Paul72 a écrit :et la c'est vraiment aux médecins au cas par cas d'en juger, avec l'accord du patient, qui doit être clairement informé des risques.
Franchement, la question est bien trop complexe pour la résumer à des affrontements idéologiques. Et il ne faut pas oublier que d'autres traitements potentiels sont en cours de test, dont les résultats préliminaires devraient arriver en avril.
Raison de PLUS pour laisser chaque médecin opérer comme il le désire et de ficher la paix à Raoult comme à Lescure.
D'ailleurs personne n'empêche Raoult ou Lescure de traiter comme ils l'entendent.
Chaque médecin fait ce qu'il juge utile pour son patient en son âme et conscience
Le patient a toujours le choix lui aussi.
Ce qui fait que tout le monde a le choix et que c'est très bien ainsi.
On voit tous les jours à la télé des malades se porter volontaires pour des thérapies expérimentales non encore validées et tout le toutim, je me demande bien pourquoi on fait un foin pour celle là alors que c'est d'une banalité affigeante.
Il faut des premiers groupes de volontaires dans tout traitement nouveau : vraiment strictement rien de nouveau sous le soleil.
Et c'est bien ça qui est incompréhensible dans l'acharnement contre ce toubib alors que ça se passe TOUJOURS comme cela.
Quand on a pris des volontaires pour les tri thérapies ma foi on était en plein SIDA et personne n'a crié au scandale.
Jacques Leibowitch est le père de la trithérapie en France23. La bithérapie succède à la monothérapie AZT et se révèle aux investigateurs comme rapidement inefficace grâce au test de charge virale de Garches quand émerge en clinique (1984) une nouvelle famille de drogues anti-VIH : les anti-protéases. Auparavant et depuis juillet 1984, ayant apprécié in vitro l’effet spectaculaire de trois analogues de nucléosides anti-VIH combinés (AZT +3TC +DDI) alors disponibles, et ayant obtenu en clinique des résultats prometteurs avec cette toute première trithérapie, Jacques Leibowitch a l'idée d'associer anti-protéase et analogues de nucléosides des bithérapies. Il lance l’essai Stalingrad avec AZT+DDC+Ritonavir, un essai conduit sous l’égide et la protection du ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, en dehors de l’Agence nationale de recherches contre le sida (ANRS)2Comme on peut le voir les protocoles sont les mêmes.
Ne pas oublier que Raoult a eu L'AUTORISATION DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ pour procéder à ses premiers 24 tests....Et qu'il respecte toutes les procédures à ce niveau là.
On espére juste que les enjeux financiers phénoménaux ne vont pas faire déraper la situation vers une situation plus dramatique : assassinat ou autre.