pedrodelavega a écrit :Je ne sais pas. Les scientifiques ont des canaux de communication spécifique pour ça. Pourquoi en avoir parlé avec insistance sur les grands médias + sur sa chaîne Youtube régulièrement? intérêt de vouloir convaincre le public incrédule plutôt que ses pairs?VetusLignum a écrit :Raoult (comme Zelenko), en publiant ses études, n’avait pas pour intention de prouver de manière irréfutable aux incrédules qu’il avait raison ;
Peut-être parce qu’il craignait qu’une partie des politiciens ou des experts soit un peu trop sous l’influence des laboratoires, auquel cas il valait mieux que la population soit témoin des débats.
pedrodelavega a écrit :Comme pour tous les autres soignants.VetusLignum a écrit : sa préoccupation, c’était de sauver la vie d’un maximum de patients,
Quand on ne donne pas un traitement à certains patients parce qu’il font partie d’un groupe de contrôle, on prend le risque de ne pas bien les soigner. C’est ce qu’a refusé de faire Raoult. Du coup, une partie de ses études avait pour limitation de ne pas avoir de groupe de contrôle.
pedrodelavega a écrit :Pourtant, la majorité des sociétés savantes & gens compétents dans le domaine pensent que le faisceau de preuves penche de l'autre coté de la balance.VetusLignum a écrit : Ainsi, en l’absence de preuve absolument irréfutable, il y quand même tout un faisceau de preuves, certes discutables, mais qui suffisent à convaincre les gens de bonne foi (qui comprennent les bonnes et les mauvaises raisons pour lesquelles certaines études ne sont pas parfaites) que le traitement fonctionne.
En fait, corriges moi si je me trompe, mais tu fondes ton avis sur l’évaluation de la bonne foi des uns et des autres: Les proHCQ serait de bonne foi et les autres non (ou moins) donc ce sont les proHCQ qui ont raison?
Déjà, quand on dit que l’HCQ ne fonctionne pas, il faudrait préciser dans quel rôle.
Pour rappel, les postulats sont les suivants :
- Sur les patients au stade initial, on donne l’HCQ pour ses effets antiviraux. L‘objectif est de réduire les complications de la maladie, et donc, le besoin d’hospitalisation. Mais les effets viraux de l’HCQ seule étant faibles, il faut donner en même temps AZI et/ou Zinc.
- Sur les patients au stade avancé, on donne l’HCQ pour ses effets immuno-modulateurs. L’objectif est d’éviter la mort du patient. Mais réduire l’emballement immunitaire ne suffit pas ; il faut aussi donner des anti-inflammatoires, des anticoagulants, voire des antibiotiques.
Dans la majorité des études, l’HCQ a été testée au stade avancé, et il en a résulté une foison d’études aux résultats contradictoires. Tout simplement parce que, dans ce contexte, l’HCQ ne suffit pas, et son effet dépend de plein de paramètres, et en particulier des traitements qui l’accompagnent. Si les médecins ne donnent que de l’HCQ, en ne donnant ni anti-inflammatoires, ni anticoagulants, ni antibiotiques, alors il y aura probablement autant de morts dans le groupe HCQ que dans le groupe témoin, puisque l’HCQ ne suffit généralement pas.
Ainsi, dans de nombreuses études négatives sur l’HCQ, l’attente au sujet de l’HCQ n’était pas bien formulée, d’où des conclusions qui ne pouvaient pas invalider les postulats de départ. Par exemple, combien d’études ont conclu à l’inefficacité globale de l’HCQ, alors qu’en réalité, elles ne la testaient qu’au stade avancé ; ceci alors que l’originalité du protocole Raoult, c’est de la donner dès le stade initial ?
D’autres formes de malhonnêteté, c’est de conclure que l’HCQ est inefficace au stade initial sans l’accompagner au moins de l’AZI ; ou de conclure qu’elle est inefficace, alors que stricto sensu, l’étude permet juste de conclure que l’efficacité n’est pas démontrée (cf un article posté par Adrien (ex-nico239) hier) ; de mauvais dosages ; des méta-analyses reprenant sélectivement des études controversées ; et il y en a d’autres…
Donc, oui, j’ai trouvé beaucoup de malhonnêteté dans les études anti-HCQ… Et encore, je ne parle même pas des conflits d’intérêts dans lesquels certains auteurs sont impliqués…