et ensuite seulement le double aveugle peut intervenir pour mesurer les effets par comparaison avec d’autres dosages sur animaux puis humains
Tu dis "non" mais en fait on est d'accord: Le déroulement d'un essai clinique est décrit à l'identique dans le lien que je t'ai cité précédemment.
Non nous ne sommes pas d’accord ! Tu invoques en permanence des essais cliniques façon médecine actuelle, lesquels n’ont pas lieu, ni nécessité d’exister. La phase IV indiquée est une fin, mais en H. elle est le tout.
janic a écrit :En clair ce que je dis depuis le début et qui confirme que ces processus n'ont pas de nécessité d'exister sauf la phase IV,
Et oui, le processus dans son ensemble n'a pas d'intérêt (vu que les remèdes homéo sont forcement inoffensifs),
Voilà, tu avances doucement sur la bonne voie
sauf les phases où il s'agit vérifier l'efficacité propre de la thérapie.
Cette efficacité est vérifiée par les milliers de médecins qui appliquent cette thérapie et les millions (je suis modeste sur cette évaluation) qui font la preuve (phase IV) de cette efficacité.
janic a écrit :Tu crois encore à tes propres arguments? L’allopathie n’est qu’un vocable qui situe un produit, un système, une croyance par rapport à son opposé : chaud froid, haut bas,etc… faut-il à chaque fois tout te répéter ?
Non, ce n'est pas pareil que "chaud/froid" qui sont des termes reconnus universellement quelque soit son opinion,
Il a fallu un commencement à toute chose et les appréciations thermiques ont été basées non sur des valeurs scientifiques mais sur du ressenti.
Et comme ce ressenti nécessite d’être exprimé on lui attribue un nom. L’ancienneté n’a rien à y voir !
L’homéopathie est passée obligatoirement par ce canal en se différenciant de la médecine à forte dose qui fonctionne sur des oppositions, alors que l’H. se recommande de son inverse : semblable VS contraire, c’est juste de la sémantique !
"homéopathie" également. "Allopathie" est un terme inventé et employé exclusivement par les homéopathes. Il n'existe pas d'allopathe dans les pages jaunes ni sur internet ni dans la vrai vie, personne ne se revendique allopathe, ce terme n'est employé nul par dans les formations médicales.
D’une certaine façon tu as raison, pas besoin de mentionner quelque chose qui en soi n’est pas une spécialité. En orient on ne mentionne pas acupuncteur puisque c’est la médecine de base pratiquée par tous, mais l’homéopathie, en tant que spécialité le sera.
"Pour la médecine scientifique, il n'y a pas une médecine allopathique, homéopathique ou autre, mais une médecine tout court, qui accepte toutes les approches pour peu qu'elles aient été validées." https://fr.wikipedia.org/wiki/AllopathieTout a fait ; elle est validée par l’Etat français, mais
sur des critères différents de la médecine actuellement dominante.
Il y a une multitude de spécialisation dans la médecine: la vaccination (soigne le mal par le mal) , l'allergologie (soigne le mal par le mal), etc...
La vaccination est d’ailleurs symptomatique de son non sens (d'ailleurs elle ne soigne pas le mal par le mal déjà car la vaccination n'est pas un thérapie de soin, mais de pseudo prévention du mode placebo pour la plupart et nocebo pour quelques uns, mais on ne va pas encombrer ce topic par ce sujet déjà examiné ailleurs.)
L'homéopathie en est une mais elle demeure une pseudo-science (au même titre que les magnétiseurs par exemple) car elle n'a pas de fondement scientifique validé et n'a pas prouvé son efficacité.
La répétition de ton credo, ton mantra, ne changera en rien le fait que le fondement scientifique que tu invoques n’est pas adapté à l’analyse, scientifique elle, selon les critères spécifiques de l’H et non de l’A. Ni au fait que les nombreux médecins qui la pratique considèrent que son efficacité n’est pas à remettre en cause. (phase IV)par ailleurs tu mélanges tout. la majorité des professionnels H. ne se compareront pas au magnétisme qui correspond à des critères, là aussi, très spécifiques. (quoique certains soient ouverts à d'autres thérapies que la leur qui a comme toutes ses limites, comme spécifié par HSF.
janic a écrit
our la simple raison que l’on ne peut avoir d’avis sur l’efficacité ou pas d’un produit que par son utilisation
Oui et comme le dit Poincaré dans ta citation, il faut "ordonner" (=protocole d'essais cliniques cadrés pour éliminer les biais d'analyses).
Juste valable pour l’A ; encore une fois. Consulte le point de vue de l’Etat, version officielle, qui ne soutient pas ton discours.(tu peux toujours militer pour changer la loi!)
janic a écrit :
mais je ne vois ce que mon expérience personnelle peut apporter au débat
parce que précédemment tu viens de considérer que terremoto indiquant son expérience n’a pas de valeur en soi
Ben oui, c'est justement pour ça que je ne vois pas ce que la mienne apporterait. Quoi de plus subjectif qu'une expérience personnelle, surtout dans de tel domaine.
Nous sommes donc d’accord sur ce point, mais étendu à des millions de patients et des milliers de médecins de part le monde, le sens en est complètement différent et à moins de prendre ces toubibs pour des incapables (leur diplôme certifie l’inverse) ce sont ces millions dans la vraie vie qui comptent.
janic a écrit :En clair si cela avait marché pour toi, tu serais devenus un adepte de l'H. comme pour tous ceux qui sont passés par là!
Pas forcement, je connais aussi des gens qui y croyait et qui ont changé d'avis en se renseignant.
c'est ça le libre choix et l'inverse est tout aussi libre.
Pour ma part, bonne ou mauvaise, ce n'est pas mon expérience qui a forgé mon opinion car en se documentant sur le sujet médical, on se rend que la simple expérience personnelle ne peut suffire (cf Poincaré).
a condition de ne pas déformer sa pensée!
Sauf que ce qui manque à ta documentation c’est connaitre à fond ce qu’est l’homéopathie (ou d’autres thérapies non conformistes) plutôt que de te contenter d’une médiatisation d’adversaires avoués à cette pratique. On ne peut être juge et partie d’un autre spécialité sans la connaitre soi même et surtout l’avoir pratiquée.
janic a écrit
mais je suppose que malgré cela tu as opté pour l'A.)
Non plus. Je ne prends
quasi jamais de médoc. Ce n'est pas parce que je fais là une critique de l'homéopathie que je suis adepte d'une autre forme de médication.
C’est ton choix qui ne semble pas correspondre à ce que tu as dit précédemment à Terremoto et quasi jamais ne signifie pas jamais, alors que pour l'H. ton choix est définitivement fait négativement sur des travaux contestables.
Mais c'est une habitude pour les défenseur l'H. que d'associer leurs opposants à la méchante industrie, aux méchants médicaments. Manichéisme quand tu nous tiens
C’est malheureusement ou heureusement le cas pour tous points de vue différents. Sauf que les spécialistes de l’H.
ne se situent pas dans un dénigrement de l’A.contrairement à ce que tu dis (trouve un seul dénigrement de l'A. dans la littérature des pionniers de cette discipline.) mais ils la considère comme une technique de soins différente. Mais lorsque les tenants de cette technique dénigrent la leur ils sont en droit de se défendre comme tout citoyen mis en cause dans l’exercice de sa profession. Mais ce n’est pas nouveau, ni spécifique à cette médecine, tout ce qui dérange et remet en question un système établit génère des réflexes de protection naturels et compréhensibles.
Ainsi si l’on reprend la majeure partie des articles s’opposant à l’agrobiologie, il y a un demi siècle déjà, ils ne venaient pas de agrobiologistes eux-mêmes (évidemment !) mais des partisans (intéressés financièrement ou carrièrement par la protection de leur business) de l’agrochimie dominante et pire entraînant derrière eux les revues de consommateurs croyant naïvement aux discours de l’agrochimie.(revues qui aujourd'hui les encensent) L’écologie qui en faisait partie était décriée aussi pour les mêmes raisons, l’ostéopathie se voyait refusé le statut de pratique médicale, l’acupuncture était considérée comme du charlatanisme, etc… mais le monde change malgré toutes ces oppositions conservatrices et aujourd’hui l’homéopathie, l’acupuncture, la phytothérapie, le bio (malgré la suppression du diplôme de cette spécialité maintenant réservée aux médecins,) etc.. sont plébiscités par le public qui en a marre qu’on veuille lui imposer (par groupes pharmaceutiques intéressés par leur consommation et dépendance) des produits qui génèrent d’autres pathologies, lors même qu’ils ont consulté pour être débarrassés d’une maladie, pas pour la remplacer par une autre.
janic a écrit :et du même coup ça remet en question tout remède… il suffit d’attendre que ça passe : un cancer ? Attend ça va passer tout seul: Un sida : attends ça va passer aussi ! etc… ou bien prend tous ces remèdes A. inefficaces et toxiques qui te donnent une chance sur deux, voire moins de t'en sortir. Triste perspective!
Que d'amalgame! Evidemment, quand je parle de guérir sans rien prendre je parle de la grande majorité des pathologies communes (rhume, angine, gastro etc...etc...). Là, de mon point de vue, il n'y a besoin de rien la plupart du temps.
Mais ton point de vue n’est pas scientifique et n’importe quel toubib te dira qu’il vaut mieux être prudent en prenant des remèdes, plutôt que de laisser les choses en l’état au risque d’une aggravation qui peut devenir profondément pathologique. Pour rappel toute la littérature ancienne (au siècle dernier) considérait la rougeole comme une maladie bénigne et aujourd’hui la littérature médicale la considère comme profondément pathologique. Même chose les hôpitaux qui ont un service spécialisé sont envahis par des enfants et personnes âgées ayant des gastros dont certaines gravissimes.
Comme dit le dicton: Quant on a un rhume, on en a pour une semaine. Avec des médicaments, c'est guérit en seulement 7 jours !
Effectivement, mais cela ne concerne QUE les rhumes
Pour les maladies à issue fatale, cancer, tuberculose, sida, les médicaments sont bien souvent indispensables.
Penses-tu ! «
quant on a un cancer, une tuberculose, un sida, on en a pour une semaine. Avec des médicaments (homéopathiques évidemment,) c’est guérit en 7 jours » humour provocateur certes mais à peine !
Un site qui mérite bien son nom le concernant.
Ce qui est révoltant c’est ce tissus de contre vérité, même si des abus peuvent exister (comme pour le business des labos) d’ailleurs l’article précise bien la position des représentants de l’homéopathie :
Homéopathes sans frontières est plus prudente dans ses formulations. Catherine Gaucher, présidente fondatrice de l’association, précise que s’il est vrai que l’homéopathie « ne peut pas remplacer la chirurgie, les antibiotiques ou les antiparasitaires », il serait toutefois « inconsidéré de lui enlever la place qu’elle peut occuper dans la santé publique » dans l’aide au développement des pays pauvres.par ailleurs, ne leur en déplaise, Montagnier,le co découvreur du « sida » en France, affirme haut et clair que toutes ces pathologies évoquées n’existeraient pas avec une meilleure hygiène et une nourriture suffisamment abondante et variée comme le montrent certains centres qui recueillent des enfants atteints de pseudo sida et qui retrouvent, pour la majorité, une santé normale en appliquant simplement ces deux critères élémentaires que recommandent toute autorité sanitaire consciente que l’hygiène est un des facteurs principaux pour la santé et que celle-ci est maintenue par un mode alimentaire sain et varié.
Commençons donc par cesser de leur expédier nos surplus agro-industriels, les médicaments en péremption, laisser les femmes allaiter leurs enfants plutôt que de leur imposer les laits industriels de notre fabrication, leur apprendre à cultiver « plus que bio » et la santé des africains n’en sera que meilleure et évitera bien de ces misères qui les frappent. Mais ça fermerait de gros débouchés pour les industries pharmaceutiques et agricoles (il ne faut pas croire que l’humanisme des industriels aille jusqu'à délivrer gratuitement ces produits)
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré