par janic » 22/06/17, 12:40
Toujours tes problèmes de lecture et d'interprétation? Je souline donc ton article:
C’est une nouvelle plutôt rassurante. De plus en plus de personnes atteintes d’un cancer sont toujours en vie cinq ans après le diagnostic de la maladie.
Il y a bientôt 50 ans de cela , une infirmière en chef, à la retraite depuis peu, ayant exercé à l'hôpital de Villejuif me disait qu'elle revoyait ses clients environ 5 ans plus tard et que ceux qu'ils ne revoyaient pas étaient généralement décédés. Le taux de survie dépassait donc rarement 5 ans et 50 ans plus tard, il n'y a rien de nouveau.
C’est ce que révèle la troisième édition d’une vaste enquête publiée mardi 2 février par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa). Selon cette étude menée entre 1989 et 2010 sur plus de 535 000 cas et portant sur 53 types de cancer, les tendances sont jugées globalement « encourageantes ». Même si ces survies restent très « hétérogènes » et ces pronostics doivent être lus avec « prudence ».
Certaines tumeurs laissent en effet toujours peu d’espoir (mésothéliome pleural, pancréas, œsophage, foie, poumon) quand d’autres affichent des taux de survie proches de la guérison (prostate et testicule chez les hommes, thyroïde chez les femmes).
Ces survies concernent essentiellement des cas passés par la chirurgie et donc des ablations traumatisantes: sein, anus, matrice, etc...
Des différences de pronostic qui varient également selon le sexe et l’âge des malades au moment du diagnostic. De fait, les cancers de mauvais pronostics – survie inférieure à cinq ans – représentent 31 % des cancers chez les hommes et seulement 17 % chez les femmes.
Même chose, il faut déterminer de quels cancers il est question! Ceux qui sont opérés ont plus de chance de survie que ceux qui n'ont subi que des chimio ou irradiation, selon la localisation. A cela, il faut ajouter les décès iatrogènes et maladies nosocomiales dus aux produits donnés qui bloquent le système immunitaire et favorisent les pathologies consécutives, non comptabilisés comme liées au cancer traité.
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
