janic a écrit :Absolument, il ne crédite pas l’efficacité des médecines douces, mais cela discrédite sérieusement la médecine A.
D'un point de vue scientifique, le fait de discréditer une méthode ne donne pas plus de crédit à une autre.
C’est bien comme cela que je l’entends aussi ? Ce qui discrédité l’industrie chimique pharmaceutique c’est qu’elle ne prend en compte que des symptômes limités et se contente de faire disparaitre ceux-ci, sans pour autant redonner la santé globale aux patients. Auxquels s’ajoutent tous les effets secondaires, (pour ceux qui ont été perçus lors de la conception du produit en question, mais n’indiquent rien sur les effets secondaires qui n’apparaitront que bien plus tard (Depakine),) indiqués sur le produit.
Et encore une fois, un chiffre seul ne permet pas de conclure, il faut une tendance. Et puis, quand bien même, la médecine n'a jamais fait la promesse de guérir tous les maux....cependant elle progresse.
Comme
LA médecine englobe toutes les techniques de soins (« hier » niés et rejetés) évidemment qu’elle progresse. Pour la médecine chimique, c’est moins évident si on tient compte de ses effets secondaires.
Philippe Even et Debré (qui sont pour les produits chimiques en question) ont écrit un livre sur 4.000 médicaments en question : «35 % des médicaments sont inefficaces ; 25 % mal tolérés ; 5 % potentiellement dangereux ; mais 75 % remboursés !» s'indignent les deux médecins dans la nouvelle édition de leur «guide» qui s'autoproclame «indépendant». .
http://www.ladepeche.fr/article/2016/11 ... urses.html ce qui fait déjà 65% de ceux-ci, plus tous les produits aux effets placebos.
Pour progresser, c’est sûr surtout vers les poches des labos avec leurs produits brevetés aux tarifs exorbitants. Even, toujours, dans ses vifs débats dénonce justement que big pharma française n'invente même plus de nouveaux produits, mais se sert des travaux américains (lesquels visent essentiellement le brevet à venir et ses futures royalties) pas des génériques.
Je ne dis pas que les adeptes nient, je dis qu'il n'arrivent pas valider et reproduire: "Ses grands principes (dilution/dynamisation) restent des théories inventées il y a 2 siècles et jamais reproduites ni validées". Les adeptes ont tentés plusieurs expériences, elles n'ont pas été concluantes.
Non par les individus adeptes essentiellement. Ce qui est bien logique car c'est à celui qui avance quelque chose d'en prouver son existence.
Je doute que ce soient les individus « adeptes » comme tu dis qui nieraient ce qu’ils défendent par ailleurs ! Toujours des problèmes avec la langue française ?
Si tu mets un boucher devant une table d’opération et malgré son habitude de découper de la bidoche, il ne serait pas prudent de prendre sa dextérité à trancher pour faire de la chirurgie. En clair, ce sont les spécialistes d’une discipline qui sont les plus aptes à prouver leur compétences en ce domaine, sur le tas, dans la vraie vie, c’est ça qui en prouve l’existence et l'efficacité(pas en étant niés par des spécialistes en boucherie)
janic a écrit :Malheureusement plutôt, ils sont surtout conservateurs de leur situation dominante (financièrement juteuse pour certains, pas tous).
Ils sont incrédules comme tu dis et qui dit incrédule, dit: Qui ne croit pas quelque chose, ou qui est naturellement porté au doute.
Au moyen âge, toutes prétentions futures à faire voler plus lourd que l’air, à voyager jusqu’à de lointaines planètes, à interchanger un cœur, etc… aurait aussi déclenché cette incrédulité (réglé radicalement par la torture, le bucher, l’écartèlement, et autres joyeusetés de l’époque.). Lorsque Pasteur a prétendu régler le problème de la rage par un vaccin, cela lui a valu une volée de bois vert de tous ceux qui n’y croyaient pas et aujourd’hui c’est devenu la solution miracle.
Partant de là, la médecine moderne (basée sur les preuves et la science) évolue constamment, se remet en question.
Comme pour toutes les disciplines heureusement ! Mais on reconnait un arbre à ses fruits et la médecine « moderne » ne diminue pas la mortalité liée aux pathologies gravissimes comme le cancer. Il faut croire que cette science est largement mise à mal. Quant aux preuves, dont la définition a été vue, elles doivent être irréfutables, ce qui est loin du compte.
Voici ce qu’en disait un cancérologue français réputé (citation encore tirée de mon ouvrage de 2005)
Laurent Schwartz, toujours, dans le même article écrivait :
« Sydney Farber, cancérologue réputé, déclarait avec d’autres : -Nous touchons au but, ce dont nous avons besoin, c’est de l’énergie et des crédits identiques à ceux qui ont permis d’envoyer un homme sur la lune »
« 20 années après la date fixée et malgré les 40 milliards de dollars (200 milliards de francs) de dotations diverses injectées dans la recherche de chaque côté de l’Atlantique, il faut se rendre à l’évidence : non seulement la bataille n’est pas gagnée, mais d’une manière générale le cancer a plutôt tendance à progresser » [*]
Il faisait 4 constats :
1°- Celui de la réalité :
« Dans les pays occidentaux, une personne sur deux est, ou sera, concernée par un cancer. Un français sur 4 en meurt. Demain, grâce au succès de la cardiologie, le cancer sera la première cause de la mortalité »
2°- Celui de l’échec :
« Malgré l’énormité des moyens engagés depuis 35 ans, dans les pays occidentaux, la lutte contre le cancer est un échec.
- Nous pouvons nous demander pourquoi nous ne sommes pas arrivés à un résultat plus probant, malgré ces années de recherche.
- Il faut se rendre à l’évidence : non seulement la bataille n’est pas gagnée, mais d’une manière générale le cancer a plutôt tendance à progresser.
3°- Celui des risques :
-L’efficacité de la chimiothérapie est limitée par la capacité des cellules tumorales à développer une résistance aux médicaments antimitotiques (qui empêchent la division cellulaire)…En outre une cellule rendue résistante à un antimitotique en particulier, peut le devenir du même coup, à plusieurs antimitotiques à la fois. C'est-à-dire que le cancer devient résistant même à des médicaments auxquels il n’a pas encore été confronté.
4°- Celui de l’incidence alimentaire :
-On constate cependant une grande variation d’incidence selon les pays et l’on conclut à l’influence des habitudes alimentaires.
-Le cancer du colon est fréquent chez les peuples dont l’alimentation est pauvre en fibres, beaucoup plus rare là où l’alimentation est riche en fibres comme au Japon…De nombreuses enquêtes sont en cours pour préciser les rapports entre régimes alimentaires et divers types de cancers » Fin de citation.
Plus de 10 ans plus tard, la situation, malgré d'autres milliards, n'a guère changé.
Ainsi:
En 1959, il mourrait chaque année en France 33.100 personnes du cancer. Dix ans plus tard en 1969 il mourrait 101.973 personnes de ce même cancer. Une explosion brutale de plus de 300% touchant même les enfants qui jusque là en étaient préservés. Qui s’est demandé pourquoi ? Par contre, l'adjectif "conservateur" correspond parfaitement à l'homéopathie: Doctrine inventée il y a 2 siècle, jamais démontrée, jamais remise en question, figée sur ses principes.
Il en va ainsi pour toutes choses. Le réfrigérateur reste « figé sur ses principes » depuis son origine, fondé sur un mode de faire le froid ; l’automobile continue d’avoir un moteur, 4 roues et un volant, etc… les principes de base ne bougent guère dans le temps, ce sont juste des ajustements, avec quelques améliorations mineures qui apportent du confort, des économies de temps, d’énergie seulement.
janic a écrit :NB : peu de personnes ont une vue concrète de ce que cette pathologie représente dans le quotidien.
Les familles épargnées par le cancer sont rares.
C’est une réalité concrète, malheureusement, mais est-ce une fatalité pour autant? Il ne semble pas : (re-citation extraite de mon ouvrage)
«
Ainsi une enquête a été menée en Californie portant sur la comparaison de la mortalité de divers groupes connus.
Un groupe particulier, cité par le docteur Badina dans sa thèse de doctorat en médecine, s’était fait remarquer par ses résultats hors de la norme. Il s’agissait d’un mouvement religieux californien « les adventistes du 7° jour » dont voici les résultats. Les chiffres sont donnés en comparaison avec le taux de mortalité de la population californienne générale.
Ainsi pour 100 décès de maladies cardiovasculaires dans la population californienne générale, il n’y en avait, comparativement, QUE 59 pour ces mêmes maladies cardio vasculaires chez ces adventistes, de même pour 100 cancers en moyenne dans la population californienne générale il n’y en avait comparativement que 50 pour les cancers en moyenne chez ces adventistes, 13 pour les cancers du poumon, 37 pour les cancers de l’estomac, 60 pour les cancers du colon, 70 pour les cancers du sein, 57 pour les cancers de l’utérus-ovaires, 26 pour les maladies respiratoires, 11 pour les emphysèmes, 55 pour les diabètes et 57 pour les autres causes.
