Covid et Didier Raoult (partisan de l'Hydroxychloroquine) : analyses sur la pandémie

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
Avatar de l’utilisateur
GuyGadebois
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6532
Inscription : 24/07/19, 17:58
Localisation : 04
x 982

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par GuyGadebois » 22/07/20, 01:33

Obamot a écrit : Toi par exemple, tu ressembles beaucoup à un lobbyiste...

(Merci Magritte)
Lolo.jpg
Lolo.jpg (68.81 Kio) Consulté 1275 fois
0 x
“Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligente.(J.Rouxel)
"Par définition la cause est le produit de l'effet". (Tryphion)
"360 000 /0,5/100 ça fait 72 millions et pas 6 millions" (AVC)
Avatar de l’utilisateur
Adrien (ex-nico239)
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 9845
Inscription : 31/05/17, 15:43
Localisation : 04
x 2151

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Adrien (ex-nico239) » 22/07/20, 01:52

Une étude affirme que l'hydroxychloroquine est sûre et efficace pour guérir Covid-19

Study claims hydroxychloroquine is safe, effective to cure Covid-19

LAHORE: Les résultats préliminaires du plus grand essai médicamenteux du pays sur le coronavirus - essai randomisé et observationnel au Pakistan pour évaluer le traitement du coronavirus (PROTECT) - ont non seulement établi la sécurité de l'hydroxychloroquine, un médicament généralement utilisé pour le paludisme, en termes de mortalité, mais ont également montré des taux de récupération significatifs chez les patients Covid-19 lorsqu'il était utilisé en association avec deux autres médicaments - l'azithromycine et l'oseltamivir.

Les revendications, ainsi que les résultats, ont été rendus publics ici à l'Université des sciences de la santé (UHS), lundi, lors d'une cérémonie présidée par le gouverneur Chaudhry Muhammad Sarwar et en présence du ministre de l'enseignement supérieur du Pendjab, Raja Yassir Humayun Sarfraz. , vice-chanceliers des universités médicales, chercheurs et professeurs.

En publiant les résultats de l'étude, le vice-chancelier de l'UHS, le professeur Javed Akram, qui est également son chercheur principal, a précisé qu'il visait à évaluer l'hydroxychloroquine seule et dans diverses combinaisons de médicaments comme traitement du coronavirus.

«Il s'agit d'un essai médicamenteux multicentrique, multi-bras, adaptatif et randomisé, destiné aux patients nouvellement diagnostiqués», a-t-il informé les participants à la cérémonie.

Il a déclaré que l'étude avait révélé que les patients atteints de coronavirus, qui avaient reçu les trois médicaments combinés, avaient un taux de récupération de 86%.

Le professeur Javed Akram de l'UHS VC a déclaré aux participants que l'essai sur le médicament avait été lancé le 30 avril, après l'approbation de la Drug Regulatory Authority of Pakistan (DRAP) et du National Bioethics Committee (NBC).

Il a ajouté que 12 centres, dont 10 universités de huit villes, ont été inclus dans l'étude. L'étude a recruté des patients Covid âgés de plus de 18 ans, répartis en huit groupes. Les patients inclus dans la recherche étaient 60% de sexe masculin et 40% de sexe féminin. Les trois médicaments ont été administrés à sept groupes, chacun composé de 60 à 65 patients, seuls et en différentes combinaisons, tandis qu'un groupe témoin n'a rien reçu.

Le professeur Javed Akram a révélé que le taux de récupération de la combinaison des trois médicaments était le plus élevé à 86%. Le deuxième taux de récupération le plus élevé était de 75% à partir de l'azithromycine. Le taux de guérison global des patients recevant des médicaments était de 73,1%, tandis que le taux de guérison sans médicaments était de 67%. Les 27% des patients sont restés positifs pour le Corona même deux semaines après la prise du médicament. Parmi les patients qui n'ont reçu aucun médicament, 33% sont restés Corona-positifs même après deux semaines.

L'UHS VC a ajouté que le taux de récupération au cours de la première semaine de recherche était de 33,5%, tandis que la deuxième semaine, il était passé à 72,2%.

Au départ, le test PCR a été utilisé comme base de recherche. Il a déclaré qu'un total de quatre décès avaient été signalés au cours de l'étude. Trois décès sont survenus dans les groupes recevant un seul médicament, tandis qu'un décès est survenu dans le groupe recevant une association d'hydroxychloroquine et d'azithromycine.

M. Akram a précisé que l'étude était toujours en cours et qu'elle impliquerait environ 9 500 patients une fois terminée. Il a ajouté que jusqu'à présent, 30 millions de roupies avaient été consacrées à la recherche, que l'université avait collectée sur ses propres ressources et grâce à des dons.

Le professeur Khalid Masood Gondal de l'Université de médecine King Edward, a déclaré dans son discours que si les procédures opérationnelles standard (SOP) étaient mises en œuvre sur Eidul Azha, le coronavirus serait sous contrôle d'ici septembre.

Rendant hommage aux agents de santé de première ligne, le gouverneur Chaudhry Muhammad Sarwar a déclaré que la nation se souviendrait toujours de la bravoure avec laquelle les agents de santé ont combattu le virus.

«Un mur commémoratif est en train d'être érigé à la Maison du Gouverneur en reconnaissance des services des agents de santé qui porteraient les noms de tous les soldats de première ligne», a-t-il ajouté.

Il a déclaré que si c'était un signe encourageant de voir les cas de coronavirus diminuer, les marchés de bétail, Eidul Azha et Muharram posaient à nouveau un grand défi en ce qui concerne le contrôle de la propagation de l'infection.

«Si ces défis sont surmontés, nous surmonterons Corona», a affirmé le gouverneur du Pendjab.
0 x
izentrop
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 14225
Inscription : 17/03/14, 23:42
Localisation : picardie
x 1664
Contact :

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par izentrop » 22/07/20, 02:19

Il a déclaré que si c'était un signe encourageant de voir les cas de coronavirus diminuer les marchés de bétail
Intéressant en effet. Attendons la fin de l'étude et l'avis des pairs :wink:
0 x
ABC2019
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 12927
Inscription : 29/12/19, 11:58
x 1008

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par ABC2019 » 22/07/20, 06:49

Obamot a écrit :
Toi par exemple, Image tu ressembles beaucoup à un lobbyiste Image(qu’importe si tu touches une petite enveloppe ou pas)

Tu me diras que c’est normal, c’est toi qui a fondé cette idée de “groupe” ! :cheesy:

décidément c'est quand meme bizarre que tu mettes autant d'énergie pour ne pas répondre à la question toute simple de savoir si tu es d'accord qu'il y a un groupe de personnes (toi , Guy, Adrien, Vetus..) qui ne partagent pas les mêmes conclusions qu'un autre groupe de personnes (pedro, izentrop, moi, perseus, thibr ....) sur les traitements à base d'HCQ . Je ne vois pas en quoi le mot "groupe" est grossier, tu peux parler d'ensemble ou de collection si tu préféres. Je ne vois pas le rapport non plus avec être lobbyiste, ce n'est pas parce que vous etes d'accord entre vous que je pense que vous etes payés (et tu crois VRAIMENT qu'il y a des gens payés pour poster sur ce forum, sérieux :shock: ???)
Donc es tu d'accord sur le constat que deux ensembles se sont formés qui n'arrivent pas aux mêmes conclusions sur l'HCQ ? ça me parait plutot clair non ?
0 x
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Georges COURTELINE)

Mééé nie nui allé a des fetes avec 200 personnes et n'iai meme pas été maladee moiiiiiii (Guignol des bois)
ABC2019
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 12927
Inscription : 29/12/19, 11:58
x 1008

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par ABC2019 » 22/07/20, 06:52

Adrien (ex-nico239) a écrit :C'est sur que quand on trouve normal de comparer des cohortes de + de 75 ans et de - de 50 ans... on ne peut rien comprendre au travail de Remundo

c'est un autre critère intéressant, ce sont les mêmes personnes qui pensent que l'HCQ est efficace et que le travail de Remundo apporte des informations intéressantes, ou y a-t-il des contre exemples ?
0 x
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Georges COURTELINE)

Mééé nie nui allé a des fetes avec 200 personnes et n'iai meme pas été maladee moiiiiiii (Guignol des bois)
Obamot
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 29763
Inscription : 22/08/09, 22:38
Localisation : regio genevesis
x 5905

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Obamot » 22/07/20, 10:06

ABC2019 a écrit :
Obamot a écrit :
Toi par exemple, Image tu ressembles beaucoup à un lobbyiste Image(qu’importe si tu touches une petite enveloppe ou pas)

Tu me diras que c’est normal, c’est toi qui a fondé cette idée de “groupe” ! :cheesy:

décidément c'est quand meme bizarre que tu mettes autant d'énergie pour ne pas répondre à la question toute simple de savoir si tu es d'accord qu'il y a un groupe de personnes (toi , Guy, Adrien, Vetus..) qui ne partagent pas les mêmes conclusions qu'un autre groupe de personnes (pedro, izentrop, moi, perseus, thibr ....) sur les traitements à base d'HCQ . Je ne vois pas en quoi le mot "groupe" est grossier, tu peux parler d'ensemble ou de collection si tu préféres. Je ne vois pas le rapport non plus avec être lobbyiste, ce n'est pas parce que vous etes d'accord entre vous que je pense que vous etes payés (et tu crois VRAIMENT qu'il y a des gens payés pour poster sur ce forum, sérieux :shock: ???)
Donc es tu d'accord sur le constat que deux ensembles se sont formés qui n'arrivent pas aux mêmes conclusions sur l'HCQ ? ça me parait plutot clair non ?

C’est pas tant le fait de ces groupes plutôt que la stigmatisation irrationnelle autour de la personne du Pr Raoult qui amène nombre de participants hors les clous du débat. Cet état de fait n’est pas né parce que des groupes se seraient formés autour de l’HCQ, c’est une conséquence. Du coup, le groupe (que certains qualifient de “pro-Raoult”) que tu appelles vouloir “défendre” les traitements à base de chloroquine n’est pas une cause mais une conséquence d’une stigmatisation. Personne parmi ceux que tu vois ne défend l’HCQ mais l’alliance de 2 molécules dans un contexte tout à fait particulier qui est dénié pas les détracteurs de l’HCQ mais globalement (ce qui n’a pas de sens, puisqu’ils défendent des faits et non un groupe). L’origine de prises de position est antérieure à ce débat et provient de plusieurs facteurs, parmi les premiers desquels: cette confusion entre “causes et effets”, les “sophismes”, une propension (stupide) à défendre “l’establishment”, le manque profond de compétences, le décentrement de certains de leur propre évaluation, le besoin de certains de “s’affirmer” (égo) qui passe avant l’établissement de la vérité des faits, puis lié à ce dernier point les préférences de personnes (pour ne citer que ceux-ci). S’agissant de ceux que tu vois dans un groupe homogène défendant la chloroquine, il ne l’est pas. Pour de multiples raisons et notamment parmi celles qui précèdent. A titre personnel je n’aime pas voir naître une qualification sur des groupes alors que celui que tu vois (s’opposant à tes idées) n’est PAS un “corps constitué”, du tout. Je ne vais pas aller dans ton sens puisque cette stigmatisation n’est que de très loin liée ã Raoult (ou ã la chloroquine) précisément du au fait de la malhonnêteté intellectuelle de certains qui conduit à cette stigmatisation. Et le point central c’est, comme je l’ai déjà dit, que stigmatiser sur des groupes est malsain et ASCIENTIFIQUE (avec le “A” privatif). Du coup , ta théorie de groupe vole en éclat (de rires) car la moitié des indécrottables (au sens individuel) ne voient pas les situations comiques dans lesquelles ils se mettent à cause de leurs carences (principe de Peter) alors qu’ils se permettent de porter jugement sur des sommités (réellement) scientifiques celles-là. Il y a un effet de spirale fluctuante et toi tu défends ça en la forme extrêmement réductrice de “groupe”. Le plus fou c’est que vous ne voyez pas ces choses :cheesy:

Et au contraire, je ne pense pas faire partie de quelque chose de contre-productif. En revanche, il existe bien un groupe qui défend des normes souvent obsolètes et qui est relatif à vouloir défendre un certain establishment, et non “la science” (parce que ceux qui en font partie ne veulent pas sortir de leur “zone de confort”) mais ce n’est pas parce que ce groupe existe, qu’il en existerait un autre qui lui ferait face...
Penser ça est une vision (limitée) de l’esprit et serait très présomptueux!
0 x
“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

Liste de faux-nez présumés en “ignorés”: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
ABC2019
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 12927
Inscription : 29/12/19, 11:58
x 1008

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par ABC2019 » 22/07/20, 10:37

Obamot a écrit :C’est pas tant le fait de ces groupes plutôt que la stigmatisation irrationnelle autour de la personne du Pr Raoult qui amène nombre de participants hors les clous du débat. Cet état de fait n’est pas né parce que des groupes se seraient formés autour de l’HCQ, c’est une conséquence. Du coup, le groupe (que certains qualifient de “pro-Raoult”) que tu appelles vouloir “défendre” les traitements à base de chloroquine n’est pas une cause mais une conséquence d’une stigmatisation. Personne parmi ceux que tu vois ne défend l’HCQ mais l’alliance de 2 molécules dans un contexte tout à fait particulier qui est dénié pas les détracteurs de l’HCQ mais globalement (ce qui n’a pas de sens, puisqu’ils défendent des faits et non un groupe). L’origine de prises de position est antérieure à ce débat et provient de plusieurs facteurs, parmi les premiers desquels: cette confusion entre “causes et effets”, les “sophismes”, une propension (stupide) à défendre “l’establishment”, le manque profond de compétences, le décentrement de certains de leur propre évaluation, le besoin de certains de “s’affirmer” (égo) qui passe avant l’établissement de la vérité des faits, puis lié à ce dernier point les préférences de personnes (pour ne citer que ceux-ci). S’agissant de ceux que tu vois dans un groupe homogène défendant la chloroquine, il ne l’est pas. Pour de multiples raisons et notamment parmi celles qui précèdent. A titre personnel je n’aime pas voir naître une qualification sur des groupes alors que celui que tu vois (s’opposant à tes idées) n’est PAS un “corps constitué”, du tout. Je ne vais pas aller dans ton sens puisque cette stigmatisation n’est que de très loin liée ã Raoult (ou ã la chloroquine) précisément du au fait de la malhonnêteté intellectuelle de certains qui conduit à cette stigmatisation. Et le point central c’est, comme je l’ai déjà dit, que stigmatiser sur des groupes est malsain et ASCIENTIFIQUE (avec le “A” privatif). Du coup , ta théorie de groupe vole en éclat (de rires) car la moitié des indécrottables (au sens individuel) ne voient pas les situations comiques dans lesquelles ils se mettent à cause de leurs carences (principe de Peter) alors qu’ils se permettent de porter jugement sur des sommités (réellement) scientifiques celles-là. Il y a un effet de spirale fluctuante et toi tu défends ça en la forme extrêmement réductrice de “groupe”. Le plus fou c’est que vous ne voyez pas ces choses :cheesy:

Et au contraire, je ne pense pas faire partie de quelque chose de contre-productif. En revanche, il existe bien un groupe qui défend des normes souvent obsolètes et qui est relatif à vouloir défendre un certain establishment, et non “la science” (parce que ceux qui en font partie ne veulent pas sortir de leur “zone de confort”) mais ce n’est pas parce que ce groupe existe, qu’il en existerait un autre qui lui ferait face...
Penser ça serait très présomptueux!

mais j'ai fait aucun commentaire sur qui aurait raison ou qui aurait tort , j'ai juste demandé si tu était d'accord pour dire qu'il y avait deux groupes qui s'étaient formés sur ce forum, c'est tout (et effectivement il semble aussi au sein de la société, mais restons sur ce forum où les gens peuvent s'exprimer au moins). Je ne vois pas ce que ça a de "stigmatisant" de parler de groupes. Quand tu parles "d'indécrottables", que tu le veuilles ou non, tu en fais aussi un groupe !
0 x
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Georges COURTELINE)

Mééé nie nui allé a des fetes avec 200 personnes et n'iai meme pas été maladee moiiiiiii (Guignol des bois)
ABC2019
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 12927
Inscription : 29/12/19, 11:58
x 1008

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par ABC2019 » 22/07/20, 10:39

L’origine de prises de position est antérieure à ce débat et provient de plusieurs facteurs, parmi les premiers desquels: cette confusion entre “causes et effets”, les “sophismes”, une propension (stupide) à défendre “l’establishment”, le manque profond de compétences, le décentrement de certains de leur propre évaluation, le besoin de certains de “s’affirmer” (égo) qui passe avant l’établissement de la vérité des faits, puis lié à ce dernier point les préférences de personnes (pour ne citer que ceux-ci). S’agissant de ceux que tu vois dans un groupe homogène défendant la chloroquine, il ne l’est pas.

je n'ai pas parlé de groupe "homogène", j'ai juste dit qu'il y avait un groupe défendant l'HCQ , et un groupe qui ne la défend pas (plus exactement qui n'est pas convaincu que c'est efficace), c'est tout.

Maintenant effectivement une fois ce constat fait on peut aller un peu plus loin, quand tu dis qu'il n'est pas homogène, tu penses à quoi comme "non homogénéité" ?
0 x
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Georges COURTELINE)

Mééé nie nui allé a des fetes avec 200 personnes et n'iai meme pas été maladee moiiiiiii (Guignol des bois)
ABC2019
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 12927
Inscription : 29/12/19, 11:58
x 1008

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par ABC2019 » 22/07/20, 10:44

L’origine de prises de position est antérieure à ce débat et provient de plusieurs facteurs, parmi les premiers desquels: cette confusion entre “causes et effets”, les “sophismes”, une propension (stupide) à défendre “l’establishment”, le manque profond de compétences, le décentrement de certains de leur propre évaluation, le besoin de certains de “s’affirmer” (égo) qui passe avant l’établissement de la vérité des faits


est ce que tu es d'accord pour dire que ces facteurs s'opposent à la vraie démarche scientifique, et que donc ceux qui ont ces défauts sont moins scientifiques que ceux qui ne les ont pas ?

ou peut etre au contraire penses tu que ces défauts sont constitutifs de la démarche scientifique, et que donc ceux qui les ont sont "plus" scientifiques que les autres, mais que c'est un défaut , car la démarche dite "scientifique" n'est pas la bonne ?
0 x
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Georges COURTELINE)

Mééé nie nui allé a des fetes avec 200 personnes et n'iai meme pas été maladee moiiiiiii (Guignol des bois)
Avatar de l’utilisateur
Adrien (ex-nico239)
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 9845
Inscription : 31/05/17, 15:43
Localisation : 04
x 2151

Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19




par Adrien (ex-nico239) » 22/07/20, 11:47

Revenons à des choses plus intéressantes comme cet article


Réponse immunitaire cellulaire spécifique contre le coronavirus SARS-CoV-2 : des résultats encourageants, d’autres intrigants

Un article accepté pour publication dans la revue Nature indique que tous les patients Covid-19 convalescents étudiés (ayant donc été infectés par le SARS-CoV-2) possèdent des cellules immunitaires dirigées contre des protéines du virus. Ils ont développé ce que les immunologistes appellent une réponse lymphocytaire T. Chez ces 36 patients inclus dans l’étude, tous possèdent deux catégories de globules blancs sanguins capables de reconnaître le virus, à savoir des lymphocytes T CD4 (« chefs d’orchestre » de la réponse immunitaire) et CD8 (cellules tueuses ou cytotoxiques).

Ces résultats semblent donc indiquer que la grande majorité des patients convalescents de la Covid-19, sinon la totalité, développent une réponse immunitaire avec production de lymphocytes T suite à une infection au SARS-CoV-2. Ce résultat est important dans la mesure où c’est surtout la réponse cellulaire qui prend en charge l’éradication du virus au cours des infections virales. Or, c’est cette réponse cellulaire, en association à la production d’anticorps spécifiques, qui participe à la guérison. Ceci explique qu’idéalement un vaccin contre le SARS-CoV-2 devrait induire non seulement la production d’anticorps spécifiques et neutralisants mais également une immunité cellulaire robuste et durable.

Conduite par des chercheurs singapouriens, cette étude a été mise en ligne sur le site de la revue Nature le 15 juillet 2020. Elle rapporte également que des patients anciennement atteints par le SARS (syndrome respiratoire aigu sévère) possèdent encore, 17 ans après, des lymphocytes capables de réagir contre le SARS-CoV-1 [1].

Jusqu’à présent, on savait que la réponse « mémoire » cellulaire (lymphocytes T spécifiques du SARS-CoV-1), celle qui subsiste après la guérison, pouvait persister pendant au moins onze ans. En effet, il faut savoir qu’une catégorie de lymphocytes T « mémoires » perdure dans l’organisme après la guérison. On parle de cellules T mémoires car celles-ci sont immédiatement réactivées en cas de nouvelle infection.

Persistance d’une réponse T cellulaire 17 ans après le SARS

Il existe donc chez des patients victimes du SARS une réponse immunitaire mémoire de très longue durée chez les patients ayant été infectés par SARS-CoV-1. Ces lymphocytes T mémoires, toujours présents 17 ans après l’infection virale, sont par ailleurs capables de reconnaître un coronavirus proche, en l’occurrence le SARS-CoV-2.

« Ce résultat est encourageant dans la mesure où il laisse penser que les patients ayant développé la Covid-19 ont la capacité, à l’instar des patients anciennement atteints de SARS, de développer une immunité cellulaire mémoire spécifique du SARS-CoV-2 de longue durée. Ceci est plutôt assez rassurant car cela suggère que ces lymphocytes T CD4 et CD8 mémoires, capables de persister très longtemps, pourraient être protecteurs en cas de réinfection par le SARS-CoV-2 », commente le Pr Benjamin Terrier (hôpital Cochin, Paris)* qui n’a pas participé aux travaux publiés dans Nature.

Selon ce spécialiste, « dans un tel cas, le système immunitaire pourrait en effet rapidement remobiliser ces cellules T mémoires, qui pourraient générer des cellules tueuses capables d’éradiquer le virus, quand bien même à ce moment-là les anticorps neutralisants ne seraient plus présents. Cette immunité cellulaire T de longue durée contre le SARS-CoV-2 pourrait peut-être protéger vis-à-vis des formes graves de Covid-19 en cas de réinfection ».

De façon surprenante, cette étude révèle que des lymphocytes T spécifiques du SARS-CoV-2 sont également présents chez plus de 50 % des personnes saines, n’ayant été infectées ni par le SARS-CoV-1, ni par le SARS-CoV-2. Ces résultats semblent donc indiquer l’existence d’un certain niveau d’immunité pré-existante contre le SARS-CoV-2 dans la population générale.

Mais comment des personnes n’ayant pas été exposées au SARS-CoV-1 ou au SARS-CoV-2 pourraient-elles avoir développé une réponse cellulaire mémoire à des coronavirus qu’elles n’ont jamais rencontrés ? Des chercheurs américains avaient rapporté en avril dernier dans la revue Cell qu’environ 70 % des patients Covid-19 convalescents possédaient dans le sang des lymphocytes T spécifiques du SARS-CoV-2 (70 % des lymphocytes CD4 et 100 % des lymphocytes CD8).

Ces scientifiques déclaraient avoir également détecté des lymphocytes CD4 réagissant contre le SARS-CoV-2 chez environ 40 % à 60 % des individus pourtant non exposés à ce virus. Ils avaient alors suggéré la possibilité que les infections banales par les coronavirus saisonniers, en induisant des réponses lymphocytaires T CD4 et CD8, pouvaient être responsables d’une immunité croisée entre ces coronavirus du rhume banal et le SARS-CoV2. Mais telle n’est pas l’hypothèse retenue par les chercheurs singapouriens.

En effet, la nouvelle étude à paraître dans Nature avance l’hypothèse que cette « immunité croisée » tiendrait au fait que notre système immunitaire garde en mémoire le souvenir du contact avec des coronavirus n’ayant rien à voir avec les coronavirus responsables du rhume banal mais qu’ils conservent la mémoire de l’exposition à de tout autres virus, en l’occurrence à des coronavirus animaux que nous ne connaissons pas. Il s’agit là de « résultats particulièrement intrigants », déclarent dans leur article Nina Le Bert, Antonio Bertoletti et leurs collègues de la Duke-NUS Medical School de Singapour.
Représentation schématique d’un coronavirus et de ses protéines structurales. La protéine N se lie à l’ARN génomique et forme autour de lui une nucléocapside. Codées par l’ARN viral, les protéines non structurales ne sont pas incorporées dans les virions. Juckel D, et al. Med Sci (Paris).2020;36(6-7):633-641.

Protéines structurales et non structurales

Mais comment ces chercheurs sont-ils parvenus à une conclusion aussi surprenante ? Un petit rappel sur les coronavirus s’impose. Les coronavirus sont composés de protéines dites structurales car entrant dans la composition architecturale des particules virales matures ou virions. Leur génome code également pour des protéines dites « non structurales » (NSP, non structural proteins). Celles-ci sont fabriquées uniquement lors du cycle infectieux car elles sont indispensables à la réplication virale. Bien que codées par l’ARN viral, ces protéines non structurales ne sont pas pour autant incorporées dans la structure des particules virales excrétées par les cellules infectées.

Immunité cellulaire T spécifique chez des patients Covid-19 convalescents

Les chercheurs singapouriens ont conduit des expériences consistant à rechercher la présence d’une immunité cellulaire T spécifique du SARS-CoV-2 d’abord chez des patients Covid-19 convalescents, ensuite chez des patients ayant survécu au SARS, et enfin chez des personnes n’ayant été exposées ni au SARS-CoV-1, ni au SARS-CoV-2 (c’est-à-dire des individus n’ayant pas souffert de SARS, n’ayant pas développé de Covid-19 et n’ayant pas été en contact avec des personnes infectées par le SARS-CoV-2).

Dans ces trois catégories d’individus, les immunologistes ont recherché des lymphocytes T spécifiquement dirigés contre une protéine structurale du SARS-CoV-2 : la protéine N de la nucléocapside qui est très abondante dans les particules virales et dont la structure est très semblable parmi les Betacoronavirus, groupe de coronavirus qui infectent principalement les mammifères. Ils ont également cherché à savoir si ces personnes avaient développé une immunité cellulaire T spécifique vis-à-vis de deux protéines non structurales (NSP) du coronavirus SARS-CoV-2 : NSP7 et NSP13, dont le fonctionnement est essentiel au tout début du cycle de réplication virale. Les chercheurs se sont intéressés à NSP7 et NSP13 dans la mesure où ces deux protéines non structurales sont identiques à 99 % à celles du SARS-CoV-1, du SARS-CoV-2 et d’autres coronavirus animaux appartenant au groupe des Betacoronavirus [2].

Les immunologistes et virologues ont découpé les protéines N (nucléocapside), NSP7 et NSP13 en plusieurs fragments, produisant ainsi une collection de peptides. Ils ont ensuite incubé pendant plusieurs heures des globules blancs sanguins provenant de 36 patients convalescents de la Covid-19 avec ces peptides [3]. Chez la totalité des 36 personnes testées, les chercheurs ont observé des réponses cellulaires spécifiques dirigées contre plusieurs régions de la protéine N. De plus, il a été montré (chez 7 patients sur 9) que les lymphocytes T qui avaient spécifiquement réagi contre la protéine N étaient capables de produire de l’interféron-gamma, marqueur de la réponse aux infections.

Par ailleurs, les chercheurs ont observé que les personnes en convalescence de la Covid-19 possèdent des cellules T spécifiques qui reconnaissent les mêmes régions (épitopes) de la protéine N que les cellules T provenant d’individus ayant été victimes du SARS. Le fait que les patients ayant guéri du Covid-19 et du SARS puissent développer une réponse immunitaire cellulaire T contre des motifs viraux identiques montre l’existence d’une immunité cellulaire croisée dans ces deux infections. L’infection par le SARS-CoV-1 induit donc la production de lymphocytes T capables d’également réagir contre le SARS-CoV-2.

Lors de leurs expériences conduites auprès de 15 survivants du SARS, les chercheurs ont montré que ces individus possèdent dans leur sang, 17 ans après, des globules blancs encore capables de réagir contre la protéine N du SARS-CoV-1 et de produire de l’interféron-gamma lorsqu’on incube en laboratoire ces cellules immunitaires au contact de peptides viraux. Cette réponse immunitaire T spécifique n’a cependant été observée quasi-exclusivement qu’avec des peptides de la protéine N, pas avec des fragments des protéines non structurales NSP.

De même, les chercheurs ont observé que 23 survivants du SARS possédaient dans leur sang des lymphocytes T capables de réagir en laboratoire à la présence de peptides issus de la protéine N du SARS-CoV-2. Ils produisent de l’interféron-gamma. Ces cellules s’avèrent être des lymphocytes mémoires T CD4 et CD8.

Selon les chercheurs, ces résultats permettent donc d’espérer qu’à l’instar du SARS-CoV-1, l’immunité cellulaire T induite par le SARS-CoV-2 pourrait également être de longue durée chez les patients ayant développé la maladie Covid-19.

Enfin, les chercheurs ont exploré l’immunité cellulaire T spécifique du SARS-CoV-2 chez des sujets non exposés au SARS-CoV-1 et au SARS-CoV-2. Les prélèvements sanguins ont été réalisés chez 26 sujets avant juillet 2019, donc bien avant le début de la pandémie de Covid-19. Onze autres individus, n’ayant développé aucun anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2 ou d’anticorps dirigés contre la protéine N de ce même virus, ont participé à ce troisième volet des expériences. Au total, les chercheurs ont exploré l’immunité cellulaire de 37 personnes saines qui n’avaient été exposées ni au SARS-CoV-1 ni au SARS-CoV-2.

Des résultats vraiment déroutants

De manière étonnante, les chercheurs indiquent avoir détecté des réponses interféron-gamma spécifiques du SARS-CoV-2 chez 19 de ces 37 sujets non exposés au SARS-CoV-1 ni au SARS-CoV-2. Et de préciser : alors que les patients victimes de Covid-19 et de SARS réagissaient préférentiellement vis-vis de peptides issus de la protéine N (66 % des patients Covid-19 et 91 % des patients SARS ayant des lymphocytes T reconnaissaient uniquement la protéine N), ce groupe de personnes non exposées présentait une réponse immunitaire dirigée à la fois contre la protéine N et les protéines non structurale NSP7 et NSP13. Par ailleurs, les chercheurs ont observé une réponse immunitaire cellulaire contre les protéines non structurales NSP chez un seul patient parmi 59 individus atteints de Covid-19 ou de SARS, une telle réponse a été observée chez 9 sujets non exposés sur les 19 testés.

Caractérisation fine de régions des protéines virales reconnues par les cellules T

Plus précisément, il s’avère que ces personnes n’ayant jamais rencontré le SARS-CoV-2 (comme le SARS-CoV-1) possèdent des lymphocytes T qui reconnaissent une région particulière (épitope) à l’intérieur de la protéine structurale N, également reconnue par les lymphocytes T des patients ayant été victimes de Covid-19 ou du SARS. Chez ces personnes n’ayant jamais rencontré le SARS-CoV-1 et le SARS-COV-2, les chercheurs ont également réussi à identifier des lymphocytes T CD4 spécifiques d’une sous-région (épitope) de la protéine non structurale NSP7 et des lymphocytes T CD8 spécifiques d’une sous-région de la protéine non structurale NSP13 [3].
Coronavirus humains et animaux. Vabret A, et al. Pathol Biol (Paris). 2009;57(2):149-160.

Une immunité croisée avec des coronavirus animaux ?

Le fait que des personnes n’ayant jamais rencontré le SARS-CoV-2 (comme le SARS-CoV-1) puissent développer une immunité cellulaire T spécifique contre ces régions particulières situées au sein des protéines non structurales NSP7et NSP13 est vraiment intrigant. En effet, la structure de ces sous-régions (épitopes) du SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2 diffère grandement de celles des coronavirus hivernaux (OC43, HKU1, NL63, 222E) [4] responsables chaque hiver du rhume banal. Cela est encore plus vrai pour l’épitope reconnu par les lymphocytes T CD8 dont la structure diffère encore plus de celui présent dans ces quatre coronavirus saisonniers.

Si les coronavirus qui circulent chaque hiver ne sont pas impliqués, comment expliquer ces résultats ? Selon les auteurs, l’explication pourrait tenir dans le fait que « d’autres coronavirus encore inconnus, peut-être d’origine animale, pourraient être à l’origine de cette immunité croisée avec le SARS-CoV-2 observée dans la population générale ».

« Que des betacoronavirus provenant d’animaux, et non comme on a pu le croire des alphacoronavirus humains qui sévissent chaque hiver, puissent être à l’origine d’une immunité croisée avec le SARS-CoV-2, est une hypothèse vraiment intrigante. Ces résultats suggèrent que la moitié d’entre nous aurait été en contact avec des coronavirus animaux que l’on ne connaît pas encore et qu’il reste donc à découvrir », me confie le Pr Benjamin Terrier.

Exposés mais non infectés

Les chercheurs émettent l’hypothèse qu’une petite partie de la population exposée à des coronavirus animaux non encore connus pourrait avoir développé des lymphocytes T spécifiques de certaines protéines impliquées dans le démarrage du cycle réplicatif viral. L’infection par ces coronavirus aurait cependant été abortive. En d’autres termes, le cycle de réplication aurait été enclenché mais aurait été interrompu. L’infection aurait donc tourné court. De ce fait, elle n’aurait pas permis de produire des particules virales matures (virions). Cela aurait cependant suffi au système immunitaire de réagir contre des protéines non structurales qui s’assemblent pour former la machinerie indispensable au démarrage de la réplication de l’ARN viral [5]. À l’inverse, chez les patients atteints de Covid-19 ou du SARS, la protéine N est produite en très grande quantité par les cellules infectées. Elle se lie à l’ARN viral et forme autour de lui une « nucléocapside ». Située au sein de la particule virale, elle est libérée en grande quantité lors de la mort des cellules infectées lorsqu’elles libèrent les virions matures.

À l’appui de leur thèse, les chercheurs de Singapour font remarquer que les séquences génomiques [6] qui codent pour ces protéines non structurales impliquées dans les étapes précoces du cycle réplicatif viral sont extrêmement proches dans de nombreux coronavirus. La présence abondante de ces virus dans de nombreuses espèces animales pourrait ainsi avoir pour conséquence une exposition répétée chez l’homme. Ces infections virales n’iraient pas jusqu’à leur terme mais pourraient tout de même induire une réaction immunitaire cellulaire spécifiquement dirigée contre des protéines non structurales (NSP).

Cette réaction immunitaire dirigée contre certaines régions de NSP très semblables entre différents coronavirus pourrait être à l’origine d’une immunité croisée avec le SARS-CoV-2. Les individus sains, non exposés au SARS-CoV-1 ou au SARS-CoV-2, mais ayant été au contact d’autres coronavirus animaux, pourraient avoir développé des cellules mémoires T spécifiques du SARS-CoV-2.

Cette immunité cellulaire T spécifique contre le SARS-CoV-2, possiblement acquise lors d’infections par des coronavirus animaux « actuellement inconnus », pourrait-elle expliquer les différences observées en termes de taux de d’infection entre différentes populations ou les différences de sensibilité à l’infection par le SARS-CoV-2 entre individus ? Une telle immunité cellulaire T pré-existante dans la population générale pourrait-elle influer sur le cours de l’infection à SARS-CoV-2 ? Cette immunité cellulaire T spécifique pré-existante serait-elle ainsi capable d’interrompre l’infection virale avant que celle-ci ne prenne de l’ampleur ? Il importe donc de déterminer si posséder des lymphocytes T réactifs contre des protéines structurales et non structurales pourrait avoir un impact bénéfique en cas d’infection par le SARS-CoV-2. Reste maintenant à rapidement conduire des études similaires dans des pays occidentaux, voire dans différentes régions d’un même pays.

Marc Gozlan
0 x

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir vers « Santé et prévention. Pollutions, causes et effets des risques environnementaux »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 266 invités