de l'Université de Purdue aux Etats Unis a suggéré récemment des possibles modifications de la flore intestinale des animaux ayant ingéré des plantes se développant dans des champs traités aux herbicides (glyphosate de Monsanto). Le déclin des abeilles n'est-il pas en partie imputé à la conjonction de l'association de certains pesticides à des parasites intestinaux ?

Pour en revenir au bio, rappelons qu'en 2003 l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a conclu que les risques microbiologiques ne sont pas plus élevés en bio qu'en conventionnel et n'a pas changé d'avis depuis. Reste la question plus générale – objet de controverses sans fin – de savoir si, oui ou non, les produits bio sont meilleurs pour la santé que les autres. Sur le plan nutritionnel le rapport de l'Afssa de 2003 sur les produits biologiques avait conclu à une légère supériorité de ces derniers en matière de teneur en plusieurs nutriments (notamment vitamine C, fer, magnésium) pour certains aliments, tout en estimant que ces différences avaient un impact négligeable sur l'état de santé de la population. Toutefois, depuis cette date, de nombreuses études ont mis en évidence une nette supériorité des produits bio selon au moins deux critères : la teneur des fruits et des légumes en polyphénols et autres antioxydants, et la teneur du lait en acides gras oméga 3 ( + 68 % d'oméga 3 dans les produits bio par rapport aux conventionnels selon la moyenne des 11 études comparatives publiées depuis 2003).

Mais où la supériorité des produits bio sur les conventionnels est incontestablement la plus flagrante, c'est en matière de résidus de pesticides. Selon l'EAT (Etude alimentation totale) que vient de publier l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), un aliment sur deux contient au moins un résidu de pesticides. En bio moins d'un aliment sur dix en contient, en provenance dans la plupart des cas d'une contamination par des voisins ou par l'environnement.

Certains objectent que les niveaux de résidus trouvés dans les aliments sont trop faibles pour avoir un impact négatif sur notre santé. Un argument contredit par la très abondante littérature publiée sur ce sujet. Une méta-analyse publiée au Canada a conclut que sur 207 publications scientifiques mettant en regard l'exposition aux pesticides et diverses pathologies (cancer, neurotoxicité, problèmes de reproduction, génotoxicité, problèmes dermatologiques) 173 concluaient à une corrélation positive entre l'exposition et l'incidence de ces maladies. Il s'agissait souvent, mais pas toujours, d'expositions professionnelles, ce qui ne change rien aux conclusions qu'il faut en tirer. En effet, même si les résidus de pesticides présents dans les aliments n'avaient pas d'impact grave sur la santé du consommateur, ce qui est hautement improbable au vu des données de la littérature scientifique, avons-nous moralement le droit de consommer des aliments dont nous savons que leur production peut rendre les agriculteurs malades ?

Par ailleurs, plusieurs publications scientifiques récentes (les dernières en avril 2011 dans la revue américaine de référence Environmental Health Perspectives) ont mis en évidence l'impact des insecticides organophosphorés, très utilisés en France et dans le monde, sur le système nerveux : diminution du quotient intellectuel, hyperactivité, réflexes anormaux, etc. Des effets qui apparaissent même à très faibles doses, notamment après l'exposition de la mère pendant la grossesse ou des enfants en bas âge. Les autorités sanitaires commencent enfin à prendre en considération l' effet "cocktail" de cette association non maîtrisée de substances chimiques dénoncée par différents lanceurs d'alertes.

A une époque où 45 % de la population présentent des troubles ou maladies chroniques en partie liées à l'exposition à des agents chimiques présents dans l'environnement, nous pensons donc que réduire fortement notre exposition aux pesticides – manger bio étant aujourd'hui le seul moyen d'y parvenir – est à terme un enjeu très important de santé publique et de bien être.


Source: http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
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Cuicui
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par Cuicui » 19/07/11, 15:31

http://www.dna.fr/fr/opinions/info/5346 ... ibiotiques

Par M me Herrade Nehlig, de l’Institut de biologie molécularie des plantes - CNRS, Strasbourg (courriel)

« Escherichia coli est la bactérie la plus fréquemment utilisée pour faire ’muter’ les cellules de plantes afin d’obtenir des OGM. Escherichia coli est ‘le’ vecteur utilisé pour introduire dans les cellules de plantes, le gène étranger qu’on désire intégrer au génome de la plante. Après on se ‘débarasse’ de la bactérie Escherichia coli en utilisant un cocktail d’antibiotiques à large spectre censés éliminer les bactéries et non pas les cellules mutées (qui seront à l’origine de la nouvelle lignée d’OGM) puisqu’en introduisant le gène désiré on a en même temps introduit dans la cellule un gène de résistance aux antibiotiques.
L’Escherichia coli utilisé à la fabrication d’OGM est donc le ‘transporteur’, le ’vecteur’, à la foi du gène qui intéresse le producteur d’OGM et du gène de résistance aux antibiotiques. Le but étant de tuer la bactérie servant de vecteur (de transporteur) et non pas la cellule mutée, en noyant l’ensemble dans une soupe d’antibiotiques qui tuera les bactéries qui se sont débarrassées de leurs gènes ‘parasites’ au profit des cellules, sans tuer les cellules porteuses des gènes introduits.
- Quid des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques, ça l’histoire ne le raconte pas,
- Quid des interactions entre Escherichia coli et les cellules de plantes qui seront à l’origine de nouvelles lignées de plantes OGM... Je ne ferais pas plus de commentaires et vous laisse le soin de faire le lien entre mon histoire... et d’autres, à l’actualité cruelle. »
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dedeleco
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par dedeleco » 19/07/11, 15:35

Très bon résumé des références scientifiques dans le livre Mon Poison Quotidien (Arte découvertes) M Robin !!
De plus on a mesuré la quantité de pesticides dans des enfants US, et en 15 jours de bio, elle dégringole à zéro !!

L'effet Cocktail 0+0 =60 est bien réel, surtout sur les foetus au 2ième mois de gestation, avec malformations ou des cancers induits à 30 à 50 ans après, testicules, prostate, sein, ainsi multipliés !! !!
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