Cela a-t-il bouleversé la mentalité médicale ? Que nenni !Tous se sont-ils précipités pour savoir d’où venaient ces miracles ? Quels crédits équivalents à ceux du programme spatial furent alloués pour obtenir un pareil résultat ? Zéro dollar ! »
Il ne s’agit pas ici de quelques misérables pour cent, mais de près de 50%, chez nous cela ferait 75.000 décès de cette pathologie en moins chaque année.
Ainsi, «
Un naturologue, (que tu ne reconnaitras pas par principe, mais peu importe je m’adresse aux autres lecteurs)
chef de file d’un mouvement végétarien français, faisait remarquer :
« N’attendons pas d’être cancéreux pour changer notre façon de vivre, cela c’est la vraie sagesse. Après plus de 30 ans de pratique et d’observations étendues, nous n’avons JAMAIS constaté l’apparition de cancer chez les végétariens à notre manière. »
Or, théoriquement, si ce mode alimentaire n’avait aucune incidence on devrait y dénombrer un POURCENTAGE équivalent aux autres couches de la population ; ce qui n’est pas le cas.janic a écrit :
Donc, selon toi, il existe un "truc" en application pour guérir le cancer mais la médecine l'ignore ou l'occulte !!!
Il ne s'agit pas de truc, mais de résultats de terrain appuyé sur des travaux de scientifiques
Tu as des sources?
Ainsi que déjà dit: tu nies par principe c qui ne te convient pas, donc pas de citation de source de façon inutile.
janic a écrit :En Chine la médecine traditionnelle millénaire n’a pas attendu les fans d’essais cliniques pour démontrer son efficacité
Pour grande partie, cette médecine n'a pas démontré son efficacité et est considéré comme pseudo-science.
Si depuis des millénaires, ils ne se sont pas rendus compte que son efficacité n’était pas démontrée dans la vraie vie, c’est qu’ils sont vraiment bouchés ! Quant à être considérée comme pseudo science par quelques occidentaux aux ordres de big pharma, ça les fait doucement rire !
De nos jours, les chinois ont également intégré chez eux la médecine occidentale moderne.
Effectivement, il y a intégration de celle-ci. Dans un documentaire sur cette médecine des passants étaient interviewés et leur réflexion était celle-ci «
en cas de maladie nous avons recours à la médecine occidentale pour aller plus vite mieux, mais cela ne tient pas dans le temps, c’est pourquoi nous continuons notre médecine traditionnelle »
Si un garagiste rafistolait les voitures qui ne tiendraient pas dans le temps, il se retrouverait devant les tribunaux pour avoir ainsi pratiqué puisqu'il est obligé à résultat (s'il est payé pour). Un toubib, donc bib pharma, n'est pas tenu au résultat et en cas d'échec, sauf faute professionnelle reconnue (c'est presqu'impossible à démontrer) il n'est pas tenu pour responsable de celui-ci. ( ça doit être le hasard qui en est responsable!)
janic a écrit :ce n’est pas une raison pour dénigrer ce qui ne se soumet pas à ta croyance.
Parce que toi, tu ne dénigres pas? Tu plaisantes?
Je ne dénigre pas ce qui est reconnu par cette médecine. Tous les médicaments font l’objet d’une analyse avantages vs inconvénients à cause de la toxicité intrinsèque de ses produits. (Sauf s’ils se dénigrent eux-mêmes !) de la même façon, ils reconnaissent que l’H est non toxique (tout cela indépendamment d’une quelconque efficacité des médocs (phase I des essais cliniques)
Or les H(qui sont diplômés d’A) H ne disent pas que l’A est une pseudo médecine, mais qu’elle est dangereuse par ses posologies. Qui dénigre qui?
janic a écrit
u est la diminution?
Dans le graphique que tu as posté plus haut. La tendance des dernières années est liée à la démographie (tu en as toi-même posté les causes).
En partie seulement ! En terme de pourcentage il n’y pas de diminution significative
au bénéfice de l’industrie du médicament chimique. ( les médecines douces ne sont pas comptabilisées puisque ignorées ou niées volontairement.) Mais les femmes privées de leurs seins, de leurs ovaires, utérus, (les hommes privés de leur prostate, de leur poumons et le reste), leur corps brulé par les irradiations et empoisonnés par des produits chimiques inutiles et dangereux et en plus un pseudo vaccin pour de pseudo cancers hypothétiques: ça fait partie des diminutions en question? et comme les statistiques ne dépassent pas le cap des 5 années post traitement, personne ne sait ce qu'il en advient au bout de 10, 15, 20 ans avec les métastases.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré