janic a écrit :Sauf que, il ne s’agit pas dans les cas cités de n’importe qui, mais d’autistes, c'est-à-dire ne fonctionnant pas psychologiquement comme des non autistes.
Et alors? Aucun problème, il y a des tas d'essais randomisés en double aveugle contre placebo sur l'autisme.
Plus exactement texte et contexte :
L'effet placebo ne disparaît pas au fil des thérapies: Il se mesure pour chaque thérapie et chaque malade, il est variable en fonction des traitements et des sujets (celui qui reçoit et donne le traitement).
Ce n'est parce qu'un patient a essayé un traitement sans résultat que les résultats d'un deuxième traitement seront dénués d'effet placebo. Il pourrait être même plus important (Ça se mesure):
Sauf que, il ne s’agit pas dans les cas cités de n’importe qui, mais d’autistes, c'est-à-dire ne fonctionnant pas psychologiquement comme des non autistes. Le seul fait de changer de thérapeute les bloque et engendrerait plus un effet nocebo que placebo.
C’est pourtant clair !
janic a écrit :Les articles cités ne parlent pas de changement de thérapeute, mais de thérapie,après des traitements inefficaces.
De quel article tu parles en particulier?
Trouves plutôt dans les articles cités où il est fait mention de changement de thérapeute !
janic a écrit :[/b]De plus, et c’est là que l’on perçoit que non seulement tu as des difficultés avec le français, sa grammaire, mais aussi le sens des articles,
Heureusement tu es là .
Eh oui !J’ai la manie de vouloir rendre service, mais le mérite en revient aux dictionnaires et livres de grammaire. Quant au sens, ça ne s’apprend pas dans les dictionnaires et livres de grammaire, mais dans ceux de philosophie.
janic a écrit : ceux que tu cites indiquent une généralité qui concerne TOUS les traitements qu’ils soient A., H., ou autres. Donc, ce serait considérer que si un toubib A. change un traitement A. chez un de ses patients, ce n’est pas ce dernier qui sera efficace, mais un nouvel effet placebo !
Possible. Seul un essai clinique peut le déterminer.
Les essais cliniques ne sont pas en phase IV, dans la vraie vie. Or il s’agit de l’activité réelle dans le vrai monde, hors des labos. Mais il a déjà été vu que l’effet placebo concerne de même façon n’importe quel traitement, ça ne remet donc pas en cause l'H en particulier..
janic a écrit :A classer parmi les torchons de papier. Cet organisme n’a aucune valeur officielle.
Est-ce tu bases cette opinion sur autre chose que le fait que cet article
ne va pas dans ton sens?
Comme tu le fais! C’est toi qui renvoies constamment vers des essais cliniques officiels, pas moi. Or si ceux-ci peuvent être reconnus par certains comme valables, les articles approximatifs de revues torchon de papier n’ont AUCUNE VALEUR OFFCIELLE que je sache. Donc renvoie vers des sites officiels, c’est plus simple.
janic a écrit :l’A (sous entendu big pharma, pas les médecins eux-mêmes) cherche à tous prix à conserver son hégémonie sur le monde médical pour de basses raisons financières et ses juteux bénéfices.
Boiron fait de juteux bénéfices.
Autant que l’artisan du coin par rapport à l’industrie, d’un coté quelques centaines (600) de millions d’euros de l’autre des dizaines de milliards. Or, pour l’instant, little pharma Boiron n’est pas comparable à big pharma de la chimie.
En 2015, les dix leaders de l’industrie pharmaceutique mondiale – 5 Américains et 5 Européens – ont tous atteint un chiffre d’affaires supérieur à vingt milliards de dollars. A eux seuls, ces dix groupes ont réalisé près du tiers du chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique mondiale évalué à 1 069 milliards de dollars (+ 8,9 %) par IMS Health en 2015. Avec une croissance en valeur tirée par l’innovation et une croissance en volume qui reste soutenue par les marchés émergents, le paysage du top 10 de l’industrie du médicament a continué à se remodeler en 2015 pour retrouver une configuration assez proche de celle de 2013.
janic a écrit
ar ailleurs les avis donnés par l’OMS en 2009 ne sont plus validés par leur dernier avis donné en 2016, à savoir une reconnaissance de l’H comme mode de traitement et donc en établir des règles reconnaissables pour tous.
A ma connaissance, il n'existe pas d'avis donné par l'oms en 2016. Corriges moi si je me trompes.
C’est en partie exact, le terme n’est pas plus adapté dans un cas que dans l’autre. Disons les travaux de l’OMS pour aller vers une reconnaissance et un cadre d’expression des thérapies non conventionnelles.
janic a écrit :
Dans ces liens, il n'y a aucune réponse aux questions que je t'ai posé ci-dessus.
Tu aurais TOUT lu ? Même les renvois ?
Il me semble mais j'ai pu zapper des trucs. Ce serait plus simple si, toi qui sait, m'indiquait clairement et simplement où je peux trouver les réponses aux questions que je t'ai posé. Il est de coutume de fonctionner comme ça sur un forum: Tu avances qqchose--> Tu apportes une source, une preuve, ce n'est pas à l'interlocuteur de chercher.
Sauf que ce petit jeu de cache cache fonctionne dans les deux sens, tu proposes des articles de torchons de papier qui s’opposent à une thérapie et qu’il faut que j’ingurgite, avec dégoût, et tu ne devrais pas en faire autant ? Les réponses se trouvent intégrées dans ces articles proposés, à toi de les y trouver !
janic a écrit :et comme tu aimes bien chercher : trouve moi des études cliniques sur les effets des médicaments cumulés et comme il y en a plusieurs milliers, cela doit faire un nombre astronomique impossible à effectuer.
1/ Ce point est hors sujet --> Ce n'est pas en mettant en évidence les failles de médecine conventionnelle que cela donne plus de crédit scientifique à l'homéopathie et qui plus est je ne suis pas là pour défendre la médecine conventionnelle.
a)C’est là qu’est toute l’ambigüité ! Tu n’es pas pour (n’importe quelle médecine d’ailleurs) tu es contre par principe d’être contre. Ton site préféré, pseudoscience, en est caractéristique.
b) Quand on prétend à une démarche scientifique il faut y aller jusqu’au bout ! En effet à quoi peuvent servir des essais cliniques sur des médicaments isolés les uns des autres alors que les prescriptions des médecins sont elles multiples et donc l’efficacité clinique de ceux-ci se trouveront plus ou moins faussées par ces prescriptions multiples.
Or le malade se fiche complètement de savoir si des essais de labos ont obtenu leur AMM, mais si il va guérir et
non pas voir aggraver sa situation.
2/ Les interactions médicamenteuses (médicament cumulé? si j'ai bien saisi) sont remontées en phases 4 de tout essai clinique:
"Par ailleurs, le médicament est soumis aux règles de pharmacovigilance qui imposent aux professionnels de santé de signaler aux Comités régionaux de pharmacovigilance des effets inattendus (interactions médicamenteuses, réactions indésirables rares...). Les informations recueillies peuvent conduire à des modifications de l'AMM, aussi bien dans le sens d'une extension que d'une restriction, et parfois au retrait du produit."
http://www.doctissimo.fr/html/medicamen ... inique.htmSauf qu’il est impossible de faire des essais cumulés sur les milliers de médicaments en France, avant AMM. C’est donc le patient
qui va servir de cobaye au risque de mort iatrogène (150.000 par an)[*]
Enfin les informations recueillies (1 sur 10) ne peuvent déterminer avec certitude quel médicament est en cause au milieu de multiples prescriptions et surtout il faut que le ou les médocs mis en cause soient reconnus comme responsables avec le traditionnel «
il n’a pas été prouvé scientifiquement que… ! » et cela peut demander des années, des décennies de victimes comme pour les vaccins, le Gardasil, le VIOOX, et d’autres.
Les cas de retrait des AMM sont exceptionnels d’ailleurs.
Plutôt bien fait et confirme ce que j’ai écrit plus tôt. Si certaines familles de médocs sont connues comme s’opposant ou ayant des effets iatrogènes, ce qui reste inconnu reste les particularités de chaque patient et ses réactions à ces poly-prescriptions. Donc ce n’est plus scientifique, mais relève de la pratique du bricolage.
https://www.vidal.fr/infos-pratiques/id10448.htm
Quatre niveaux de contrainte sont définis :
• Contre-indication
Elle revêt un caractère formel, médicolégal, et ne doit donc pas être transgressée.
• Association déconseillée
Elle doit être le plus souvent évitée, sauf après examen approfondi du rapport bénéfice/risque, et impose une surveillance étroite du patient.
• Précaution d'emploi
C'est le cas le plus fréquent. L'association est possible dès lors que sont respectées, notamment en début de traitement, les recommandations simples permettant d'éviter la survenue de l'interaction.
• A prendre en compte
Le risque correspond le plus souvent à une addition d'effets indésirables et aucune recommandation pratique ne peut être proposée. Il revient au médecin d'évaluer l'opportunité de l'association.Les deux derniers sont de type subjectif.
Laissés à l’appréciation de …
Et en cas de pépins qui est responsable : le fabricant de médoc ? Non, ses essais ne concernent que son produit seul.
Les autorités ? Elles mettent en garde contre les associations contre indiqués et celles déconseillées.
Le médecin ? Il n’est pas chimiste, ni expert en médicaments et ne peut savoir quels sont les risques de polypresciptions , hors de celles interdites ou déconseillées, et donc c’est le patient qui paye les pots cassés (150.000 morts iatrogènes).[*][*]
Il n’avait qu’à pas être malade, na !!!!
[*]or les malades en ont de plus en plus marre de servir de cobayes, d'où l'intérêt de plus en plus accru pour les médecines non conventionnelles.
[*][*] pour l'anecdote, j'ai rencontré une dame qui venait de tenter de se suicider (mais qui n'en avait aucune envie) parce que le médicament contre sa pathologie induisait des tendances au suicide. Au cas où elle aurait mis fin réellement à ses jours, le médoc responsable n'aurait pas été incriminé et donc pas de retour!
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré