GuyGadeboisLeRetour » 24/04/21, 21:27
Belle prose libératrice et autojustificatrice,c’est "normal" chez les consommateurs de drogues. Je ne vais reprendre que quelques passages sinon ça va être trop long !
Non on ne cessera pas de produire des boissons alcoolisées, non on ne les interdira pas avant l'an Pépin.
Ca c’est juste ! Il faut aussi se demander pourquoi et pas seulement le considérer comme un fait social !
Tout ce qu'on peut se borner à faire, quand on constate l'abondance et les choix possibles dans les linéaires, c'est de parler avec ces jeunes de l'addiction possible
Sage comportement, mais c'est comme un médecin qui fume conseillant à ses malades de ne pas fumer, qui va le croire?
(L'autre dingue déclare qu'on est alcoolique dès le premier verre, voire même dès sa première salade assaisonnée à la vinaigrette....) et certaine passé "un certain stade" quand on boit de l'alcool.
L-autre dingue ne fait que reprendre le sens des mots Un fumeur est celui qui fume du tabac(peu ou beaucoup) un buveur est celui qui boit de l’alcool(peu ou beaucoup).
La culture, là aussi autojustificatrice, a séparé la consommation occasionnelle de la consommation permanente et surtout excessive. Mais quelle que soit la consommation elle est tabagique ou alcoolique, sur le plan scientifique, pas celui des ligues de vertu.
D’où les appréciations extrêmement différentes de ce que chacun va appeler excessive, (un ça va, trois bonjour les dégâts ou à consommer avec modération (sic) dose qui sera progressivement établie par les travaux scientifiques avec les appareils de plus en plus sophistiqués qui n’ont rien de ligues de vertu, là aussi
Par contre aucun appareil n’est en capacité de juger de ce que tu dis ici
puisque c’est surtout subjectif selon chaque individu:
Personnellement, je n'apprécie que les produits alcoolisés qui ont des qualités gustatives uniques qu'on ne peut retrouver ailleurs et qui se marient parfaitement avec ce qu'on ingère.
Cette appréciation, culturelle , puisque l’individu ne se met pas à boire ou a fumer de façon instinctive et naturelle, comme pour les autres nourritures (qui n’échappent pas non plus au plan culturel) liées à l'instinct.[*]
Je me suis occupé d'aider les fumeurs, petits ou grands , à cesser de fumer et quasi unanimement ils reconnaissaient que les inconvénients du tabac dépassaient largement les plaisirs qu'ils en tiraient et que finalement ils étaient bien contents de s'en débarrasser définitivement. Il y a un avant, et il y a un après et ce n'est plus le même discours alors!
Ce qui amène à se re-poser la question (déjà posée ailleurs) de l’âge où un enfant doit se mettre à boire (fumer, se droguer) comme les adultes (ce qui jusqu’à un moment particulier lui était interdit par ceux qui boivent) et qu’ils devraient expliquer et justifier, ce qui est impossible sur le plan scientifique justement ! Et qui donc ne se rapporte qu’à la culture et aux mœurs du moment et du lieu
Où pourrait-on apprécier les plaisirs de la tourbe ailleurs que dans un bon Whisky de Islay (Maintenant d'ailleurs) ? Où pourrait-on retrouver la réunion d'une richesse aromatique et cette complexité unique ailleurs que dans certains vins "bien faits" ?
Effectivement, d’où cette justification de cette consommation par le mot
BON , un bon verre, une bonne cuite, une bonne cigarette, une bonne pipe (celle du tabac) , une bonne raclée, une bonne guerre, etc…
J'en parlais à "un jeune" récemment que j'exhortais à éliminer ce que j'appelle "l'alcool inutile", à savoir "j'ai soif, je me bois une bière", ou j'aime la noix de coco, je me tape un Malibu (un poison)....
Je les mets en garde aussi contre le pastis, un poison violent ! Etc, etc.
Exemple typique de séparation qui ne se justifient aucunement puisque tous les produits alcoolisés sont des poisons et qui ne sont classés comme tels que par leur degré d’alcool brut, pourtant dilué par de l’eau pour le pastis. Et là encore, scientifiquement dirait ABC, la dilution n'influence pas la dose ingérée sur l’organisme, mais juste ses effets directs
visibles.
La modération et le plaisir gustatif sont les deux mamelles de l'alcoolisme régulé. L'idéal étant bien entendu de se passer de TOUT: Viandes, alcools, café, sucres ,poissons (etc, etc). [*]
tu mets pile le doigt là où ça fait mal: la notion de se passer de tout, voire de s'interdire. Est-ce que la majorité des gens s'interdit de voler, de violer, de tuer ou bien est-ce uniquement la conscience que ça n'est pas " BIEN" même si pour certains c'est BON et qu'ils n'en ont rien à foutre justement!
mangeons et buvons, car demain nous mourrons!Mais j'en ai rien à foutre. Je me régule, je diminue tout ça à mon rythme et surtout je ne me mets pas en porte à faux avec mes aspirations, mes sens et ce que je suis à l'instant "T" .
Là oui ! Chacun vit selon ses choix et ça ne se discute pas, ça fait partie de l’expérience , du vécu ! Mais pourquoi diminuer si tu n'en a rien à foutre?
Bref, ce que je me borne à faire, c'est de communiquer "un bon usage" des drogues et non pas à brandir des épouvantails parce que "dans ma famille" il y a eu des cas extrêmes et qu'à partir de là j'ai échafaudé un rempart moraliste.
Je doute que les médecins addictologues soient des moralistes ! Leur métier est de faire les liens existants entre telle consommation d’un produit quelconque et de ses effets sur les organismes à court, moyen ou long termes. La plupart des personnes de mon entourage étaient suivies sur le plan médical, mais ça n’a pas suffit puisque les effets à long terme ne se sont manifestés, justement, qu’au bout d’un certain temps, différents pour chaque individu. Comme les cancers et autres pathologies lourdes qui n’apparaissent que lorsque la coupe est pleine
et qui auraient pu être, en grande partie, évités par un discours « moraliste »!
Je tiens compte de ce que dit "la science" là dessus, et tant que MA notion du bénéfice-risque reste acceptable à mes yeux, je continuerai à picoler, fumer, me shooter, prendre des champignons, des solanacées, des acides, des opiacées, de la coke (Des putes et du Champagne), et continuerai à emmerder les ligues de vertu ET Janic.
Tant que tu t’assumes…. pour l‘instant !
Et janic, pour reprendre tes termes, n’en a rien à foutre non plus !
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré