Ahmed a écrit :...
La rhétorique macronienne sur la "guerre" est assez savoureuse: l'ennemi est invisible, il est presque partout, on n'a pas d'armes, peu de casques, les hôpitaux de campagne trop petits et on ne peut que se terrer chez soi en serrant les fesses...![]()
On a seulement la com', mais ce n'est que pour se rassurer...
Il faut relativiser. On est quand même loin, très loin, très très loin même des épidémies de choléra du passé (encore en France au 19ème siècle, 143 000 morts), de peste (1/3 de la population européenne tuée au 14ème siècle), ou de grippe espagnole (2,3 millions de morts rien qu'en Europe).
Simplement, on avait oublié que ça pouvait se produire.
Alors qu'on nous serine tous les jours (sauf depuis le coronavirus il aura eu au moins ça de bon) un risque apocalyptique lié au réchauffement ou autres pollutions dont on accuse l'homme, on a complètement oublié, et on nous a même conditionnés à oublier, que la plus grande menace de l'homme a toujours été la nature.
Si l'homme en est issu, le principe naturel c'est quand même "marche ou crève". C'est vrai pour les virus, c'est vrai pour l'homme qui est en compétition avec les virus, les moins adaptés ne survivent pas, la nature opère sa sélection.
Seule la culture humaine peut contrecarrer le fonctionnement aveugle de la nature, par sa conscience, sa morale, sa science et sa technologie.
La culture s'oppose à la nature, et s'il n'est pas question de saboter la seconde puisque notre vie en dépend quand même, c'est un devoir de l'humanité, pour elle et les générations futures, de contrôler la nature et de garder à l'esprit qu'elle peut tuer notre espèce d'une façon ou d'une autre, à tout moment, avec la même facilité qu'elle a fait disparaître les dinosaures, et avec bien plus d'aisance que l'homme, accusé à tort d'être le danger.