Covid et Didier Raoult (partisan de l'Hydroxychloroquine) : analyses sur la pandémie

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
ABC2019
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par ABC2019 » 22/06/20, 00:34

Remundo a écrit :Et Raoult ne s'est pas restreint à distribuer des pilules. Il a embrassé tous les aspects de la maladie, à commencer par le dépistage massif, l'isolement, les scans pulmonaires, l'oxygénation, le zinc, le suivi des patients (ECG, prises de sang), où il a découvert que la maladie avait plusieurs phases et que la thérapeutique devait changer selon ces phases, de plus en plus critiques...

tu veux dire qu'il a fait mieux que le camarade Staline et le camarade Ceausescu réunis alors ? :mrgreen:
Franchement ce style hagiographique apporter plus de discrédit que de crédit à ton discours . Il y a des dizaines de milliers de médecins qui on soigné des millions de malades à travers le monde en appliquant ces méthodes "normale", je ne vois pas pourquoi tu te mets à les attribuer à Raoult.

Et l'essentiel n'est pas là, l'essentiel est de savoir si il existe des études montrant l'efficacité du traitement (qui dépend forcément de la classe d'age vu que c'est le principal facteur de mortalité), et si il en existe, quels sont leurs résultats. Toute autre réponse esquivant cette question ne peut qu'etre considérée comme dilatoire.
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Remundo
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Remundo » 22/06/20, 00:36

mais tes "toys models" comme tu les qualifies, on peut t'en construire d'autres pour démontrer le contraire.

il n'est pas évident que dépister massivement fasse toujours baisser la létalité hospitalière, cette létalité dépend de bien d'autres facteurs, à commencer par les traitements, la saturation des lits de réa, la variabilité de l'action du virus...

A l'inverse si tu ne dépistes pas du tout, tu peux avoir une létalité nulle du COVID19... puisqu'aucun malade mort n'a été qualifié de porteur...

Personnellement je n'ai plus envie de débattre depuis longtemps sur l'HCQ et de la méthodologie qui n'est que voir le problème par le petit bout de la lorgnette. De plus, c'est une approche radicalement inadaptée à une situation de guerre sanitaire.

ton propos est de dire que rien n'est démontré ? Soit. Mais alors le contraire non plus. Et voilà, nous sommes bien avancés ! :roll:

Citer Staline et Caeusecu me paraît parfaitement incongru.
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Adrien (ex-nico239) » 22/06/20, 00:39

ABC2019 a écrit :Mon exemple démontrait justement que le fait de beaucoup tester diminuait le taux de létalité, quel que soit l'efficacité des traitements. Donc la baisse du taux de létalité ne prouvait rien du tout sur l'efficacité des médicaments.



Adrien (ex-nico239) a écrit :Mais ne me dis pas que ce à quoi tu veux en venir depuis le début c'est qu'il n'y a pas que le traitement qui a une incidence sur le taux de létalité et que la méthode (dépistage, traçage, isolement) y est également pour quelque chose?.... Image

Parce que là ça ne ferait que conforter une nouvelle fois la méthode Raoult par rapport à la gestion officielle de la crise.

Et en plus c'est ce qu'on se tue à répéter depuis le début que le protocole Raoult c'est une prise en charge globale des patients depuis la détection jusqu'au suivi post Covid.


Nous sommes donc entièrement d'accord. Image

Image T'es vraiment un fada (et c'est dit gentiment)Image
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par izentrop » 22/06/20, 00:52

La morale de cette histoire ...
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Adrien (ex-nico239) » 22/06/20, 00:54

Une autre morale de cette histoire

L’hallucinant coup monté contre la chloroquine
http://business-et-finances.com/lhalluc ... loroquine/
http://business-et-finances.com/lhalluc ... ine-suite/
20 juin 2020

DANS ma dernière lettre, je rappelais que l’hydroxychloroquine est un des médicaments les plus sûrs qui existent. Je disais que, très bizarrement, les médias et les autorités de santé ont essayé de nous inquiéter sur la « dangerosité » de cette molécule. Pour le Pr Raoult, c’était du « délire », et même, « l’histoire la plus fantasque qu’il ait entendue en médecine de sa vie ». Récemment, on est encore monté d’un cran dans ce délire, avec l’étude publiée dans le Lancet. Cette « étude » annonçait que l’hydroxychloroquine provoquerait 30 % des morts en plus !

Tout de suite, je vous ai dit que c’était une étude « poubelle », « truquée » pour une raison bien simple : des essais cliniques randomisés comportant des milliers de patients sont réalisés en ce moment même en France (Discovery), en Grande-Bretagne (Recovery), en Europe (Solidarity) et au Canada. Toutes ces études sont d’une qualité infiniment plus grande que celle du Lancet, car ce sont de vrais essais cliniques, avec de vrais malades (et non pas un « traitement statistique »).

Or, aucune de ces études sérieuses n’a observé la « surmortalité » avec l’hydroxychloroquine, sans quoi ils auraient arrêté l’essai depuis longtemps.

Un bidonnage

Bref, il était évident, dès le départ, que cette étude de Lancet ne valait rien. Mais plus on avance, plus on découvre l’ampleur du « bidonnage ». Dans cette étude de Lancet, le nombre de morts australiens du Covid-19 était juste délirant, impossible. Une « erreur », ont fini par avouer les auteurs, qui avaient classé un hôpital asiatique comme « australien » ! Autre bizarrerie statistique : l’étude trouve qu’il y a exactement autant de fumeurs ayant le Covid-19 en Asie, aux États-Unis ou en Europe, ce qui est totalement invraisemblable ! Pire : des hôpitaux du monde entier se demandent comment les auteurs de l’étude ont pu se procurer des chiffres sur leurs propres patients, alors qu’ils ne les ont communiqués à personne !

Tout cela est tellement étrange que le Pr Raoult s’est demandé publiquement si ces chiffres n’ont pas été inventés, purement et simplement ! Philippe Froguel, professeur au CHU de Lille et à l’Imperial College de Londres, a dit tout haut ce que pensent tout bas les scientifiques sérieux : « Je ne suis pas pro-Raoult mais l’étude publiée par The Lancet, c’est une merde. » Il reste cependant quelque chose à élucider qui paraît étrange : pourquoi un journal aussi prestigieux que le Lancet a-t-elle accepté de publier une étude aussi manifestement bidonnée ? Pourquoi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est-elle précipitée pour suspendre les essais sur l’hydroxychloroquine, alors qu’on savait dès le départ que les conclusions du Lancet sur le danger de ce médicament étaient fausses ?

Pourquoi Olivier Véran, le ministre français de la Santé, en a-t-il profité pour interdire l’hydroxychloroquine aux malades ?

La raison est effrayante : tout est fait pour empêcher de prouver l’efficacité de ce vieux médicament. On veut « tuer la chloroquine », a déclaré le Pr Froguel, qui n’est pourtant pas du tout un défenseur de ce médicament. Ce « meurtre » est bien expliqué par le Dr McDonald, qui dirige une étude clinique au Canada : « La publication des résultats du Lancet est problématique pour les essais cliniques randomisés et à double insu dont la méthodologie est meilleure, car, d’une part, plusieurs de ces essais vont probablement s’arrêter, et d’autre part, ils auront désormais plus de mal à recruter des patients, alors que, pourtant, ils allaient fournir des résultats beaucoup plus fiables. »

Même diagnostic pour Dr Luanne Metz, la coordinatrice d’une autre étude clinique appelée « Hope Covid-19 » : « L’étude du Lancet risque de changer la perception qu’auront les patients de ce médicament. Si les patients croient qu’il est dangereux, ils auront peur de participer à notre étude et nous aurons du mal à recruter de nouveaux participants. Il sera ainsi assez difficile de poursuivre l’étude ».

Torpiller les essais

En clair, l’étude du Lancet a atteint son objectif : torpiller les essais cliniques en cours ! C’est d’autant plus regrettable car certaines études, comme Hope Covid-19, avaient l’immense mérite de tester l’hydroxychloroquine au tout début de la maladie, comme le recommande le Pr Raoult ! À Montpellier, l’étude Covidoc était la seule en France à tester le protocole Raoult dans son intégralité : l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, en début de maladie. Mais c’est fini, on n’en connaîtra jamais les résultats !

Voici ce que vient de déclarer Jacques Reynes, le patron du service des maladies infectieuses du CHU de Montpellier : « Lundi 25 mai, j’ai reçu un mail de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), et j’ai suspendu immédiatement les essais. Si on en reste là, on n’aura pas de réponse sur l’intérêt du traitement. L’étude du Lancet est un ‘assassinat’ en règle. »

C’est tout simplement terrible, scandaleux. Maintenant, j’en arrive à la partie la plus importante de cette lettre. Je demande toute votre attention car ce que je vais vous révéler, va bien au-delà de la question de la chloroquine et du Covid-19.

Parmi les responsables de cet « assassinat », il y a l’industrie pharmaceutique. Je vous ai déjà parlé des conflits d’intérêts et de l’influence des laboratoires comme Gilead ou Abbvie. L’influence de Big Pharma est énorme, délétère… mais elle n’explique pas tout.

Il y a aussi beaucoup de scientifiques sans liens d’intérêts directs qui ont participé à ce « délire » contre l’hydroxychlorquine. Alors pourquoi ? Comment est-ce possible ? La raison est que derrière la crise actuelle, il y a un modèle économique totalement perverti. Et là encore, c’est le Pr Raoult qui l’explique le mieux. Prenez l’affaire du virus Zika, racontée par le Pr Raoult dans son récent livre, « Épidémies : vrais dangers et fausses alertes ». Le Zika est un virus qui peut causer de graves malformations du fœtus, lorsqu’il infecte les femmes enceintes.

Or, comme l’explique le Pr Raoult, il pourrait exister une solution simple et peu coûteuse : « J’ai suggéré à Didier Musso de tester un antibiotique dont on sait qu’il fonctionne souvent sur les virus ARN : l’azithromycine, un médicament banal, que l’on donne fréquemment aux enfants et aux femmes enceintes. Ce médicament marche parfaitement sur le virus Zika, d’ailleurs une autre équipe a publié sur un modèle expérimental l’efficacité de ce même traitement. »

Et de poursuivre : « Mais Didier Musso, qui est pourtant l’homme le plus connu dans tout le domaine du Zika, m’a expliqué que ce travail que nous avions réalisé en commun, a été le plus difficile à faire publier parmi tous ceux qu’il avait proposés jusqu’alors. » Donc, un chercheur reconnu internationalement aurait trouvé une solution efficace et sans risque contre le virus Zika… et il a eu les pires difficultés à la faire connaître.

Comment est-ce possible ? Voici la raison de fond, donnée par le Pr Raoult : « Trouver une solution simple, avec un médicament ancien pour un problème nouveau, est quelque chose qui est difficilement envisageable dans nos sociétés. Pour le Zika, l’azithromycine est un médicament extrêmement prometteur chez les femmes enceintes. » Et d’ajouter : « Mais non, il fallait du nouveau, et dès l’alerte lancée sur le virus Zika, des sommes pour trouver de nouveaux traitements étaient distribuées par millions. Et si un chercheur rusé publiait tout ça, expliquant que c’était inutile, que ces millions ne serviraient pas directement à ça et qu’il suffisait d’employer un médicament générique, cela mettrait en l’air des décisions politiques importantes et des financements majeurs, et donc irait totalement à contre-courant. »

Et c’est exactement la même histoire avec l’hydroxychloroquine. Tout le système économique de la santé repose sur les « remdésivir » et « kaletra », ces nouveaux antiviraux hors de prix. Alors si un professeur barbu de Marseille a le malheur de dire qu’un médicament vieux de 50 ans peut être efficace, c’est tout notre système qui risque de s’effondrer. « Cela n’intéresse personne d’utiliser les anciens médicaments connus et tombés dans le domaine public », avait expliqué le Pr Raoult sur BFM TV. « C’est la course en avant technologique. Avec des brevets qui durent très peu de temps (20 ans), il faut trouver une nouvelle molécule pour faire de l’argent. Tout notre modèle scientifique et économique est basé sur le développement de nouvelles molécules. C’est une affaire financière et culturelle : l’idée qu’on va répondre à chaque fois avec une molécule extrêmement chère. »

Oui, tout notre système de santé est fondé là-dessus… y compris les honneurs et les gloires pour les chercheurs. « Avec la chloroquine, on coupe l’herbe sous le pied de plein de gens qui rêvaient de décrocher le Prix Nobel pour avoir trouvé un nouveau médicament ou un nouveau vaccin », avait ironisé le Pr Raoult. »

Vous comprenez pourquoi nos grands pontes n’ont même pas besoin d’être financés directement par Gilead pour s’opposer aux anciennes molécules peu coûteuses.

C’est 95 % de la recherche mondiale… donc 95 % des scientifiques qui sont financés, directement ou indirectement, par Big Pharma. Donc si on mettait un coup d’arrêt à ce système perverti, tout ce petit monde scientifique perdrait énormément d’argent et de prestige. Et le pire, c’est que la recherche actuelle se concentre sur ce qui rapporte, et non sur ce qui soigne. Cela peut paraître fou, mais pour faire du profit, il n’y a rien de pire qu’un médicament qui guérit. Ce n’est pas moi qui le dis, mais la banque d’affaires Goldman Sachs, qui l’a expliqué noir sur blanc dans un rapport intitulé « Guérir les patients est-il un business model soutenable ? »

La réponse des financiers de Goldman Sachs fait froid au dos : c’est non ! « Les remèdes qui guérissent immédiatement, représenteraient un intérêt formidable pour les patients et la société, mais pourraient être un obstacle pour ceux qui cherchent un cash-flow financier durable ». Et voilà comment la recherche scientifique est détournée de l’intérêt général depuis des années.

Un défi idiot

Prenez la quête d’un vaccin contre le sida. Depuis des années, le Pr Raoult se montre très critique sur l’intérêt de chercher un vaccin contre cette maladie, pour une raison simple et évidente. Contrairement à la grippe ou à la rougeole, le sida ne crée aucune réponse immunitaire naturelle, ce qui rend particulièrement peu probable la capacité des scientifiques à en fabriquer une, de toutes pièces. Mais les vaccins sont un business hyper juteux, car ils touchent la totalité d’une population (et pas seulement les malades), avec des « rappels » à intervalles réguliers.

Voilà pourquoi Big Pharma s’acharne à essayer de trouver de nouveaux vaccins : il y en a plus de 150 en préparation, alors que nous n’en avons absolument pas besoin. Et ce qu’il faut réaliser, c’est que ces recherches font vivre des milliers de scientifiques à travers le monde. Dans le cas du sida, les milliards dépensés pour trouver un vaccin n’ont servi à rien pour la société… mais ils n’ont pas été perdus pour tout le monde. Et il n’y a que des « renégats » comme le Pr Raoult qui osent le dire haut et fort : « C’est une des raisons pour lesquelles une partie de la communauté scientifique du sida me déteste, car si les gens me croient, cela va leur couper une source qui leur a permis de dépenser des milliards. »

Vous comprenez mieux, à présent, le tir de barrage contre le Pr Raoult ? Aux yeux du « système », il est doublement fautif : non seulement il propose un médicament ancien et peu coûteux plutôt qu’une molécule nouvelle et juteuse…

Mais en plus, il ne croit pas du tout à l’intérêt de chercher un vaccin contre le Covid-19, alors que cela occupe en ce moment même des milliers de scientifiques partout dans le monde : « Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus ? Honnêtement, la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente comme le coronavirus devienne un outil de santé publique est proche de zéro. »

Molécules naturelles

Ce n’est pas seulement les profits de Big Pharma qui sont en jeu… mais le financement et le prestige d’une grande partie de la communauté scientifique. « Si vous dites maintenant, alors qu’on dépense des centaines et des centaines de millions pour trouver de nouvelles molécules, qu’il suffit de recycler des molécules anciennes qui sont génériquées et qui ne coûtent rien, vous sciez toute une branche de la science qui s’est développée depuis 20 ans, et donc vous avez les plus grandes difficultés à trouver des gens qui regardent cela avec un œil favorable », a expliqué le Pr Raoult sur la chaîne I24 news.

Comme le Pr Raoult est un médecin « classique », il pense surtout aux (vieux) médicaments. Mais ce qu’il dit là est encore plus vrai pour des molécules naturelles hyper prometteuses, comme les huiles essentielles, la quercétine ou la plante Artemisia Annua. Écoutez-bien ce que dit le Pr Raoult : « Si, ce qui est possible, l’hydroxychloroquine est un médicament relativement général pour les infections virales respiratoires, cela veut dire qu’on avait quelque chose sous la main depuis 70 qu’on n’a pas testé. Il est possible qu’il y en ait d’autres, des molécules aussi banales qu’on n’a jamais testées et qu’on n’a pas testé des molécules qui marchaient. »

Dans le domaine de la santé naturelle, quantité de molécules hyper utiles n’ont pas été testées correctement, car cela ne rentre pas dans le « modèle économique ». Et le monde scientifique ne veut surtout pas changer de système, car ce serait reconnaître qu’il s’est dramatiquement fourvoyé depuis au moins 30 ans. Cela jetterait donc le discrédit sur toute la recherche médicale et tous nos grands pontes qui profitent de ce système depuis des années.

Conclusion du Pr Raoult : « Tout cela heurte un modèle économique (pas seulement des intérêts) : comment développer une molécule qui n’est plus rentable ? On ne sait pas le faire dans notre monde, donc il y a une hostilité par rapport à cela. » Encore une fois, cette hostilité est encore pire vis-à-vis des molécules naturelles. Non seulement les remèdes naturels ne rentrent pas dans le « modèle économique », puisqu’ils ne sont pas brevetables, mais en plus, les molécules naturelles sortent totalement du « logiciel de pensée » de la plupart des médecins, y compris d’un grand professeur non-conformiste comme Didier Raoult.

Mais peu importe, ici, que le Pr Raoult ne soit pas un fervent défenseur des médecines naturelles. Ce qui compte, c’est qu’il décrit notre système de santé avec une force et une lucidité extraordinaires ! Et ce qu’il a observé sur des médicaments anciens et génériqués, comme l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, nous le constatons tous les jours avec des molécules naturelles très efficaces mais totalement ignorées des médecins.
Dernière édition par Adrien (ex-nico239) le 22/06/20, 00:58, édité 1 fois.
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Adrien (ex-nico239) » 22/06/20, 00:57

Et la morale très amorale de cette histoire et de celles qui risquent de suivre

Goldman Sachs : guérir des maladies est « mauvais pour le business »
http://www.entelekheia.fr/2018/04/29/go ... -business/
29 avril 2020

Goldman Sachs s’est surpassé cette fois. Et c’était un défi pour une firme d’investissements qui a aidé à causer puis à exploiter une crise économique mondiale, augmentant sa propre richesse et sa puissance en aidant à déposséder des millions d’Américains de leur demeure.

Mais aujourd’hui, Goldman Sachs dit ouvertement dans des rapports financiers que guérir des gens atteints de maladies chroniques n’est pas bon pour le business.

J’aurais aimé que ce soit une blague. On dirait une blague. En fait, nous verrons plus bas que c’était une de mes blagues préférées. Mais d’abord, les faits.

Dans un rapport récent, un analyste de Goldman a demandé à des clients : « Guérir des patients est-il un business model viable ? » Salveen Richter a écrit : « Le potentiel de délivrer des ‘guérisons en un seul acte’ est l’un des aspects les plus attrayants de la génothérapie… Toutefois, ces traitements offrent un schéma très différent de celui des revenus récurrents rapportés par les thérapies chroniques… Bien que cette proposition soit d’une immense valeur pour les patients et la société, elle pourrait représenter un défi pour les développeurs de médecine du génome qui rechercheraient des apports d’argent durables. »

Oui, un analyste de Goldman Sachs a carrément dit que guérir des gens ferait du mal à leurs rentrées d’argent. Et il a dit ça dans une note conçue pour dissuader des clients d’investir dans des cures. Est-ce que le « progrès humain » a un bas-fond ? Parce que si c’est le cas, ceci représente le bas-fond du soi-disant progrès humain – tout en bas, là où les anguilles de vase s’accouplent avec des céphalopodes (ou du moins, c’est l’idée que je me fais des bas-fonds).

Cette note d’analyste est l’un des exemples les plus clairs de la brutalité de notre économie de marché que j’aie jamais vu. Dans le passé, cette vérité n’aurait jamais été formulée. Elle aurait vécu enfermée à triple tour dans l’âme d’un banquier et nulle part ailleurs. Elle aurait été considérée trop répugnante pour que l’élite riche puisse dire, « Nous ne voulons pas guérir des maladies parce que cela serait mauvais pour nos portefeuilles. Nous voulons que les gens souffrent aussi longtemps que possible. Chaque humain qui souffre nous enrichit un peu plus. »

Nous suivons le mouvement circulaire d’une chasse d’eau dans une cuvette de toilettes, et comme vous le savez, il s’accélère à mesure qu’il s’approche de la fin, de son horizon. Nous commençons à voir de plus en plus clairement à quel point l’économie du profit-avant-tout est dégoûtante. Quand Donald Trump a lancé ses missiles contre la Syrie, les actions des fabricants d’armes ont grimpé en flèche. Cette hausse des actions est une force gravitationnelle du capitalisme. Elle attire irrésistiblement des gens vers la mort et la destruction. Le profit a un pouvoir, et ce pouvoir s’étend sur la société toute entière.

De plus, il n’y a pas de débat sur le sujet dans nos organes médiatiques. Il n’y a pas de questionnements sur les profiteurs de guerre et s’ils représentent ce que nous demandons à la société. Aucun. Dites-moi, combien de ces présentateurs impeccablement coiffés de chaînes de télévision ont déclaré : « Des fabricants d’armes ont tiré d’immenses profits de nos frappes de missiles. Ne trouvez-vous pas ça répugnant ? Cela ne vous donne-t-il pas la nausée ? Cela ne signifie-t-il pas que nous avons créé un système inversé qui récompense la barbarie ? »

Vous n’entendrez pas ce débat. Nous sommes plus susceptibles de les entendre parler du meilleur joueur de ping-pong aveugle à avoir jamais tenu le rôle principal d’un téléfilm sur l’automutilation. Les news inconfortables ne voient jamais le jour sur nos ondes asphyxiées par les intérêts d’argent.

