C'est Phil qui ne va pas être content !
Les essais cliniques ont été développés depuis plus de 1000 mille. Ils ont depuis intégré les biais d'analyses et l'effet placebo avant même l'invention de l'homéopathie et l'apparition de "bigpharma".
1000 mille ?! Ouahhhh !
Ce ne sont pas des critères pour l"allopathie":
Ni pour l’H. non plus ! Sauf que l’effet placebo ou nocebo est inhérent à la nature humaine, pour ce qui nous concerne, et, ainsi que je l’ai dit précédemment, les faits précèdent toujours la recherche scientifique avec ses tentatives réussies ou ratées, d’explications. De même l’homéopathie existait bien avant Hahnemann, donc avant qu’elle soit définie comme une science.
Re ouarf…. La sémantique n’est pas ton fort semble –t-il ! Il se trouve que des mots sont inventés pour différencier les choses ainsi le haut pour le différencier du bas, le chaud du froid, le mal du bien, etc… L’allopathie (dominante et sans concurrence) n’avait aucun besoin de se donner un qualificatif particulier…évidemment ! Elle était LA médecine sans partage. Mais l’apparition d’une autre thérapie en opposition fondamentale a nécessité et nécessitera toujours, comme pour n’importe quelle particularité, de se différencier par un nouveau vocable.
Ce sont des essais qui s'appliquent à toute pratique médicale se revendiquant efficace: Vaccination/acupuncture/magnétisme/ostéopathie/phytothérapie etc....
tu fais bien d’utiliser cette formule
se revendiquant d’efficace ce qui est valable pour n’importe quelle technique ayant fait ses preuves en situation réelle (pas dans des labos aux conditions inexistantes dans le vrai monde)
bien que l'H. comme l'A. soient considérés comme des modes thérapeutiques, leur démarche est totalement différente. L'A. s'appuie sur un diagnostique caractérisé par une maladie particulière contrairement à l'H. qui s'appuie sur des informations typiques indépendantes des pathologies dites d'école.
"La température n'est pas bonne, c'est que le thermomètre mesure mal", C'est bien le seul argument qu'avance les adeptes de l'Homéopathie.
Oh, ignorance quand tu nous tiens ! Tu confonds, encore une fois, la rumeur et la définition de l’H. qui, comme pour n’importe quel médoc allopathique, considère que si la prescription est inadéquate, le résultat sera en rapport. Il n’y a pas de gentille H et de méchante A, ni l’inverse, il y a adéquation ou pas entre la pathologie et le remède utilisé.
janic a écrit :
Ce sont des scientifiques (chercheur/médecin/mathématicien/statisticien) sans conflit d'intérêt ni apriori.
Ce discours présuppose que l'H. ne soit pas étudiée par d'autres scientifiques, chercheur, médecin, etc...
Mais pourquoi alors, depuis 2 siècles, ces scientifiques de l'homéopathie ne sont pas capable d'apporter la preuve de l'efficacité de leur thérapie hormis un recueil d'expériences personnelles:
Tu as décidément la mémoire courte ou sélective ! Relis nos interventions successives sur ce sujet dans
l’homéopathie pour ou contre. Depuis 2 siècles l’homéopathie dit, redit et répète que chaque individu est spécifique et que le similinum est impératif pour obtenir la résultat souhaité. Donc cela rend impossible le genre d’essais randomisés sur une pathologie générale comme en allopathie. Or, et tu fournis le bâton pour te faire battre puisque, même en A. l’efficacité d’un médoc quelconque se fait sur des expériences personnelles que ces « personnes » soient de type « animal » ou humain. Si le produit est efficace, dans une certaine mesure en labo, c’est dans la vie courante que sa validité va définitivement être validée, donc par des expériences personnelles,(cobayes puis patients) ce que tout toubib est à même de reconnaitre par sa pratique.
Or, une fois encore, si le produit utilisé s’avère inefficace sur Dupont, mais pas Durand, cela ne remet pas en cause la médecine dans son ensemble ; mais c’est la réaction individuelle qui cumulée aux autres réactions va créditer tel produit comme efficace (malgré ses effets secondaires) ou pas. L’H n’échappe pas à cette logique, tel médoc va être adapté pour tel malade et pas à un autre malgré des apparences de similitude.
"Une accumulation de fait n'est pas plus une science qu'un tas de pierre n'est une maison", ce bon vieux Poincaré doit se retourner dans sa tombe.
Au contraire ! Sinon la médecine d’école actuelle va en prendre un sacré coup dans la mesure où elle se recommande de faits pour en faire une science au même titre que l’H. d’ailleurs
janic a écrit :quant aux conflits d'intérêt, ni a priori, il ne faut pas être naïf à ce point. Toute recherche est sponsorisée, financée, par des industriels du médicament chimique et un dicton affirme que "l'on ne mord pas le sein qui vous nourris", une analyse sur le sujet examiné montre que l'indépendance réelle des intérêts industriels n'est qu'un vœu pieux.
Ce même raisonnement s'applique à l'homéopathie.
c'est tout à fait possible dès que l'économie et donc le business sont concernés, chaque système concerné s'auto protège et par là même s'autojustifie et personne n'y échappe. C'est donc au consommateur de faire son choix entre diverses thérapies comme il peut choisir entre plusieurs machines à laver ou automobiles. mais pour l'instant on se trouve dans la situation d'un quasi monopole comme le catholicisme l'a été avec le protestantisme en essayant de discréditer ce dernier avec l'aide du bras séculier. Les formes changent mais pas le fond des choses et tout dominant cherche et cherchera toujours à conserver sa position.
Or le protestantisme, malgré tous les efforts du catholicisme pour le discréditer et le faire disparaitre, continue à faire des émules parce que correspondant mieux aux aspirations de ses adhérents; de même les autres médecines que celle d'école , malgré les efforts de discréditation font aussi leur place dans le panel de soins possibles...et sans dommages organiques par les effets secondaires et donc de plus en plus reconnus et pratiqués par les professionnels de soins.
QUID: arnica montana 15ch, c'est de l'homéopathie ou pas?
Non ARNICA ce n’est pas DE l’homéopathie, c’est seulement
UN produit homéopathique. L’homéopathie est une science de prescription à part entière et il ne faut pas confondre une science et les outils dont elle se sert. Ainsi un microscope n’est pas DE la biologie, mais n’est qu’un instrument à son service.
Ensuite ce produit en soit ne veut rien dire, pas plus qu’une aspirine ne l’est dans une pharmacie. Maintenant si tu parles de prescription c’est différent et en H. ainsi que dit plus tôt, dans deux cas semblables ce produit pourra être prescrit avec succès et pas pour le second, comme avec l’A. d’ailleurs, ce que tout toubib A. et H. sait évidemment (d’où la multitude de médocs de substitution.) à cela s'ajoute son degré de dilution qui joue un rôle majeur et là où telle dilution se révèlera efficace, telle autre dilution ne le sera pas.
NB : pour rappel pour ceux qui l’ignorent:
TOUS les toubibs H. sont diplômés des mêmes facultés de médecine et sortent avec LE MEME diplôme en poche que tous ses collègues, mais avec une spécialité supplémentaire que va être l’H. donc avec une corde de plus à leur arc.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré