Christophe a écrit :Pourquoi n'y a-t-il pas plus d'analyse de la pandémie de grippe espagnole de 1920 pour essayer de prédire l'éventuelle fin de la pandémie de Covid19 ?On avait pas de vaccin à l'époque il me semble ? Comment s'est-elle résorbée ? Une mutation ? Un confinement drastique ?
Si on comprend bien comment elle a fini...cela nous donnera des pistes pour la pandémie actuelle non ?
Du coup, je suis assez stupéfait qu'aucun "spécialiste" ou "virologue" ou autre personne qui ont la parole publique ne fasse actuellement cette analyse historique bien plus simple et moins risquée que des Nieme élucubrations médiatiques plus ou moins fantaisistes et donc dangereuses sur un virus qu'on comprend mal !
A vos analyses, Mesdames, Messieurs...
La grippe espagnole ne s’inscrit-elle pas dans le contexte mortifère de la 1ère guerre mondiale?
Les premiers signes de cette pandémie remonteraient à “
une augmentation du nombre de bronchites et de grippes aiguës dès 1916-1917, dans un camp militaire concentrant des milliers d’hommes et d’animaux” source:
https://journals.openedition.org/lerhistoria/4004La grippe espagnole constitue également un défi auquel les virologistes se sont confrontés, en cherchant à percer l’énigme de l’histoire naturelle du virus de 1918. Le succès de l’isolement puis de la reconstruction du génome de ce virus constitue une avancée remarquable, qui a donné lieu à plusieurs ouvrages sur les chasseurs de virus (par exemple : Kolatta 1999). Après plusieurs échecs dans les années 1950, une équipe de virologistes américains dirigée par Jeffery Taubenberger (Armed Forces Institute of Pathology, Bethesda, USA) est parvenue à reconstruire la séquence entière de l’ARN viral.12 Plusieurs hypothèses sur l’origine du virus de 1918 ont été évoquées : y a-t-il eu passage par un hôte intermédiaire, comme le porc ? Le virus a-t-il muté d’une souche aviaire créant un réassortiment transmissible à l’homme ? Plusieurs théories plausibles ont été exprimées sans qu’aucune ne l’emporte. Cette mutation est-elle survenue en Chine, selon une théorie traditionnelle des épidémies venant d’Orient, réactualisée par les informations contemporaines sur la grippe aviaire ? Ou aux États-Unis, théorie généralement acceptée, dans le camp de Fuston où des cas sont signalés dès l’hiver 1917-1918 ? Ou encore en Europe, dans le camp d’Etaples, comme l’avance l’équipe britannique du professeur Oxford en s’appuyant sur des données médicales de l’époque signalant une augmentation du nombre de bronchites et de grippes aiguës dès 1916-1917, dans un camp militaire concentrant des milliers d’hommes et d’animaux ? Ces questionnements phylogénétiques présentent une pertinence scientifique certaine pour leur discipline et pour les savoirs qu’ils pourraient donner sur l’histoire naturelle du virus de la grippe (Morens et Taubenberger 2006). Mais ils peuvent difficilement directement impliquer les historiens.
Quel parallèle peut-on en tirer ? (Et sans vouloir être catégorique ni exhaustif)
Dans les deux cas>il y a eu un affaiblissement préalable des populations:
— Guerre mondiale (GE)
— Progressive baisse des capacités immunitaires des populations (covid) sur fond de Codex alimentarius inadapté.
Les gouvernements n’ont pas su (ou voulu?) indiquer aux populations comment développer leur immunité.
Les décisions politiques prévalaient sur les mesures sanitaires.
Cela a débouché sur des cafouillages dans le choix des mesures sanitaires à prendre.
La “culture de prévention” faisait cruellement défaut.
La formation des médecins elles-même était et reste très lacunaire pour s’attaquer aux causes.
La quinine n’est synthétisée qu’en 1918 et n ne fait pas encore le rapprochement entre cette substance très amère et la possibilité de l’utiliser contre la “Grippe Espagnole”. Le résultat planétaire est mitigé avec l’hydroxychloroquine.
Personne n’en a réellement parlé en détail (ã ma connaissance), mais la “Grippe Espagnole” était déjà un virus ARN.
Quelle leçon en a-t-on tiré?L’OMS en tant qu’organisation ayant un réseau d’alerte, n’existait pas encore en 1917 (mais je ne connais pas de lien direct démontrant que la création de l’OMS serait une leçon tirée de l’enseignement de ce qui aurait été appris alors. C’est plutôt l’émanation de la S.D.N.)
Il y avait déjà des arbres phylogénétiques en 1916, mais pas encore pour les virus.
Je serais d’avis que les enseignements tirés ont été progressifs (et ont été un ensemble d’acquisition de connaissances au cours des décennies et tiré de diverses pandémies/épidémies.
Pour les vaccinations en 1918 et après, des vaccins et sérums improbables ont vu le jour.., Sous différentes formes, et avec des résultats qui ne font pas l’unanimité encore de nos jours. A titre d’exemple: aucun vaccin contre la grippe n’est jamais parvenu à éradiquer la grippe.
Le concept de R
0 n’existait pas en 1916.
Je peux me tromper mais les grands immunologistes tels que Johanna Budwig et Linus Pauling, Catherine Kousmine (etc), qui ont ouvert la voie de la médecine conventionnelle vers la médecine orthomoléculaire, sont postérieurs à 1916 (excepté Pasteur) alors même que l’immunologie dans d’autres disciplines médicales remontent à la nuit des temps, et que la science actuelle a préféré la voie de l’EBM ou l’origine génétique des maladies (au détriment de l’orthomoléculaire) bien que les plus grands spécialistes ont déjà dessiné les limites du paradigme actuel, qui est dans une impasse.
Nul ne peut savoir combien de morts aurait fait la covid-19, sans les: antalgiques, antipyrétiques, antibiotiques d’aujourd’hui (et autres) et sans des moyens de communications tels que le web, mais: si c’était 5 fois plus, alors les deux pandémies serait comparable, et on pourrait en déduire que des leçons ont été tirées.
Un autre point que nous ne sommes pas parvenus ã dépasser, ce de ne pas avoir réussi à considérer la covid comme une “
grippe normale un peu cognée avec complications de pneumonie”, pour la traiter “convenablement” (ce qui est l’un des grands grief justifié du Pr Raoult, appuyé en cela par des sommités mondiales incontestées tel que