Le monde a changé. Les jeunes (En général) n'apprécient pas "l'alcool", ils ne sont pas formés mais déformés, ils se jettent dessus pour se défoncer (Binge drinking) parce que c'est légal et surtout pas en tant qu'épicuriens. Pour ma part, l'ivresse est un effet secondaire dont je me passerais volontiers, au contraire de ces jeunes qui sont adeptes d'une DROGUE et de ses EFFETS. Les DROGUES, ont TOUTES un "mode d'emploi" pour ne pas "tomber dedans" sans pour autant s'en priver.
Non on ne cessera pas de produire des boissons alcoolisées, non on ne les interdira pas avant l'an Pépin.
Tout ce qu'on peut se borner à faire, quand on constate l'abondance et les choix possibles dans les linéaires, c'est de parler avec ces jeunes de l'addiction possible (L'autre dingue déclare qu'on est alcoolique dès le premier verre, voire même dès sa première salade assaisonnée à la vinaigrette....) et certaine passé "un certain stade" quand on boit de l'alcool.
Personnellement, je n'apprécie que les produits alcoolisés qui ont des qualités gustatives uniques qu'on ne peut retrouver ailleurs et qui se marient parfaitement avec ce qu'on ingère.
Où pourrait-on apprécier les plaisirs de la tourbe ailleurs que dans un bon Whisky de Islay (Maintenant d'ailleurs) ? Où pourrait-on retrouver la réunion d'une richesse aromatique et cette complexité unique ailleurs que dans certains vins "bien faits" ?
J'en parlais à "un jeune" récemment que j'exhortais à éliminer ce que j'appelle "l'alcool inutile", à savoir "j'ai soif, je me bois une bière", ou j'aime la noix de coco, je me tape un Malibu (un poison)....
Je les mets en garde aussi contre le pastis, un poison violent ! Etc, etc.
La modération et le plaisir gustatif sont les deux mamelles de l'alcoolisme régulé. L'idéal étant bien entendu de se passer de TOUT: Viandes, alcools, café, sucres ,poissons (etc, etc). Mais j'en ai rien à foutre. Je me régule, je diminue tout ça à mon rythme et surtout je ne me mets pas en porte à faux avec mes aspirations, mes sens et ce que je suis à l'instant "T" .
Bref, ce que je me borne à faire, c'est de communiquer "un bon usage" des drogues et non pas à brandir des épouvantails parce que "dans ma famille" il y a eu des cas extrêmes et qu'à partir de là j'ai échafaudé un rempart moraliste.
Je tiens compte de ce que dit "la science" là dessus, et tant que MA notion du bénéfice-risque reste acceptable à mes yeux, je continuerai à picoler, fumer, me shooter, prendre des champignons, des solanacées, des acides, des opiacées, de la coke (Des putes et du Champagne), et continuerai à emmerder les ligues de vertu ET Janic.
Mais ça n'est pas du tout le sujet de ce fil.