Et croyez-le ou non, la note de Goldman arrive à faire encore pire. L’analyste dit, « dans les cas de maladies infectieuses comme l’hépatite C, la guérison des patients atteints diminue aussi le nombre des porteurs susceptibles de transmettre le virus à des nouveaux patients… »

Diminue le nombre de porteurs ? Goldman Sachs… est dans un partenariat financier… avec des putains de maladies infectieuses.

Pensez-y une minute. Méditez là-dessus et décidez si vous voulez garder votre siège sur le vaisseau spatial Terre. J’attends.

Quand j’ai lu ça pour la première fois – après avoir cessé de m’étrangler – j’ai réalisé que c’était plus cohérent que je ne l’avais pensé au premier abord. J’ai toujours pensé que Lloyd Blankfein (le PDG de Goldman Sachs) offrait une ressemblance frappante avec une hépatite C. Il s’avère qu’il se contente de travailler avec l’hépatite C. Ce sont juste de bons amis et des partenaires en affaires (mais j’ai entendu dire qu’Ebola est le parrain de ses enfants).

Une souche agressive de capitalisme sauvage a doublé la satire en trombe sur plusieurs plans. Dans un des sketchs de [l’humoriste américain] Chris Rock, « Bigger & Blacker », que j’ai vu pour la première fois quand j’étais ado, il avait une blague qui m’a marqué. Il disait quelque chose comme « Ils ne vont jamais guérir le SIDA. Ils ne vont jamais, jamais guérir le SIDA. Il y a trop de fric dedans. L’argent n’est pas dans la cure. L’argent est dans la fidélisation du client ! L’argent est dans la fidélisation du client. »

Je trouvais ce passage hilarant. Je l’adorais. Parce que je pensais que c’était une blague. Aujourd’hui, je vois – ça n’avait rien d’une blague. Putain, il avait raison. Ils n’essayent même pas de guérir les maladies infectieuses qui leur rapportent des masses de fric. A la place, les intérêts d’argent demandent à leurs clients, sur un ton pleurnichard, d’éviter de guérir ces maladies. Parce que non seulement ils perdent de l’argent quand un malade est guéri et n’a plus besoin de médicaments, mais qu’en plus, ils perdent aussi de l’argent parce que ce patient ne transmet plus sa maladie à d’autres.

Je jure que ces compagnies pharmaceutiques sont à deux doigts de dire, « Et si on envoyait Bruce – le gars de la photocopieuse – piquer des gens dans la nuque avec des aiguilles infectées ? Est-ce que ce serait trop ? Parce que ça augmenterait nos rentrées. Et nous ne ferions pas seulement de l’argent avec les personnes nouvellement infectées, mais ils pourraient transmettre leur infection à d’autres. Génial, non ? »

Un monde mené par le profit crée une réalité dégoûtante avec un système de valeurs totalement dévoyé. Un monde où les compagnies pétrolières voient les marées noires qui détruisent des communautés côtières entières comme le prix à payer pour leur business. En fait, ils ont même déclaré que c’était bon pour l’économie locale. Un monde où des millions d’animaux maltraités toute leur vie représentent le prix à payer pour les brunches. Un monde où les destructions massives des ouragans sont une opportunité de faire du fric plutôt que des tragédies. « Chérie, regarde la météo. Est-ce qu’une opportunité de business à 250 kilomètres à l’heure va encore raser les îles des Caraïbes ? »

Et aujourd’hui, les multinationales ne s’inquiètent plus de l’interférence du gouvernement – parce qu’elles le contrôlent. Pour elles, se préoccuper de ça serait comme si vous vous inquiétiez d’une interférence possible de votre tapis quand vous sortez au cinéma le soir. Nous savons ce qu’un tapis est censé faire. Il est allongé au sol. Aujourd’hui, les multinationales expliquent ouvertement leurs vrais buts et motivations sans grand souci d’un retour de bâton. Elles peuvent faire des choses comme lâcher des chiens d’attaque contre des manifestants à Standing Rock* et ne pas s’inquiéter de possibles conséquences. Qui s’en soucie ? Le pire qui pourrait leur arriver serait d’avoir à payer une amende – un amende d’accompagnée de vagues excuses, « Désolés de vous avoir fait mordre par des chiens spécialement entraînés à s’attaquer aux hommes ».

Nous souffrons d’un trouble du système de valeurs. Un vaste pourcentage de notre société considère aujourd’hui cette pensée à la Goldman Sachs comme acceptable. Elle devrait être vue comme aussi grotesque que quelqu’un qui frapperait une personne sur la tête pour lui vendre ensuite des bandages. Imaginez que ce soit votre modèle d’entreprise. Et vous demandez à des investisseurs de vous aider à le mettre en œuvre. A côté d’une splendide présentation PowerPoint, vous dites, « Vous, les gars, vous m’aidez à payer la batte de base-ball. Je frapperai des gens sur la tête avec la batte. Mes compétences avec une batte de base-ball sont amplement documentées. Je vendrai ensuite nos bandages haut de gamme aux victimes ensanglantées. Et contre un effort minimal, vous aurez votre part des bénéfices. C’est un investissement en béton. »

C’est comme ça que nous devons voir ce que Goldman Sachs dit dans cette note d’analyste.

La seule façon dont un système peut tomber aussi bas – avec des valeurs qui marchent sur la tête à ce point – est par une propagande incessante dans un modèle de société menée par le profit. C’est un système bâti sur l’exploitation des autres à des fins de lucre. Et c’est pour cela que nous avons besoin d’une révolution de l’esprit.



Autres liens parmi d'autres
https://siecledigital.fr/2018/04/18/gue ... man-sachs/
https://www.cnbc.com/2018/04/11/goldman ... model.html
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Adrien (ex-nico239) » 22/06/20, 01:14

ABC2019 a écrit :Et l'essentiel n'est pas là, l'essentiel est de savoir si il existe des études montrant l'efficacité du traitement (qui dépend forcément de la classe d'age vu que c'est le principal facteur de mortalité), et si il en existe, quels sont leurs résultats. Toute autre réponse esquivant cette question ne peut qu'etre considérée comme dilatoire.



3ème édition Image

MOYENNE D'ÂGE 86 ANS (c'est assez vieux ça ou pas?)

Effet bénéfique de l’association Hydroxychloroquine-Azithromycine dans le traitement des patients âgés atteints de la covid-19: résultats d’une étude observationnelle

https://www.sciencedirect.com/science/a ... 4220300771

Résumé

Soixante-huit patients tous âgés de plus de 65 ans et diagnostiqués PCR-positif pour la covid-19 ont reçu l’association hydroxychloroquine / azithromycine entre le 27 mars et le 1er mai 2020.Les posologies de l’hydroxychloroquine et d’azithromycine étaient conformes au protocole de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille.

La moyenne d’âge était de 86,4 ± 8,2 ans, l’IMC moyen était de 22,8 ± 5,2 kg/m2.

Dix neuf patients présentaient un surpoids (IMC supérieur à 25 kg/m2) dont quatre une obésité (IMC supérieur à 30 kg/m2).

Sept patients présentaient une insuffisance rénale inférieure à 30 ml/min.Le relevé des pathologies associées indiquait que près de 51,5 % des patients présentaient de l’hypertension artérielle tandis que 28% étaient atteints de cardiopathies.

Parmi eux, 16,2 % présentaient un diabète. Un seul patient présentait de l’asthme et un autre de la BPCO.

Deux patients ont dû arrêter leur traitement après respectivement 3 et 9 jours de bithérapie à cause d’un allongement du QTc.

L’objectif de notre étude était d’évaluer l’efficacité de l’association hydroxychloroquine-azithromycine chez des sujets âgés atteints de la covid-19.

Durant la période de l’étude, 7 patients sont décédés parmi les 68 patients étudiés.

Tous les décès sont survenus par des complications respiratoires graves de la maladie.

Les autres patients ont été considérés guéris après disparition des signes cliniques 21 jours après le test PCR+.


...............

La décision de publier nos résultats est justifiée par rapport au groupe de patients très âgés atteints par la covid-19.

Trois éléments se dégagent de cette étude observationnelle.

Le premier est le faible pourcentage d’effets cardiovasculaires avec seulement deux patients qui ont présenté un allongement du QTc, qui a entrainé un arrêt du traitement.

Le second est le faible nombre de décès sans rapport avec une comorbidité particulière.

Si on examine le nombre de décès entre les mois de février et mai en 2017, 2018 et 2019, nous constatons un taux de décès identique voir inférieur, respectivement 5 décès en 2017, 14 décès en 2018 et 9 décès en 2019 (figure 1).

Enfin le troisième élément est le délai très court entre l’apparition des symptômes et le traitement par HCQ/AZT qui a pu permettre une évolution favorable
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par ABC2019 » 22/06/20, 07:11

Adrien (ex-nico239) a écrit :
ABC2019 a écrit :Et l'essentiel n'est pas là, l'essentiel est de savoir si il existe des études montrant l'efficacité du traitement (qui dépend forcément de la classe d'age vu que c'est le principal facteur de mortalité), et si il en existe, quels sont leurs résultats. Toute autre réponse esquivant cette question ne peut qu'etre considérée comme dilatoire.



3ème édition Image

MOYENNE D'ÂGE 86 ANS (c'est assez vieux ça ou pas?)

Rien que le fait que tu poses la question comme ça semble indiquer que tu n'as toujours pas compris la nature du problème.

Ce n'est pas la question de savoir si c'est assez vieux, pas assez vieux, trop vieux. Tu as bien le droit de tester n'importe quelle classe d'age que tu veux. Le problème est simplement d'avoir deux échantillons dont les conditions sont comparables, un avec ton traitement , un sans. Pour cela, soit tu profites du fait qu'il y en a plein ailleurs qui n'ont pas eu le traitement, ce qui te permet de comparer avec ou sans : pas besoin d'une étude randomisée, en revanche il faut bien vérifier que les critères de sélection sont les mêmes, pour tous les facteurs pouvant avoir une influence : l'age est un critère important pour la covid-19, mais pas seulement. Les comorbidités ausssi sont importantes, ainsi que la gravité des symptomes qui a fait que tu as choisi d'administrer ton traitement. Il n'y a pas besoin que tous ces critères soient exactement les mêmes, mais il faut au moins vérifier que leurs différences est assez faible pour ne pas pouvoir expliquer à elles seules les différences.

Si tu n'arrives pas à identifier un autre échantillon sans traitement comparable au tien, le mieux est de faire toi même une expérience en double aveugle randomisée où tu pars d'un seul échantillon et tu attribues aléatoirement le traitement à une personne sur 2. Statistiquement tes échantillons avec ou sans traitement seront identiques.

Après il faut etre suffisamment au courant des statistiques pour savoir si les écarts observés sont statistiquement significatifs ou pas. Pour ça il y a des méthodes statistiques plus ou moins élaborées, mais la regle la plus simple est que si tu observes N cas obeissant à un critère (par exemple N décès dans ton échantillon), alors un écart inférieur à racine(N) n'est pas significatif . Par exemple passer de 5 à 7, moyenne 6 n'est pas significatif (car racine (6) = 2,5 a peu près et donc 6, ça peut aller de 4 à 8 en fait, voire meme de 3 à 9) En revanche passer de 500 à 700 est signficiatif car racine (600) = 25 environ donc 600 veut dire entre 575 et 625, mais pas 500 ou 700.

Bref les statistiques c'est comme le jardinage ou le travail du bois, tu peux faire ça bien et soigneusement, ou n'importe comment, mais le résultat n'a pas la même qualité.
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par ABC2019 » 22/06/20, 07:21

Pour finir sur ce sujet, manifestement tous les articles que tu choisis de publier sont sélectionnés sur un critère : être favorable à l'emploi de l'HCQ et de façon générale à Raoult. Si tu étais vraiment intéressé par l'effet réel de l'HCQ, le critère devrait etre : avoir la meilleure méthodologie possible.

Le simple fait de sélectionner des résultats statistiques sur un critère corrélé à un des résultats que tu veux montrer biaise la statistique et la rend suspecte. Il n'y a pas besoin de tricher en modifiant les résultats et les études peuvent etre honnetes. Mais statistiquement , il y a toujours des fluctuations et meme si des écarts plus grands que racine(N) sont rares, ils peuvent arriver de temps en temps. Ainsi même si un produit est inefficace, il peut arriver parfois que sur un échantillon donné, il semble efficace - mais ce n'est pas confirmé par les autres études. Mais en sélectionnant uniquement les études les plus favorables, tu sur-représentes ces études et tu en tires une conclusion incorrecte sur l'efficacité.
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Remundo » 22/06/20, 08:59

ABC2019 a écrit :Discutez entre vous si ça vous amuse, je pense qu'il n'y a plus rien à tirer de ce dialogue.

Mes hommages Monsieur le Statisticien aléatoire en double aveugle. :P
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le temps du retrait est venu

 


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