janic a écrit :Les bouchers sont incompétents pour faire des méta analyses sur la chirurgie et de même pour son inverse,
Tu compares 2 corps de métier radicalement différent: L'homéopathie n'est qu'une des spécialités de la médecine.
C’est bien tu progresses encore.
J’ai pris ces deux exemples pour
leur point commun qui est de découper de la bidoche et c’est leur seul point commun. L’H et L’A ont aussi un point commun qu’est un diplôme officiel de médecine, mais, hormis cela, leurs pratiques sont complètement différentes. Autant (pour reprendre cet exemple) de l’astronome et du biologiste qui ont un point commun qu’est l’utilisation d’appareils d’optique, mais l’un examine l’infiniment grand et l’autre l’infiniment petit et la permutation n’est pas possible sans une formation spécifique adéquate (on peut être biologiste et être passionné d’astronomie et l’inverse aussi, mais cela n’a pas valeur de reconnaissance professionnelle.)
Les essais cliniques sont établis et réalisés par tout un corpus de scientifique: Médecins, chercheurs, statisticiens, logisticien, contrôleurs,
Personne ne discute cet aspect valable uniquement en allopathie
et même homéopathes.
Laisse-moi rire ! Aucun homéopathe,
digne de ce nom, ne se livrerait à cette mascarade, sauf les bricoleurs en homéopathie du genre
si ça ne fait pas de bien , ça ne peut pas faire de mal et juste pour les petits bobos du quotidien par effet placebo, etc…
janic a écrit
n analyse « primaire » de cette citation a déjà été faite et cette citation offre d’autres nuances que permet la sémantique justement.
Henri Poincaré, dans la science et l'hypothèse, a voulu dire: "Ne pouvons-nous nous contenter de l’expérience toute nue ? Non, cela est impossible ; ce serait méconnaître complètement le véritable caractère de la science. Le savant doit ordonner ; on fait la science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres n’est une maison."Tu as la mémoire courte, encore une fois, relis mon commentaire sur ce point
Sa citation et le sens qu'il lui donne sont en totale contradiction avec ton argument de recueil de témoignage avancé comme preuve de l'efficacité de l'homéo.
Absolument pas ! Tu retiens (c’est ton droit) le sens qui va créditer ton point de vue et pourquoi pas d’ailleurs, c’est notre droit à tous, mais ce n’est pas applicable (tel que tu l’interprète), à l’homéopathie et les autres médecines douces.
En allo, les pierres sont assemblées (comme toute construction d’ailleurs) selon un schéma prévisionnel car on ne construit pas une cathédrale comme une cabane de jardin. Un architecte établit donc un projet
qui va dans le sens de ce qu’il veut faire construire et son collègue à partir des mêmes éléments va établir un projet différent avec des pierres aussi.
Or
l’expérience toute nue : ce sont des cailloux au sol, sans projets bâtisseurs, mais que tout architecte sait pouvoir utiliser selon ses besoins futurs.
Le savant doit ordonner : tel un architecte il va spécifier que telle pierre ira ici et telle autre là et c’est ce qui se passe que ce soit en A comme en H puisque chacun est diplômé, ce qui vaut reconnaissance officielle de capacité, de compétences, par l’Etat, et donc de décider quel type de pierre utiliser et le lieu où elle devra être posée.
Ca c’est le sens du discours de Poincarré !
Après, en jouant sur la sémantique, tu peux évidement lui donner un autre sens. Mais citer des gens et déformer leurs propos, je comprends pas la logique.
Sauf si c’est toi qui déforme les propos en question ! Mais en l’occurrence je ne fais pas appel à la sémantique, mais à l’analyse grammaticale et sa recherche de sens (ça s’apprend à l’école primaire, puis au lycée, et en université pour ceux qui vont jusque là)
janic a écrit :La « preuve » tu n’y connais rien en homéopathie.
Postulat! Le fait que je n’adhère pas aux principes de l'homéo ne veut pas dire que je n'y connais rien.
C'est toi qui a écrit: "un peu", pas moi! C'est donc un sérieux indice de méconnaissance!
Je t'ai même repris sur le sujet plusieurs fois (ex: propos de S H, équivalence CH/K).
C’est exact ! Ca remet en question le système de dilution effectivement, pas le principe lui-même.
Or la question n’est pas posée sur les mécanismes de laboratoires (faut-il diluer de telle façon, agiter ou pas, ajouter un effet vortex ou non, etc…) de ce genre de manipulation qui se fait dans tous les labos avant mise sur le marché. La question est sur l’H en tant que technique de soins et son efficacité mesurée dans la vraie vie, bien au delà des labos.
janic a écrit :Tu as reconnu qu’en ce qui concerne l’H, les phases I et II ne concernaient pas celle-ci et donc c’est contraire aux protocoles de tout essai clinique. Pour reprendre l’image c’est comme couper deux pattes à un quadrupède « ça va beaucoup moins bien marcher maintenant ».
Même si les essais toxicologique seront forcement "positif" en homéopathie, dans l'absolu, rien n'empeche de les faire ou de ne pas les faire et poursuivre sur les phases liées à l'efficacité. (C'est ce que j'avais dis)
C’est complètement idiot et couteux de faire des essais dont le résultat serait connu par avance. Déjà que les labos se plaignent de manque de crédits.
(C'est ce que j'avais dis)
Plutôt ce que tu as fini par reconnaitre un peu tardivement. Or si les phases I et II qui font parties intégrantes des protocoles des essais cliniques s’avèrent inutiles, puisque non adaptés au produit qui devrait être mesuré, les autres phases qui découlent des deux premières s’en trouvent injustifiées de fait. (2 pattes de moins pour un quadrupède, donnent un animal boiteux, sans plus.)
Pour l’efficacité, on retombe sur l’inadaptation de cette médecine aux protocoles en question et plus encore par des incompétents sur le sujet.
Seuls de vrais H unicistes (sans mélange avec d’autres techniques qui faussent toute mesure) pourraient établir des protocoles adaptés, ce qui est impossible puisque contradictoire avec le principe de l’H qui est de type individuel, holistique, et inadapté à des mesures en groupes.
janic a écrit :http://www.cnrtl.fr/definition/souligner [/i]
Pour moi reconnaitre que les phases I et II ne sont pas nécessaires, c’est bien faire ressortir cet aspect particulier, que je sache !
Tu mets le propos dans un autre contexte: Ce n'était pas en lien avec "les phases d'un essai clinique", on parlait du terme "chercheur".
Parce que ,moi, je ne perds pas de vue pour autant le fond du sujet.
Or un chercheur cherche (pour reprendre la phrase du grand Charles »
on n’a pas besoin de chercheurs qui cherchent, mais de chercheurs qui trouvent «), il ne crée donc pas !
janic a écrit :
et surtout je ne vois vraiment pas en quoi jouer sur la sémantique nourrit le débat dans ce cas précis (à part le brouiller/polémiquer),
Parce que la langue française est riche de nuances et donne donc des possibilités de compréhension différentes
Oui mais on ne change pas le sens des mots dans un contexte donné. Hors, ici, je parle bien de chercheur scientifique. Je suis sûr que tu avais bien compris, non?
http://www.cnrtl.fr/definition/chercheur "Titre donné à un spécialiste, le plus souvent attaché à un institut, un organisme de recherche."
Chercheur qui fait de la recherche:
ai-je contesté qu’un chercheur cherche ? Etant moi-même un chercheur et même un trouveur (et oui !) je serais mal placé pour contester ce point (
je l’ai déjà dit, reviens en arrière)
La seule chose que j’ai remis en question, c’est cette façon de décréter que telle recherche est à créditer (selon les critères arbitrairement sélectionnés et donc inadaptés à d’autres recherches) et pas telle autre. Ce n’est pas difficile à comprendre pourtant ! J’ai juste buté sur le terme créer qui est inadapté au sujet.
http://www.cnrtl.fr/definition/recherche
"Activités intellectuelles, travaux ayant pour objet la découverte, l'invention, la progression des connaissances nouvelles;"
Et oui ! Découvrir, inventer, augmenter la connaissance c’est le rôle de nombreuses activités intellectuelles (ce fut mon métier), c’est son utilisation restrictive qui pose problème au nom d’un pseudo scientisme qui lui sert de frein.
janic a écrit :
Je voulais mettre en évidence la différence entre un médecin chercheur (qui "produit"/développe la connaissance médicale) et un médecin praticien (qui pratique la connaissance médicale).
Déjà vu et revu ! Les deux ne sont pas dissociables.
indissociable ne veut pas dire identique.
Bravo ! tu vois que tu progresses encore en utilisant la sémantique quand ça t’intéresse.
Effectivement A et H ne sont pas des médecines identiques mais sont indissociables en tant que médecines complémentaires ou opposées d’ailleurs.
Maintenant tant que les labos( qui emploient ces chercheurs) seront tenus par la nécessité de faire du business et donc favoriser la mise sur le marché de ses produits, sans contrôle de l’Etat, il y aura toujours du doute sur l’efficacité réelle de ceux-ci. Par contre la toxicité de plus en plus reconnue de leurs produits pose un énorme problème de santé des populations, qui de ce fait, se tournent de pus en plus vers des médecines moins agressives pour des résultats pas moindres.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré