Exnihiloest a écrit :Voir le capitalisme comme un système imposé, c'est un "fondamental" qui ne tient pas la route. Il est le résultat de l'évolution naturelle de l'homme quand il n'est plus sous le joug de systèmes féodaux, théocratiques, ou d'idéologies totalitaires musclées style communisme comme on l'a vu en URSS ou en Chine. .
Si tu veux, il est le résultat d’une évolution naturelle.
Aucune raison que l’evolutiuon s'arrete là, d’autant plus que le capitalisme, intrinsèquement croissantiste n’est plus adapté a un monde fini. (démographie, ressources, énergie, espace libre)
Le capitalisme est vécu comme imposé par des gens comme moi, car déjà il n’y a pas d’autre choix à disposition (manque de sens) et d’autre part il est inadapté à un monde limité.
Le " fondamental " de considérer un monde sans limite est aujourd'hui une utopie.
Ça ne marche plus mais ça eut marché.
Exnihiloest a écrit :Car le capitalisme est une conséquence de la liberté individuelle.
Ca se discute… liberté de qui, de quoi, liberté d’un être conditionné par la peur, par l’avidité etc…
La véritable liberté est être libre de tout conditionnement.
La capitalisme est un conditionnement, comme le communisme etc..
Il a réussi car il est simple a comprendre : plus me satisfait plus que moins.
Il donne une société centrée sur le quantitatif et le productivisme.
toujours plus en tant que satisfaction motivante est naturellement présente en tout homme mais on peut choisir de le cultiver ou pas et le capitalisme le cultive a merveille. Il entretient et cultive l'avidité en chacune de nous. C'est purement cuturel.
Rien de purement "naturel".
On ne retrouve pas ce toujours plus chez les peuples premiers qui pourtant vivent naturellement, non ?
Bref, Absence de sens véritablement satisfaisant, homme machine, et confrontation avec les limites physiques de la planète.
Ce système est aujourd’hui obsolète- donc imposé, puisque il ne s'en va pas de lui-même. Il y a de la résistance...
Tes argument sont assez datés du siècle dernier, l’époque du succès inconscient de ses conséquences et de l’époque des luttes/peurs contre les totalitarismes.