pedrodelavega a écrit :VetusLignum a écrit :Les études que ces auteurs citent comme prouvant l’inefficacité de HCQ+AZI sont encore plus critiquables que celles sur lesquelles Rish fait reposer son argumentation (on les a toutes déjà passées en revue sur le forum).
Que les études soient critiquables, ok.
Que "on" soit capable , à notre niveau, d'en desseler certains biais/erreur, ok pourquoi pas.
Par contre, je vois pas bien comment "on" serait capable de savoir lesquelles sont plus critiquables que les autres (identifié tous les biais?) Et surtout d'en faire une synthèse?
Pour toi, "on" serait meilleur que ceux qui ont rédigé ce papier par exemple ?
Raoult (comme Zelenko), en publiant ses études, n’avait pas pour intention de prouver de manière irréfutable aux incrédules qu’il avait raison ; sa préoccupation, c’était de sauver la vie d’un maximum de patients, et s’il quand même publié des études méthodologiquement critiquables (par exemple, sans échantillon de contrôle), c’était avant tout pour aider d’autres médecins dans le monde qui voulaient aussi des vies. Donc, je dirais que les travaux de Raoult sont critiquables pour de bonnes raisons ; alors que les autres, ce sont surtout des travaux biaisés et malhonnêtes.
Reste que, comme ABC l’a dit je ne sais combien de fois, il n’y a pas aujourd’hui d’études permettant de prouver de manière absolument irréfutable que le trio HCQ+AZI+ZINC fonctionne en traitement précoce ; ceci pour 3 raisons
1) Il s’agit d’un traitement dont on croit qu’il peut sauver la vie ; donc, beaucoup de médecins verront problème éthique à ne pas le donner, et beaucoup de patients pourront être tentés de ne pas jouer le jeu (en prenant le risque de mourir) si on ne leur donne pas le traitement
2) Vu que de nombreux patients survivent sans traitement, il faut un échantillon important, avec une bonne représentation dans chaque groupe d’âge, et tenant compte des comorbidités, pour pouvoir mettre en évidence de manière statistiquement significative l’effet du traitement
3) Il n’y a pas d’argent à se faire sur ces traitements, donc personne n’est prêt à financer ce genre d’études (d’autant plus qu’il faudrait qu’elle soit randomisée, et en double aveugle)
Ainsi, en l’absence de de preuve absolument irréfutable, il y quand même tout un faisceau de preuves, certes discutables, mais qui suffisent à convaincre les gens de bonne foi (qui comprennent les bonnes et les mauvaises raisons pour lesquelles certaines études ne sont pas parfaites) que le traitement fonctionne.