La peur de la mort, c'est plus souvent la peur du néant que la peur de l'enfer.
Déjà l’enfer(au sens d’un lieu quelconque) où l’individu, après la disparition de son enveloppe charnelle, paierait cher, très cher, ses erreurs précédentes, c’est la manipulation par la peur « du gendarme » inventée par un ou des systèmes religieux pour maintenir les brebis peureuses dans le bon troupeau, le leur. Donc ces systèmes jouent alternativement de la carotte et du bâton à cette fin. ( c’est ce qui se passe pour les vaccins, soit le paradis de la protection, soit l’enfer de la maladie, il faudrait être fou pour faire le mauvais choix, alors !). Or ce n’est pas le néant, le grand trou noir, qui peut inquiéter qui que ce soit puisque, chaque soir les individus, s’endorment dans ce néant sans savoir si le demain, ils se réveilleront ; sauf par la foi et l’espérance que ce soir n’est et ne sera pas le dernier car la vie sert à accomplir certaines choses banales ou sublimes parce que c’est son rôle et son objectif.
Dans le contexte de certaines religions, probablement, mais sauf si cette résurrection est conditionnelle à certains critères comme la façon dont cette vie a été accomplie (comme un ouvrier fera sa tâche selon certains critères pour profiter du salaire qui en dépend), ce qui en laisserait un certain nombre dans ce néant final.Si on savait qu'on rescuscite, même en fantôme, on serait moins stressé.