Covid et Didier Raoult (partisan de l'Hydroxychloroquine) : analyses sur la pandémie
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
Coronavirus: des lésions cardiovasculaires détectées chez d'anciens malades
https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus ... 40109.html
Y-compris des malades peu symptomatiques, ce qui va dans le sens de l'approche de Raoult, qui préconise de traiter tous les positifs indépendamment de leurs symptômes, dans le but de réduire la durée de la maladie, et ainsi, les dégâts (même imperceptibles) faits par le virus.
https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus ... 40109.html
Y-compris des malades peu symptomatiques, ce qui va dans le sens de l'approche de Raoult, qui préconise de traiter tous les positifs indépendamment de leurs symptômes, dans le but de réduire la durée de la maladie, et ainsi, les dégâts (même imperceptibles) faits par le virus.
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
Possible mais raison de plus pour ne pas utiliser l'association risquée HCQ+AZT:VetusLignum a écrit :Coronavirus: des lésions cardiovasculaires détectées chez d'anciens malades
https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus ... 40109.html
Y-compris des malades peu symptomatiques, ce qui va dans le sens de l'approche de Raoult, qui préconise de traiter tous les positifs indépendamment de leurs symptômes, dans le but de réduire la durée de la maladie, et ainsi, les dégâts (même imperceptibles) faits par le virus.
https://www.prescrire.org/Fr/203/1845/5 ... tails.aspx
https://www.rfcrpv.fr/hydroxychloroquin ... hromycine/
https://www.vidal.fr/actualites/24828/e ... vril_2020/
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
pedrodelavega a écrit :Possible mais raison de plus pour ne pas utiliser l'association risquée HCQ+AZT:VetusLignum a écrit :Coronavirus: des lésions cardiovasculaires détectées chez d'anciens malades
https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus ... 40109.html
Y-compris des malades peu symptomatiques, ce qui va dans le sens de l'approche de Raoult, qui préconise de traiter tous les positifs indépendamment de leurs symptômes, dans le but de réduire la durée de la maladie, et ainsi, les dégâts (même imperceptibles) faits par le virus.
https://www.prescrire.org/Fr/203/1845/5 ... tails.aspx
https://www.rfcrpv.fr/hydroxychloroquin ... hromycine/
https://www.vidal.fr/actualites/24828/e ... vril_2020/
Vous remettez sur la table ces vieux articles, alors qu’on sait aujourd’hui que le risque d’effets secondaires cardiaques liés à l’association HCQ+AZI est surtout théorique. Bref…
Si ce que dit l’article que je cite est juste, alors ne croyez-vous pas que si un traitement permettait de réduire la charge virale des patients, alors il serait opportun de le prescrire à tous les positifs, même peu ou pas symptomatiques ?
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
Après l'Inde qui a décidé de distribuer de l'hydroxychloroquine à sa population ce sont les médecins américains qui sont de plus en plus nombreux à demander la libéralisation de l'utilisation de ce médicament et surtout de pouvoir appliquer le traitement global dont ils ont constaté eux-même l'efficacité : anti paludéen, macrolide et zinc.
C'est bien les mentalités évoluent petit à petit, on va dans le bon sens.
Les constatations de ces médecins sur le terrain corrobore celles de Raoult à savoir une diminution de la bascule en forme grave de la maladie.
Et bien entendu, sous contrôle médical comme ils le mettent en exergue aucun comité de surveillance n'a déclaré de problèmes de sécurité avec ce médicament utilisé depuis 65 ans.
La lettre est incluse dans l'article et elle est bien entendu intéressante à lire.
Baylor Cardiologists Support Hydroxychloroquine Emergency Use Authorization by FDA
31 juillet
Le nombre de médecins américains soutenant publiquement l'utilisation de l'hydroxychloroquine pour un traitement précoce ou en prévention est en augmentation.
Récemment, le Dr Kevin R. Wheelan, chef de la cardiologie au Baylor Heart and Vascular Hospital de Dallas et le Dr Peter McCullough, cardiologue clinicien et professeur à la Texas A&M School of Medicine, ont publié une lettre requérant l'autorisation d'utilisation d'urgence (EUA) d'hydroxychloroquine pour le traitement ambulatoire et la prophylaxie du COVID-19.
La lettre datée du 6 juillet a été appuyée par une pétition de plusieurs autres médecins demandant à la Federal Drug Administration (FDA) de réémettre une autorisation d'utilisation d'urgence pour l'hydroxychloroquine.
Wheelan et McCullough disent dans leur lettre que «lorsqu'ils sont administrés plus tôt à l'hôpital, et en ambulatoire, les antipaludiques [hydroxychloroquine] peuvent réduire la progression de la maladie, prévenir les hospitalisations et sont associés à une mortalité réduite.» Ils citent plusieurs études à l'appui.
En réponse aux réserves émises au sujet de problèmes cardiaques chez les patients utilisant de l'hydroxychloroquine, les médecins soulignent que, même avec un examen approfondi de l'utilisation de l'hydroxychloroquine, aucun comité de surveillance n'a déclaré de problèmes de sécurité avec ce médicament utilisé depuis 65 ans. Ils exhortent la FDA à permettre aux médecins d'évaluer le risque pour leurs patients afin de déterminer si l'hydroxychloroquine est un traitement approprié.
Baylor Scott & White Research Institute ont mené du 3 avril au 30 juillet une étude qui examine l'utilisation de l’hydroxychloroquine comme option prophylactique spécifiquement pour les travailleurs de la santé de première ligne exposés au COVID-19. 360 personnes ont participé à l'étude, dont 180 ont reçu le traitement.
L'hydroxychloroquine est souvent prescrite aux personnes voyageant dans des pays où le paludisme est courant. Le site Web des Centers for Disease Control indique qu'il peut être pris en toute sécurité par les adultes et les enfants de tous âges, les femmes enceintes et les mères allaitantes.
La FDA a initialement émis une autorisation d'utilisation d'urgence en mars, mais elle a révoqué l'autorisation le 15 juin, affirmant qu'il était «peu probable qu'elle soit efficace dans le traitement du COVID-19 pour les utilisations autorisées dans l'EUA».
«Il convient de noter que les produits approuvés par la FDA peuvent être prescrits par les médecins pour des utilisations hors AMM s’ils le jugent approprié pour traiter leurs patients, y compris pendant le COVID», explique le site Web de la FDA.
Interrogé sur l'état de la demande d'EUA pour l'hydroxychloroquine, un porte-parole de la FDA a répondu que «la FDA n'est pas autorisée à commenter les soumissions en attente à l'agence, y compris les soumissions demandant la délivrance d'une autorisation d'utilisation d'urgence (EUA), Mais qu'il examine les demandes rapidement.
L'hydroxychloroquine a récemment attiré l'attention alors que de plus en plus de médecins encouragent son utilisation pour une intervention précoce.
C'est bien les mentalités évoluent petit à petit, on va dans le bon sens.
Les constatations de ces médecins sur le terrain corrobore celles de Raoult à savoir une diminution de la bascule en forme grave de la maladie.
Et bien entendu, sous contrôle médical comme ils le mettent en exergue aucun comité de surveillance n'a déclaré de problèmes de sécurité avec ce médicament utilisé depuis 65 ans.
La lettre est incluse dans l'article et elle est bien entendu intéressante à lire.
Baylor Cardiologists Support Hydroxychloroquine Emergency Use Authorization by FDA
31 juillet
Le nombre de médecins américains soutenant publiquement l'utilisation de l'hydroxychloroquine pour un traitement précoce ou en prévention est en augmentation.
Récemment, le Dr Kevin R. Wheelan, chef de la cardiologie au Baylor Heart and Vascular Hospital de Dallas et le Dr Peter McCullough, cardiologue clinicien et professeur à la Texas A&M School of Medicine, ont publié une lettre requérant l'autorisation d'utilisation d'urgence (EUA) d'hydroxychloroquine pour le traitement ambulatoire et la prophylaxie du COVID-19.
La lettre datée du 6 juillet a été appuyée par une pétition de plusieurs autres médecins demandant à la Federal Drug Administration (FDA) de réémettre une autorisation d'utilisation d'urgence pour l'hydroxychloroquine.
Wheelan et McCullough disent dans leur lettre que «lorsqu'ils sont administrés plus tôt à l'hôpital, et en ambulatoire, les antipaludiques [hydroxychloroquine] peuvent réduire la progression de la maladie, prévenir les hospitalisations et sont associés à une mortalité réduite.» Ils citent plusieurs études à l'appui.
En réponse aux réserves émises au sujet de problèmes cardiaques chez les patients utilisant de l'hydroxychloroquine, les médecins soulignent que, même avec un examen approfondi de l'utilisation de l'hydroxychloroquine, aucun comité de surveillance n'a déclaré de problèmes de sécurité avec ce médicament utilisé depuis 65 ans. Ils exhortent la FDA à permettre aux médecins d'évaluer le risque pour leurs patients afin de déterminer si l'hydroxychloroquine est un traitement approprié.
Baylor Scott & White Research Institute ont mené du 3 avril au 30 juillet une étude qui examine l'utilisation de l’hydroxychloroquine comme option prophylactique spécifiquement pour les travailleurs de la santé de première ligne exposés au COVID-19. 360 personnes ont participé à l'étude, dont 180 ont reçu le traitement.
L'hydroxychloroquine est souvent prescrite aux personnes voyageant dans des pays où le paludisme est courant. Le site Web des Centers for Disease Control indique qu'il peut être pris en toute sécurité par les adultes et les enfants de tous âges, les femmes enceintes et les mères allaitantes.
La FDA a initialement émis une autorisation d'utilisation d'urgence en mars, mais elle a révoqué l'autorisation le 15 juin, affirmant qu'il était «peu probable qu'elle soit efficace dans le traitement du COVID-19 pour les utilisations autorisées dans l'EUA».
«Il convient de noter que les produits approuvés par la FDA peuvent être prescrits par les médecins pour des utilisations hors AMM s’ils le jugent approprié pour traiter leurs patients, y compris pendant le COVID», explique le site Web de la FDA.
Interrogé sur l'état de la demande d'EUA pour l'hydroxychloroquine, un porte-parole de la FDA a répondu que «la FDA n'est pas autorisée à commenter les soumissions en attente à l'agence, y compris les soumissions demandant la délivrance d'une autorisation d'utilisation d'urgence (EUA), Mais qu'il examine les demandes rapidement.
L'hydroxychloroquine a récemment attiré l'attention alors que de plus en plus de médecins encouragent son utilisation pour une intervention précoce.
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
Intéressant décryptage d'Acrimed : Chloroquine : une saga médiatique
L'article suivant tout aussi intéressant : comment le débat sur la personnalité de Didier Raoult a rapidement éclipsé celui sur l’efficacité de la chloroquine. Mettant ainsi en sourdine les enjeux sanitaires, éthiques et scientifiques des recherches et de la communication du professeur de l’IHU de Marseille. https://www.acrimed.org/Didier-Raoult-e ... rand-neant
S'en suis l'historique détaillée de la saga https://www.acrimed.org/Chloroquine-une-saga-mediatiqueLa couverture médiatique de cette controverse a donné à voir les travers du traitement de l’information scientifique en temps de crise : commentaires débridés, information spectacle, personnalisation à outrance… Nous y revenons dans une série estivale, avec un premier article sous forme de chronologie...
Il sera donc ici question du traitement par les médias des recherches sur la chloroquine et l’HCQ, qui s’est révélé aussi riche en rebondissements... que pauvre en informations. ...
L'article suivant tout aussi intéressant : comment le débat sur la personnalité de Didier Raoult a rapidement éclipsé celui sur l’efficacité de la chloroquine. Mettant ainsi en sourdine les enjeux sanitaires, éthiques et scientifiques des recherches et de la communication du professeur de l’IHU de Marseille. https://www.acrimed.org/Didier-Raoult-e ... rand-neant
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
Bien plus intéressant et constructif que les chicaia franco française de journaleux qui se prennent pour des grands scientifiques et qui croient en remontrer à toute l'équipe de Raoult, une excellente interview du Docteur Gayet
Hydroxychloroquine et remdésivir : petits repères pour tenter d’y voir plus clair dans le "match" des traitements contre le coronavirus
Le Dr Stéphane Gayet revient sur les traitements contre le coronavirus qui ont été au coeur de nombreuses polémiques ces derniers mois : l'hydroxychloroquine et le remdésivir.
Atlantico.fr : Hydroxychloroquine et remdésivir, comment s’y retrouver dans cette polémique ?
Stéphane Gayet : On ne peut plus s’y retrouver aujourd’hui, car la polémique – qui atteint son paroxysme en France – est devenue illisible et même pour les médecins, ce qui n’est pas peu dire. Cette crise de l’hydroxy chloroquine – car c’en est une – révèle au grand jour certains dysfonctionnements graves de notre médecine. On s’y perd complètement. On ne sait plus ce qu’est la médecine, quels sont ses objectifs, comment elle est financée et l’on ne sait plus ce qu’est la science ni ce qu’est une preuve scientifique, expression dont on a largement usé et abusé.
La médecine ?
La médecine est un domaine d’activité et une profession particulièrement réglementée. La profession médicale n’est à nulle autre pareille. Elle est complexe et ésotérique pour le profane, non pas à dessein, mais par la force des choses : le corps humain est la plus compliquée des « machines » et l’on ne sait encore que trop peu de choses à son sujet. Il est consternant d’apprendre que beaucoup de personnes – y compris certains médecins – croient que l’on connaît à présent l’essentiel sur notre corps et que la médecine est toute puissante. Le fils d’un malade sévèrement atteint d’une légionellose et hospitalisé en réanimation m’a dit un jour : « Je vois bien que mon père est dans un état grave ; or, je sais que la médecine peut tout guérir aujourd’hui et si mon père décédait, je considèrerais que ce serait de votre faute et j’agirais en conséquence. » J’ajoute qu’il a fini par guérir.
La vérité est que la médecine – l’activité consistant à soigner des personnes ayant besoin de l’être - n’est pas une science et l’on ne voit pas bien comment elle pourrait le devenir ; en revanche, elle s’appuie sur les sciences médicales (anatomie ; histologie : les tissus du corps ; physiologie : le fonctionnement du corps ; biologie ; pathologie : les maladies ; séméiologie : les symptômes et les signes des maladies ; pharmacologie, etc.).
L’activité médicale comporte une relation médecin-patient, un recueil de symptômes (ce que l’on éprouve, mais qu’un observateur ne peut pas constater) et de signes (ce qu’un observateur peut constater) par un interrogatoire et un examen physique (inspection, palpation, auscultation…), un raisonnement nosographique (identification de la maladie) et étiologique (recherche de la cause de la maladie), une proposition thérapeutique, une prescription et un suivi sous traitement. On comprend que tout cela n’a rien de scientifique, mais se fonde le plus possible sur l’état des sciences médicales. Si la médecine était une science, on n’aurait pratiquement plus besoin de médecins : on pourrait se faire soigner par des robots et des techniciens de soins.
Le fameux Serment d’Hippocrate
Il est bien connu de tous qu’un étudiant en médecine, le jour de sa soutenance de thèse – thèse dite d’exercice qui confère le grade de docteur en médecine -, prête le « Serment d’Hippocrate ». Il est très connu, car il impressionne, tant par sa solennité – la soutenance de thèse est ouverte au public – que par son contenu qui semble contraster avec la pratique.
Ce texte est long ; en voici les passages les plus significatifs : « Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque. »
La médecine fondée sur des preuves (en anglais : « evidence-based medicine » ou EBM)
C’est la médecine factuelle, qui s’oppose à la médecine intuitive ou de conviction. Car l’être humain est par nature irrationnel et c’est pourquoi il cultive autant la rationalité qui lui fait tellement défaut. Mais la notion de preuve dans les sciences du vivant et en particulier en médecine est beaucoup plus délicate qu’en droit et en justice.
Comment prouver qu’un traitement est efficace dans telle ou telle maladie ?
Attention : une médecine fondée sur des preuves n’est pas pour autant une médecine irréprochable. Et une preuve ne fait pas la science, car la science, c’est autre chose. Selon le dictionnaire Le Robert : « La science est un ensemble de connaissances et de travaux d'une valeur universelle, ayant pour objet l'étude de faits et de relations vérifiables, selon des méthodes déterminées (comme l'observation, l'expérience, le calcul ou les hypothèses et la déduction). »
On parle ainsi de méthode scientifique, de démarche scientifique. Mais en médecine, la notion de science a été dénaturée. Car on utilise de plus en plus le mot science et l’adjectif scientifique, non pas pour parler de travaux de recherche, mais pour habiller des résultats obtenus et ainsi les « valider » de « façon indiscutable », dans les expressions telles que « Il est prouvé scientifiquement que… », « On a la preuve scientifique que… », « C’est démontré scientifiquement… ». Dans ces expressions, il s’agit pratiquement toujours de mise en œuvre de la méthode de l’essai thérapeutique.
La méthode de l’essai thérapeutique contrôlé et randomisé dont on attend des résultats « significatifs »
On veut prouver la supériorité d’un traitement A sur un traitement B ou tout simplement de l’efficacité d’un traitement A en le comparant à l’absence de traitement ou à un placebo (produit sans activité pharmacodynamique).
Le procédé est toujours le même : il consiste à appliquer des tests statistiques aux résultats obtenus dans deux groupes A et B distincts d’individus (traités par des produits A et B différents), afin de prouver que ceux obtenus dans le groupe A traité par le produit A sont significativement différents (meilleurs) que ceux obtenus dans le groupe B traité par le produit B. Tout est là : en fait de science, c’est de science statistique qu’il s’agit ; la science statistique appartient à la science mathématique ; or, notre civilisation attribue une valeur suprême à tout ce qui est mathématique : « Ce qui est prouvé mathématiquement ne se discute pas. » Aujourd’hui, dans les congrès et les publications écrites, les tests statistiques sont considérés comme procurant le label inattaquable qui valide les résultats obtenus lors d’une « recherche », recherche qui n’en est souvent pas une, en réalité. On est aveuglé par cette sacro-sainte significativité statistique qui permet de faire accepter beaucoup de résultats, fussent-ils en réalité discutables. Cette sacro-sainte significativité statistique est généralement illustrée par le fameux « p < 0,01 ».
Un essai thérapeutique consiste donc à essayer un nouveau traitement A dans un groupe A d’individus. On dit qu’il est contrôlé quand le groupe A dit d’intervention (celui auquel on va essayer un nouveau traitement A) est comparé à un groupe B dit groupe contrôle (celui auquel on va appliquer le traitement classique ou l’absence de traitement). On dit que l’essai thérapeutique est randomisé si les groupes A et B sont constitués au hasard (par tirage au sort : random est un mot anglais signifiant hasard, aléa). On comprend qu’un essai thérapeutique contrôlé et randomisé soit robuste et que ses résultats aient une grande valeur. Il reste ensuite à appliquer des tests statistiques aux résultats obtenus, et le tour est joué : on peut démontrer que le traitement A est vraiment meilleur que le traitement B, ce qui permet de justifier sa commercialisation et son utilisation.
Personne ne peut contester l’intérêt de l’essai thérapeutique contrôlé et randomisé. Mais le problème, c’est l’usage que l’on en fait pour arriver à ses fins, c’est-à-dire prouver que le traitement A est supérieur au traitement B. En pratique, il suffit de choisir les critères d’évaluation dans le sens de ce que l’on veut démontrer et de trouver le test statistique idoine qui va affirmer que la différence entre les résultats des groupes A et B est significative. Aujourd’hui, il n’est pas exagéré de parler de cuisine statistique pour décrire les pirouettes et autres acrobaties que l’on a la possibilité de faire afin d’arriver à ses fins : prouver que A est mieux que B.
Et une grande majorité de médecins est persuadée que c’est ipso facto une démarche scientifique dont on ne peut que valider les conclusions. Toute l’industrie pharmaceutique fonctionne ainsi, ce qui permet de commercialiser des produits rentables financièrement (c’est le but) et de disqualifier des (anciens) produits qui ne sont pas passés à la moulinette de l’essai thérapeutique contrôlé et randomisé avec des résultats statistiquement significatifs.
Le dogme actuel en médecine « Pas de science sans essai thérapeutique et pas de preuve sans test statistique »
Ce dogme qui est assimilé par tous les étudiants en médecine procède d’un positivisme étroit. C’est plus que réducteur, c’est simpliste et borné. Quand on considère des grands noms de la médecine et de la biologie, comme René Laennec, Claude Bernard, Gregor Mendel, Louis Pasteur, Robert Koch, Marie Curie, Henri Mondor, Jean Bernard, Jean Dausset…, on constate qu’ils n’avaient pas besoin de tests statistiques (le fameux p < 0,01) pour faire reconnaître la valeur de leurs travaux. Ces grands savants et chercheurs avaient tout simplement un esprit, une curiosité et une méthode scientifiques. Ils ont réalisé des travaux scientifiques et fait des découvertes scientifiques. Ils étaient des scientifiques tout simplement, des scientifiques qui ont fait indiscutablement progresser les sciences médicales et la médecine.
Le combat de l’hydroxy chloroquine (HCQ) contre le remdésivir : David contre Goliath
Il faut faire preuve d’une réelle mauvaise foi pour affirmer que l’hydroxy chloroquine n’est pas efficace pour soigner la CoVid-19. Le tout est de savoir à quel moment, à quelle dose et pendant combien de temps. Mais il n’y a pas d’essai thérapeutique contrôlé et randomisé avec des résultats statistiquement significatifs pour l’hydroxy chloroquine.
Le professeur Christian Perronne a été jusqu’à dire « Il est criminel d’affirmer que l’hydroxy chloroquine est inefficace sur la CoVid-19 ». La vérité est que cette molécule n’est pas commercialement rentable (PLAQUENIL, qui est déjà un ancien produit) et qu’aucun laboratoire ne financera une grande étude contrôlée et randomisée, car ces études sont longues et extrêmement coûteuses. Or, comme je l’ai dit, sans étude contrôlée et randomisée produisant un résultat statistiquement significatif, point de salut : aucune chance, aucune considération.
Le professeur Didier Raoult – il faut faire abstraction de son personnage qui irrite bon nombre de personnes – a une grosse expérience de l’HCQ dans la CoVid-19 et avec de bons résultats. Il est le premier à avoir rapporté les travaux chinois faisant état de son activité « in vitro » (au laboratoire). L’HCQ est aujourd’hui largement utilisée dans de nombreux pays du monde pour soigner la CoVid-19 et avec de bons résultats. L’armée française a constitué un très important stock de chloroquine pour être prête à une éventuelle nouvelle vague massive de CoVid-19. Et sans parler de tous les médecins qui clament haut et fort qu’elle est inefficace et qui néanmoins s’en sont procuré discrètement, pour eux et pour leurs proches. J’en ai moi-même bien bénéficié quand j’étais malade de la CoVid-19 en mars, mais je ne constitue qu’un seul cas (j’ai eu du reste beaucoup de difficultés à m’en procurer, étant donné la mainmise du ministère chargé de la santé sur les pharmacies concernant la délivrance d’HCQ, ce qui est véritablement scandaleux étant donné que l’on se procurait facilement ce produit avant la pandémie ; le motif officiel serait la prévention des accidents cardiaques toxiques, ce qui est aberrant).
Deux études américaines récentes affirment l’efficacité de l’hydroxy chloroquine sur la CoVid-19.
Mais que peut la naine hydroxy chloroquine (HCQ) face au géant remdésivir ? Il y a déjà eu le scandale de la publication falsifiée dans la prestigieuse revue « The Lancet », publication très défavorable à l’HCQ : la société Surgisphere qui est sensée avoir piloté l’étude est plus ou moins virtuelle et les données utilisées sont introuvables. Il y a maintenant cette accablante information selon laquelle les médecins experts qui ont pris position contre l’hydroxy chloroquine (et pour le remdésivir) ont été rémunérés par le laboratoire qui fabrique et commercialise le remdésivir.
Il faut préciser que le remdésivir est un antiviral qui a été développé pour traiter les infections à virus Ébola, mais sans succès. Il est en revanche très utilisé en Chine pour soigner la péritonite aiguë féline à coronavirus chez les chats (mais dans cet usage lucratif, il est essentiellement distribué et revendu en dehors des circuits officiels et réguliers).
Et depuis le mois de mars, le laboratoire en question fait tout ce qu’il peut pour le placer dans le traitement de la CoVid-19, étant donné qu’il a montré une certaine efficacité sur d’autres coronavirus. Sa commercialisation pour soigner la CoVid-19 – avec des contraintes liées à la nouveauté – a été autorisée récemment, malgré le fait qu’il soit très peu efficace (il ne modifie pas la létalité de la CoVid-19 et se contenterait de réduire un peu la durée d’hospitalisation des formes sévères). Il faut surtout dire que le traitement de la CoVid-19 par le remdésivir coûte de l’ordre de 30 fois plus cher que celui par l’hydroxy chloroquine.
Pour discréditer l’HCQ, on a été jusqu’à mettre sur le dos de cette molécule des complications cardiaques, qui étaient en réalité liées à l’infection virale par le SARS-CoV-2 (agent de la CoVid-19 : on sait que ce virus est responsable d’affections cardiaques, notamment par atteinte des vaisseaux et des micro vaisseaux du cœur). On a aussi utilisé l’HCQ à doses toxiques (très supérieures à 1000 mg : effets secondaires cardiaques potentiellement graves), alors que la dose maximale habituelle (600 mg) est suffisante ; ce qui a contribué à dévaloriser encore un peu plus le produit et a servi de prétexte pour en réglementer sa délivrance (ce qui n’était pas le cas avant la pandémie CoVid-19).
Aujourd’hui, le dossier de l’hydroxy chloroquine est devenu incompréhensible pour la population, pour beaucoup de journalistes et même pour un grand nombre de médecins. La France a été jusqu’à rendre très difficile l’obtention d’HCQ au motif d’une toxicité cardiaque dangereuse, toxicité en réalité très exagérée comme je l’ai dit.
Tout cela est grave et inquiétant et n’est pas de nature à améliorer la confiance des usagers en la médecine.
Des travaux allemands récents semblent montrer vis-à-vis de la CoVid-19 une activité intéressante de l’artémisinine, qui est, comme la chloroquine, une substance naturelle extraite d’une plante : l’artémisinine est la substance active que l’on a extraite de la plante Artemisia annua (armoise). On parle aussi depuis quelque temps d’une possible activité de l’ivermectine, qui est une substance issue d’une fermentation naturelle par des bactéries. Il faut préciser que l’artémisinine est déjà connue et utilisée comme remède contre le paludisme et que l’ivermectine l’est comme antiparasitaire, en particulier contre la gale.
Que deviendront ces produits candidats à un « repositionnement thérapeutique », face au remdésivir ?
Décidément, la pandémie CoVid-19 a entraîné bien des turbulences en médecine.
Hydroxychloroquine et remdésivir : petits repères pour tenter d’y voir plus clair dans le "match" des traitements contre le coronavirus
Le Dr Stéphane Gayet revient sur les traitements contre le coronavirus qui ont été au coeur de nombreuses polémiques ces derniers mois : l'hydroxychloroquine et le remdésivir.
Atlantico.fr : Hydroxychloroquine et remdésivir, comment s’y retrouver dans cette polémique ?
Stéphane Gayet : On ne peut plus s’y retrouver aujourd’hui, car la polémique – qui atteint son paroxysme en France – est devenue illisible et même pour les médecins, ce qui n’est pas peu dire. Cette crise de l’hydroxy chloroquine – car c’en est une – révèle au grand jour certains dysfonctionnements graves de notre médecine. On s’y perd complètement. On ne sait plus ce qu’est la médecine, quels sont ses objectifs, comment elle est financée et l’on ne sait plus ce qu’est la science ni ce qu’est une preuve scientifique, expression dont on a largement usé et abusé.
La médecine ?
La médecine est un domaine d’activité et une profession particulièrement réglementée. La profession médicale n’est à nulle autre pareille. Elle est complexe et ésotérique pour le profane, non pas à dessein, mais par la force des choses : le corps humain est la plus compliquée des « machines » et l’on ne sait encore que trop peu de choses à son sujet. Il est consternant d’apprendre que beaucoup de personnes – y compris certains médecins – croient que l’on connaît à présent l’essentiel sur notre corps et que la médecine est toute puissante. Le fils d’un malade sévèrement atteint d’une légionellose et hospitalisé en réanimation m’a dit un jour : « Je vois bien que mon père est dans un état grave ; or, je sais que la médecine peut tout guérir aujourd’hui et si mon père décédait, je considèrerais que ce serait de votre faute et j’agirais en conséquence. » J’ajoute qu’il a fini par guérir.
La vérité est que la médecine – l’activité consistant à soigner des personnes ayant besoin de l’être - n’est pas une science et l’on ne voit pas bien comment elle pourrait le devenir ; en revanche, elle s’appuie sur les sciences médicales (anatomie ; histologie : les tissus du corps ; physiologie : le fonctionnement du corps ; biologie ; pathologie : les maladies ; séméiologie : les symptômes et les signes des maladies ; pharmacologie, etc.).
L’activité médicale comporte une relation médecin-patient, un recueil de symptômes (ce que l’on éprouve, mais qu’un observateur ne peut pas constater) et de signes (ce qu’un observateur peut constater) par un interrogatoire et un examen physique (inspection, palpation, auscultation…), un raisonnement nosographique (identification de la maladie) et étiologique (recherche de la cause de la maladie), une proposition thérapeutique, une prescription et un suivi sous traitement. On comprend que tout cela n’a rien de scientifique, mais se fonde le plus possible sur l’état des sciences médicales. Si la médecine était une science, on n’aurait pratiquement plus besoin de médecins : on pourrait se faire soigner par des robots et des techniciens de soins.
Le fameux Serment d’Hippocrate
Il est bien connu de tous qu’un étudiant en médecine, le jour de sa soutenance de thèse – thèse dite d’exercice qui confère le grade de docteur en médecine -, prête le « Serment d’Hippocrate ». Il est très connu, car il impressionne, tant par sa solennité – la soutenance de thèse est ouverte au public – que par son contenu qui semble contraster avec la pratique.
Ce texte est long ; en voici les passages les plus significatifs : « Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque. »
La médecine fondée sur des preuves (en anglais : « evidence-based medicine » ou EBM)
C’est la médecine factuelle, qui s’oppose à la médecine intuitive ou de conviction. Car l’être humain est par nature irrationnel et c’est pourquoi il cultive autant la rationalité qui lui fait tellement défaut. Mais la notion de preuve dans les sciences du vivant et en particulier en médecine est beaucoup plus délicate qu’en droit et en justice.
Comment prouver qu’un traitement est efficace dans telle ou telle maladie ?
Attention : une médecine fondée sur des preuves n’est pas pour autant une médecine irréprochable. Et une preuve ne fait pas la science, car la science, c’est autre chose. Selon le dictionnaire Le Robert : « La science est un ensemble de connaissances et de travaux d'une valeur universelle, ayant pour objet l'étude de faits et de relations vérifiables, selon des méthodes déterminées (comme l'observation, l'expérience, le calcul ou les hypothèses et la déduction). »
On parle ainsi de méthode scientifique, de démarche scientifique. Mais en médecine, la notion de science a été dénaturée. Car on utilise de plus en plus le mot science et l’adjectif scientifique, non pas pour parler de travaux de recherche, mais pour habiller des résultats obtenus et ainsi les « valider » de « façon indiscutable », dans les expressions telles que « Il est prouvé scientifiquement que… », « On a la preuve scientifique que… », « C’est démontré scientifiquement… ». Dans ces expressions, il s’agit pratiquement toujours de mise en œuvre de la méthode de l’essai thérapeutique.
La méthode de l’essai thérapeutique contrôlé et randomisé dont on attend des résultats « significatifs »
On veut prouver la supériorité d’un traitement A sur un traitement B ou tout simplement de l’efficacité d’un traitement A en le comparant à l’absence de traitement ou à un placebo (produit sans activité pharmacodynamique).
Le procédé est toujours le même : il consiste à appliquer des tests statistiques aux résultats obtenus dans deux groupes A et B distincts d’individus (traités par des produits A et B différents), afin de prouver que ceux obtenus dans le groupe A traité par le produit A sont significativement différents (meilleurs) que ceux obtenus dans le groupe B traité par le produit B. Tout est là : en fait de science, c’est de science statistique qu’il s’agit ; la science statistique appartient à la science mathématique ; or, notre civilisation attribue une valeur suprême à tout ce qui est mathématique : « Ce qui est prouvé mathématiquement ne se discute pas. » Aujourd’hui, dans les congrès et les publications écrites, les tests statistiques sont considérés comme procurant le label inattaquable qui valide les résultats obtenus lors d’une « recherche », recherche qui n’en est souvent pas une, en réalité. On est aveuglé par cette sacro-sainte significativité statistique qui permet de faire accepter beaucoup de résultats, fussent-ils en réalité discutables. Cette sacro-sainte significativité statistique est généralement illustrée par le fameux « p < 0,01 ».
Un essai thérapeutique consiste donc à essayer un nouveau traitement A dans un groupe A d’individus. On dit qu’il est contrôlé quand le groupe A dit d’intervention (celui auquel on va essayer un nouveau traitement A) est comparé à un groupe B dit groupe contrôle (celui auquel on va appliquer le traitement classique ou l’absence de traitement). On dit que l’essai thérapeutique est randomisé si les groupes A et B sont constitués au hasard (par tirage au sort : random est un mot anglais signifiant hasard, aléa). On comprend qu’un essai thérapeutique contrôlé et randomisé soit robuste et que ses résultats aient une grande valeur. Il reste ensuite à appliquer des tests statistiques aux résultats obtenus, et le tour est joué : on peut démontrer que le traitement A est vraiment meilleur que le traitement B, ce qui permet de justifier sa commercialisation et son utilisation.
Personne ne peut contester l’intérêt de l’essai thérapeutique contrôlé et randomisé. Mais le problème, c’est l’usage que l’on en fait pour arriver à ses fins, c’est-à-dire prouver que le traitement A est supérieur au traitement B. En pratique, il suffit de choisir les critères d’évaluation dans le sens de ce que l’on veut démontrer et de trouver le test statistique idoine qui va affirmer que la différence entre les résultats des groupes A et B est significative. Aujourd’hui, il n’est pas exagéré de parler de cuisine statistique pour décrire les pirouettes et autres acrobaties que l’on a la possibilité de faire afin d’arriver à ses fins : prouver que A est mieux que B.
Et une grande majorité de médecins est persuadée que c’est ipso facto une démarche scientifique dont on ne peut que valider les conclusions. Toute l’industrie pharmaceutique fonctionne ainsi, ce qui permet de commercialiser des produits rentables financièrement (c’est le but) et de disqualifier des (anciens) produits qui ne sont pas passés à la moulinette de l’essai thérapeutique contrôlé et randomisé avec des résultats statistiquement significatifs.
Le dogme actuel en médecine « Pas de science sans essai thérapeutique et pas de preuve sans test statistique »
Ce dogme qui est assimilé par tous les étudiants en médecine procède d’un positivisme étroit. C’est plus que réducteur, c’est simpliste et borné. Quand on considère des grands noms de la médecine et de la biologie, comme René Laennec, Claude Bernard, Gregor Mendel, Louis Pasteur, Robert Koch, Marie Curie, Henri Mondor, Jean Bernard, Jean Dausset…, on constate qu’ils n’avaient pas besoin de tests statistiques (le fameux p < 0,01) pour faire reconnaître la valeur de leurs travaux. Ces grands savants et chercheurs avaient tout simplement un esprit, une curiosité et une méthode scientifiques. Ils ont réalisé des travaux scientifiques et fait des découvertes scientifiques. Ils étaient des scientifiques tout simplement, des scientifiques qui ont fait indiscutablement progresser les sciences médicales et la médecine.
Le combat de l’hydroxy chloroquine (HCQ) contre le remdésivir : David contre Goliath
Il faut faire preuve d’une réelle mauvaise foi pour affirmer que l’hydroxy chloroquine n’est pas efficace pour soigner la CoVid-19. Le tout est de savoir à quel moment, à quelle dose et pendant combien de temps. Mais il n’y a pas d’essai thérapeutique contrôlé et randomisé avec des résultats statistiquement significatifs pour l’hydroxy chloroquine.
Le professeur Christian Perronne a été jusqu’à dire « Il est criminel d’affirmer que l’hydroxy chloroquine est inefficace sur la CoVid-19 ». La vérité est que cette molécule n’est pas commercialement rentable (PLAQUENIL, qui est déjà un ancien produit) et qu’aucun laboratoire ne financera une grande étude contrôlée et randomisée, car ces études sont longues et extrêmement coûteuses. Or, comme je l’ai dit, sans étude contrôlée et randomisée produisant un résultat statistiquement significatif, point de salut : aucune chance, aucune considération.
Le professeur Didier Raoult – il faut faire abstraction de son personnage qui irrite bon nombre de personnes – a une grosse expérience de l’HCQ dans la CoVid-19 et avec de bons résultats. Il est le premier à avoir rapporté les travaux chinois faisant état de son activité « in vitro » (au laboratoire). L’HCQ est aujourd’hui largement utilisée dans de nombreux pays du monde pour soigner la CoVid-19 et avec de bons résultats. L’armée française a constitué un très important stock de chloroquine pour être prête à une éventuelle nouvelle vague massive de CoVid-19. Et sans parler de tous les médecins qui clament haut et fort qu’elle est inefficace et qui néanmoins s’en sont procuré discrètement, pour eux et pour leurs proches. J’en ai moi-même bien bénéficié quand j’étais malade de la CoVid-19 en mars, mais je ne constitue qu’un seul cas (j’ai eu du reste beaucoup de difficultés à m’en procurer, étant donné la mainmise du ministère chargé de la santé sur les pharmacies concernant la délivrance d’HCQ, ce qui est véritablement scandaleux étant donné que l’on se procurait facilement ce produit avant la pandémie ; le motif officiel serait la prévention des accidents cardiaques toxiques, ce qui est aberrant).
Deux études américaines récentes affirment l’efficacité de l’hydroxy chloroquine sur la CoVid-19.
Mais que peut la naine hydroxy chloroquine (HCQ) face au géant remdésivir ? Il y a déjà eu le scandale de la publication falsifiée dans la prestigieuse revue « The Lancet », publication très défavorable à l’HCQ : la société Surgisphere qui est sensée avoir piloté l’étude est plus ou moins virtuelle et les données utilisées sont introuvables. Il y a maintenant cette accablante information selon laquelle les médecins experts qui ont pris position contre l’hydroxy chloroquine (et pour le remdésivir) ont été rémunérés par le laboratoire qui fabrique et commercialise le remdésivir.
Il faut préciser que le remdésivir est un antiviral qui a été développé pour traiter les infections à virus Ébola, mais sans succès. Il est en revanche très utilisé en Chine pour soigner la péritonite aiguë féline à coronavirus chez les chats (mais dans cet usage lucratif, il est essentiellement distribué et revendu en dehors des circuits officiels et réguliers).
Et depuis le mois de mars, le laboratoire en question fait tout ce qu’il peut pour le placer dans le traitement de la CoVid-19, étant donné qu’il a montré une certaine efficacité sur d’autres coronavirus. Sa commercialisation pour soigner la CoVid-19 – avec des contraintes liées à la nouveauté – a été autorisée récemment, malgré le fait qu’il soit très peu efficace (il ne modifie pas la létalité de la CoVid-19 et se contenterait de réduire un peu la durée d’hospitalisation des formes sévères). Il faut surtout dire que le traitement de la CoVid-19 par le remdésivir coûte de l’ordre de 30 fois plus cher que celui par l’hydroxy chloroquine.
Pour discréditer l’HCQ, on a été jusqu’à mettre sur le dos de cette molécule des complications cardiaques, qui étaient en réalité liées à l’infection virale par le SARS-CoV-2 (agent de la CoVid-19 : on sait que ce virus est responsable d’affections cardiaques, notamment par atteinte des vaisseaux et des micro vaisseaux du cœur). On a aussi utilisé l’HCQ à doses toxiques (très supérieures à 1000 mg : effets secondaires cardiaques potentiellement graves), alors que la dose maximale habituelle (600 mg) est suffisante ; ce qui a contribué à dévaloriser encore un peu plus le produit et a servi de prétexte pour en réglementer sa délivrance (ce qui n’était pas le cas avant la pandémie CoVid-19).
Aujourd’hui, le dossier de l’hydroxy chloroquine est devenu incompréhensible pour la population, pour beaucoup de journalistes et même pour un grand nombre de médecins. La France a été jusqu’à rendre très difficile l’obtention d’HCQ au motif d’une toxicité cardiaque dangereuse, toxicité en réalité très exagérée comme je l’ai dit.
Tout cela est grave et inquiétant et n’est pas de nature à améliorer la confiance des usagers en la médecine.
Des travaux allemands récents semblent montrer vis-à-vis de la CoVid-19 une activité intéressante de l’artémisinine, qui est, comme la chloroquine, une substance naturelle extraite d’une plante : l’artémisinine est la substance active que l’on a extraite de la plante Artemisia annua (armoise). On parle aussi depuis quelque temps d’une possible activité de l’ivermectine, qui est une substance issue d’une fermentation naturelle par des bactéries. Il faut préciser que l’artémisinine est déjà connue et utilisée comme remède contre le paludisme et que l’ivermectine l’est comme antiparasitaire, en particulier contre la gale.
Que deviendront ces produits candidats à un « repositionnement thérapeutique », face au remdésivir ?
Décidément, la pandémie CoVid-19 a entraîné bien des turbulences en médecine.
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
je ne comprends pas cette phrase :
qu'on dise qu'il n'y ait pas besoin de tests randomisés quand l'effet est très clair , ça je le comprends.
Mais que les tests randomisés ne donnent pas de résultats quand l'effet est très clair, ça je ne comprends pas du tout comment ça peut être possible.
Il faut faire preuve d’une réelle mauvaise foi pour affirmer que l’hydroxy chloroquine n’est pas efficace pour soigner la CoVid-19. Le tout est de savoir à quel moment, à quelle dose et pendant combien de temps. Mais il n’y a pas d’essai thérapeutique contrôlé et randomisé avec des résultats statistiquement significatifs pour l’hydroxy chloroquine.
qu'on dise qu'il n'y ait pas besoin de tests randomisés quand l'effet est très clair , ça je le comprends.
Mais que les tests randomisés ne donnent pas de résultats quand l'effet est très clair, ça je ne comprends pas du tout comment ça peut être possible.
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Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Georges COURTELINE)
Mééé nie nui allé a des fetes avec 200 personnes et n'iai meme pas été maladee moiiiiiii (Guignol des bois)
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
Aucune analyse objective, juste "céstikidikiié".izentrop a écrit :l'historique détaillée de la saga https://www.acrimed.org/Chloroquine-une-saga-mediatique
L'article suivant tout aussi intéressant : comment le débat sur la personnalité de Didier Raoult a rapidement éclipsé celui sur l’efficacité de la chloroquine. Mettant ainsi en sourdine les enjeux sanitaires, éthiques et scientifiques des recherches et de la communication du professeur de l’IHU de Marseille. https://www.acrimed.org/Didier-Raoult-e ... rand-neantAdrien (ex-nico239) a écrit :Bien plus intéressant et constructif que les chicaia franco française de journaleux qui se prennent pour des grands scientifiques et qui croient en remontrer à toute l'équipe de Raoult ...
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
Le résultat du référé sur la prescription l'hydroxychloroquine
La liberté de prescription des médecins est intacte.
Le ministre Véran n’aurait pas dû faire usage de la formule « ne doit pas »
Décision de référé : le communiqué de presse du ministre des Solidarités et de la santé publié le 27 mai 2020, ne saurait être regardé comme de nature à produire des effets notables sur les droits ou la situation des professionnels de santé ou des patients
Historique
Le Ministre de la Santé publie un communiqué de presse le 27 mai 2020 où il écrit :
« …Le décret publié ce 27 mai tire une nouvelle fois les conclusions de l’avis du HCSP et modifie les conditions dérogatoires de prescription de l’hydroxychloroquine : que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19… »
Ce communiqué de presse a entrainé ce qui aujourd’hui peut être caractérisé comme une des plus grosses fake news puisque tous les médias ont repris cela en cœur et communiqué sur ce fait que le ministre avait interdit l’hydroxychloroquine
Ce « Ne doit pas » a eu un impact critique sur tous les médecins et français et a entrainé une confusion générale.
Le ministre avait-il le droit de faire usage d’une telle formule ?
Le Directeur de la Publication de FranceSoir, avec le soutien d’un lecteur avisé Jean-Luc Duhamel et par l’action de Me Philippe Krikorian, ont saisi le juge des référés ce 26 juillet 2020. Nous avons aussi porté cette question devant le Conseil d’Etat, afin d’obtenir une réponse.
Le juge des référés a tranché et dont acte :
« Le communiqué de presse du ministre des Solidarités et de la Santé publié le 27 mai 2020 ne saurait être regardé comme de nature à produire des effets notables sur les droits ou la situation des professionnels de santé ou des patients ».
Le communiqué n'a donc aucun effet pour la juge, cependant il a été, pendant de nombreuses semaines, interprété par les médias, les patients et les médecins comme une interdiction. C'est la réalité sociologique que l'on retiendra et qui a créée beaucoup de confusion pour rien. La clarification demandée par FranceSoir à ce sujet est donc importante et continue à mettre en évidence les incohérences.
Me Krikorian dit
« Une nouvelle victoire paradoxale vient couronner nos efforts tendant procurer à nos semblables et concitoyens la protection de leur santé, droit constitutionnel garanti par l'alinéa 11 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. »
Madame Pascale FOMBEUR, Présidente de la Première Chambre de la Section du contentieux, juge des référés, a fait application dans son ordonnance du 31 juillet 2020, qui a été communiquée ce 3 aout 2020.
Dans son ordonnance du 31 juillet, la Présidente procède à une interprétation neutralisante du communiqué de presse du ministre du 27 juillet dans lequel elle ne voit ni décision ni acte de droit souple.
Analyse
Par son communiqué de presse du 27 mai 2020, le ministre des Solidarités et de la Santé a ajouté aux dispositions réglementaires, qu'il a voulu étendre au pouvoir de prescription des médecins, en méconnaissance de l'article L. 5121-12-1, I CSP.
En affirmant « ( … ) que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19. ( … ) », l'autorité exécutive a eu pour but d'influer de manière significative sur les comportements des médecins prescripteurs, en laissant craindre aux réfractaires des poursuites disciplinaires, eu égard notamment « à l'obligation déontologique, incombant aux professionnels de santé en vertu des dispositions du code de la santé publique qui leur sont applicables, d'assurer au patient des soins fondés sur les données acquises de la science, telles qu'elles ressortent notamment de ces recommandations de bonnes pratiques.
Cependant et au-delà des divergences d'appréciation entre l'Etat juge, d'une part et la Société civile - dont procède l'Avocat, auxiliateur en justice - d'autre part, il y a lieu de retenir de la décision qui vient d'être rendue que le communiqué de presse publié le 27 mai 2020 sur le site internet du ministère des Solidarités et de la Santé, - dont il n'est, au demeurant, pas dit qu'il n'aurait pas eu pour objet d'influer de manière significative sur les comportements des médecins prescripteurs -, « ( … ) ne saurait être regardé comme de nature à produire des effets notables sur les droits ou la situation des professionnels de santé ou des patients. ( … ) ».
D'après Me Krikorian, "le communiqué de presse du Ministre des solidarités et de la santé laisse intacte la liberté de prescription des médecins."
Cela était, peut-être, évident pour certains, mais pas pour tous. La saisine du Conseil d'Etat, qu'avant le 27 Mai 2020, rien ne prédéterminait ( le hasard ), sinon la soif de vérité et de justice, a définitivement retiré au communiqué de presse critiqué tout effet de droit ( la nécessité ).
Preuve est, ainsi, faite de l'utilité du recours pour excès de pouvoir, recours qui existe même sans texte.
La liberté de prescription des médecins est intacte.
Le ministre Véran n’aurait pas dû faire usage de la formule « ne doit pas »
Décision de référé : le communiqué de presse du ministre des Solidarités et de la santé publié le 27 mai 2020, ne saurait être regardé comme de nature à produire des effets notables sur les droits ou la situation des professionnels de santé ou des patients
Historique
Le Ministre de la Santé publie un communiqué de presse le 27 mai 2020 où il écrit :
« …Le décret publié ce 27 mai tire une nouvelle fois les conclusions de l’avis du HCSP et modifie les conditions dérogatoires de prescription de l’hydroxychloroquine : que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19… »
Ce communiqué de presse a entrainé ce qui aujourd’hui peut être caractérisé comme une des plus grosses fake news puisque tous les médias ont repris cela en cœur et communiqué sur ce fait que le ministre avait interdit l’hydroxychloroquine
Ce « Ne doit pas » a eu un impact critique sur tous les médecins et français et a entrainé une confusion générale.
Le ministre avait-il le droit de faire usage d’une telle formule ?
Le Directeur de la Publication de FranceSoir, avec le soutien d’un lecteur avisé Jean-Luc Duhamel et par l’action de Me Philippe Krikorian, ont saisi le juge des référés ce 26 juillet 2020. Nous avons aussi porté cette question devant le Conseil d’Etat, afin d’obtenir une réponse.
Le juge des référés a tranché et dont acte :
« Le communiqué de presse du ministre des Solidarités et de la Santé publié le 27 mai 2020 ne saurait être regardé comme de nature à produire des effets notables sur les droits ou la situation des professionnels de santé ou des patients ».
Le communiqué n'a donc aucun effet pour la juge, cependant il a été, pendant de nombreuses semaines, interprété par les médias, les patients et les médecins comme une interdiction. C'est la réalité sociologique que l'on retiendra et qui a créée beaucoup de confusion pour rien. La clarification demandée par FranceSoir à ce sujet est donc importante et continue à mettre en évidence les incohérences.
Me Krikorian dit
« Une nouvelle victoire paradoxale vient couronner nos efforts tendant procurer à nos semblables et concitoyens la protection de leur santé, droit constitutionnel garanti par l'alinéa 11 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. »
Madame Pascale FOMBEUR, Présidente de la Première Chambre de la Section du contentieux, juge des référés, a fait application dans son ordonnance du 31 juillet 2020, qui a été communiquée ce 3 aout 2020.
Dans son ordonnance du 31 juillet, la Présidente procède à une interprétation neutralisante du communiqué de presse du ministre du 27 juillet dans lequel elle ne voit ni décision ni acte de droit souple.
Analyse
Par son communiqué de presse du 27 mai 2020, le ministre des Solidarités et de la Santé a ajouté aux dispositions réglementaires, qu'il a voulu étendre au pouvoir de prescription des médecins, en méconnaissance de l'article L. 5121-12-1, I CSP.
En affirmant « ( … ) que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19. ( … ) », l'autorité exécutive a eu pour but d'influer de manière significative sur les comportements des médecins prescripteurs, en laissant craindre aux réfractaires des poursuites disciplinaires, eu égard notamment « à l'obligation déontologique, incombant aux professionnels de santé en vertu des dispositions du code de la santé publique qui leur sont applicables, d'assurer au patient des soins fondés sur les données acquises de la science, telles qu'elles ressortent notamment de ces recommandations de bonnes pratiques.
Cependant et au-delà des divergences d'appréciation entre l'Etat juge, d'une part et la Société civile - dont procède l'Avocat, auxiliateur en justice - d'autre part, il y a lieu de retenir de la décision qui vient d'être rendue que le communiqué de presse publié le 27 mai 2020 sur le site internet du ministère des Solidarités et de la Santé, - dont il n'est, au demeurant, pas dit qu'il n'aurait pas eu pour objet d'influer de manière significative sur les comportements des médecins prescripteurs -, « ( … ) ne saurait être regardé comme de nature à produire des effets notables sur les droits ou la situation des professionnels de santé ou des patients. ( … ) ».
D'après Me Krikorian, "le communiqué de presse du Ministre des solidarités et de la santé laisse intacte la liberté de prescription des médecins."
Cela était, peut-être, évident pour certains, mais pas pour tous. La saisine du Conseil d'Etat, qu'avant le 27 Mai 2020, rien ne prédéterminait ( le hasard ), sinon la soif de vérité et de justice, a définitivement retiré au communiqué de presse critiqué tout effet de droit ( la nécessité ).
Preuve est, ainsi, faite de l'utilité du recours pour excès de pouvoir, recours qui existe même sans texte.
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Re: Démission du Dr Raoult, partisan de la Chloroquine, du Conseil Scientifique Covid19
Ce n'est pas que théorique dans les liens que j'ai mis.VetusLignum a écrit :Vous remettez sur la table ces vieux articles, alors qu’on sait aujourd’hui que le risque d’effets secondaires cardiaques liés à l’association HCQ+AZI est surtout théorique. Bref…
Si ça se confirme, probablement.VetusLignum a écrit :Si ce que dit l’article que je cite est juste, alors ne croyez-vous pas que si un traitement permettait de réduire la charge virale des patients, alors il serait opportun de le prescrire à tous les positifs, même peu ou pas symptomatiques ?
Cependant:
1/ Le niveau de charge virale est-il lié significativement à l’aggravation des symptômes? Ce n'est pas très clair.
"bien que non significativement associée à la durée des symptômes, à leur gravité ou à leur évolution, la charge virale apparaît un marqueur épidémiologique important de l'infectiosité chez les sujets légèrement symptomatiques et patients asymptomatiques non hospitalisés."
https://www.santelog.com/actualites/cov ... lus-legers
2/ Il faudrait que la (ou les) molécule en question est fait la preuve de cette efficacité.
Source: https://www.bmj.com/content/370/bmj.m2980
3/ Beaucoup de défenseur de l'HCQ prétendent qu'il faut donner le traitement tôt pour qu'il soit efficace et que en réa c'est trop tard.
Hors, ce n'est pas le discours de Raoult:
https://youtu.be/eqb1VXHKAAs?t=206
Et également: Pourquoi, encore récemment, il se vantait de son bas taux de décès en réa, si son traitement n'y serait plus prétendu efficace?
De toute façon , l'IHU commence à modifier ses vidéos, c'est pas bon signe...
@ Adrien (ex-nico239): Toi qui accuses souvent les autres d'être des trolls, peux-tu éviter de faire du flooding ( des copier/coller d'article dans leur intégralité) stp? Sachant que tu mets le lien. A la limite pointe juste ce qui te semble essentiel, pour le reste, on est capable d'ouvrir un lien et le topic n'en demeure que plus lisible
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