Des vers engraissés aux crottes de lapin sont plutôt des vers rouges de compost, mais surtout l'herbicide est normalement pulvérisé sur les plantes, seule une dose infime arrive en surface du sol et se dégrade rapidement... Là ils ont tout incorporé au sol pour leur étude.Paul72 a écrit :Qui conclut à une non toxicité aiguë a la dose préconisée, mais une réduction de fertilité des vers. Et donc a une baisse de leur population progressive en usage répété.
Le ver de terre qui se nourrit de résidus en surface est l'épigé, à condition que ça ne soit pas une terre nue et l'endogé qui fait des aller-retour. L'un comme l'autre ne vont pas s'exposer directement en surface, à cause des prédateur. Autrement dit leur survie tien principalement à la présence permanente de matière organique sur le sol, voir l'article canadien ci-dessus.
Cette étude n'a pas de rapport avec la réalité.
Pas du in vitro ?
Les milieux utilisés comme substrats des vers (Eudrilus eugeniae) ont été constitués chacun de
300 g de sol naturel (sol de jachère) séché à l’air libre et passé sur un tamis (Retsch, Allemagne) de 2
mm de diamètre. Ces milieux ont été enrichis par 27g crottes de lapin chauffées à l’étuve à 105°C
durant 4 heures puis broyées. Ces milieux ont été préparés dans des boîtes transparentes de 500 ml. Les
couvercles des boîtes ont été perforés de fins trous pour aérer les milieux d’essais. Les solutions de
glyphosate ont été préparées à partir du produit commercial et d’eau de fontaine. Des seringues de 10
cc et 1cc ont été utilisées pour prélever avec précision les produits commerciaux. La concentration de
la solution de glyphosate était 2000 mg/l soit 2 g/l et le volume de bouillie apporté à chaque milieu a
été de 150 ml.