janic a écrit :en clair c'est particulièrement nébuleux!
Oui le cas de l’acupuncture est particulièrement controversé.
Tu vois tu progresses ! Evoquer des cas douteux comme référence d’un système qui ne le reconnait pas comme tel , ça s’appelle… ?!
janic a écrit :sauf pour l'H.!
Etant donné que la chimio n’est pas comparable en terme de pratique, avec l’H. il est possible que ces essais cliniques (comme définis précédemment avec ses phases,) concerne la chimio, qui dit le contraire?. Que d’autres soient aussi concernés pour cause de dangerosité potentielle, pourquoi pas? mais l’H. n’est toujours pas concernée par ces essais jusqu’à la phase IV « dans la vraie vie » selon l’expression utilisée.
Tu tournes en boucle sur la dangerosité/toxicité. Sur ce point, on est d'accord, pas la peine d'y revenir sans cesse.
C’est toi qui revient constamment sur les essais clinique pour les valider en H., pas moi. Donc retour en arrière :
Les essais cliniques en 10 questions
• ESSAIS CLINIQUES
Les essais cliniques sont la phase "pivot" du développement d’un médicament : après les phases de recherche en laboratoire et sur les animaux (Phases précliniques), qui permettent d’évaluer l’activité d’un produit et sa toxicité,
1)Question qui appelle de vraies réponses: ces phases précliniques, sans lesquels les autres phases "APRES°
ne peuvent exister, concernent elles l’H. ?
des études cliniques, c'est-à-dire réalisées chez l'homme, sont effectuées pour évaluer et préciser la sécurité d’emploi ainsi que le devenir du produit dans l’organisme (Phase I),
2)requestion cette phase a-t-elle sa justification en H. concernant d’une part l’évaluation et la sécurité d’emploi (reconnus comme totaux)
de l’autre pour évaluer le devenir du produit dans l’organisme,
: En langage médical : effets secondaires (inexistants en H.)
confirmer l'efficacité thérapeutique de la molécule sur une maladie donnée (Phases II et III)
3)Là c’est plus délicat puisque l’efficacité d’un produit, comme largement vu précédemment avec l’effet placebo qui est évalué entre 10 et 90% selon les individus,(A. et H. confondus), rend l’évaluation pas plus fiable que la conclusion sur l’acupuncture. Et comme le double aveugle ne peut exister en acupuncture comme en H. : à quoi servirait un essai phase II et III?
En plus, comme l’acupuncture, l’H. ne se base pas sur une maladie, mais sur l’individu de façon globale, holistique, ce que ne font pas les essais randomisés que tu invoques, ces phases ne concernent toujours pas l’H., ni la plupart des autres médecines holistiques.
puis, suivre le médicament dans la vraie vie (Phase IV)
et donc on retombe directement et uniquement sur la phase IV… comme déjà dit et redit.
http://www.leem.org/thematique/1458En revanche, tu occultes l'efficacité.
NON ! L’efficacité telle qu’évoquée et invoquée dans ces phases
est spécifique à l’utilisation des produits A. L’efficacité mesurée dans l’automobile, ne concerne pas l’aviation ou la marine, chacun à ses propres critères spécifiques.
Pour rappel: "Un essai clinique, ou étude clinique, ou encore essai thérapeutique, est une étude scientifique réalisée en thérapeutique médicale humaine pour évaluer l'efficacité et la tolérance d'une méthode diagnostique ou d'un traitement."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_clinique
Rebelote l’efficacité des produits A.
seulement. L’efficacité en H.
commence en phase IV, pas avant et donc « dans la vraie vie » sur des millions de personnes, pas quelques dizaines en labo!
C'est applicable et surtout appliqué à toutes les thérapies, si différentes soient-elle.
Oui, mais pas au même stade de l’expérimentation. Si tu essaies de faire tourner le moteur dans le hall du concessionnaire, tu auras l’exemple type de l’efficacité de la motorisation, pas de l’ensemble du véhicule. En H. l’efficacité se mesure par un essai routier, (dans la vraie vie) sur de vraies routes par comme les essais NEDC actuels.
Si ça marche, pourquoi pas ! on utilise bien l’hypnose, l’acupuncture et autres méthodes qui déstressent l’organisme.
Je suis partisans de TOUTES les méthodes qui vont soulager et guérir, si possible, et éviter la souffrance inutile. (même combat de principe que le VG)mais avec une hiérarchie hippocratique: premièrement ne pas nuire, c'est à dire commencer par des moyens simples, non toxiques, aux efficacitées reconnues et vérifiées par l'expérimentation dans la vraie vie et ne terminer par des produits à risque que lorsque tout l'arsenal précédent n'a pas fait l'effet escompté (c'est à dire en dernier ressort, pas en premier comme cela se pratique actuellement et sans protectionnisme de son pré carré)
janic a écrit :Où ça des contradictions ? Ne prends tu pas tes désirs pour une réalité ? à moins que tu aies des difficultés à saisir les nuances du français ? N’est pas concerné par… c’est assez clair pourtant !
Je ré-expliques, tu dis:
janic a écrit :C'est comme demander aux spécialistes du nucléaire, de la chimie et autres, ce qu'ils pensent de leur boulot! Ils ne sont pas suicidaires ou bien ils finissent à l'ANPE! L'avis des opposants est bien plus intéressant puisqu'il présente "le coté obscur de la force" Mais dans le cas l'homéopathie, tu ne te fies qu'aux dires de ses adeptes. Evidement, leur avis seront toujours positifs. Tu ne tiens pas compte de l'avis des "opposants" que tu juges pourtant plus interessant dans ta 1ère citation. C'est une contradiction.
Absolument pas et si je me suis mal exprimé, je reprends. Dans tous les domaines qui font appel à la subjectivité (l’objectivité n’est que de la subjectivité qui s’ignore) les avis auront toujours des partisans et des opposants comme en politique qui en est l’exemple le plus caractéristique et que chacun est à même de constater sans aucune connaissance « scientifique ».
Donc le fabricant d’un produit, quel qu’il soit, va toujours mettre en avant les aspects positifs de son produit et glisser sur ses défauts. Ses concurrents vont faire l’inverse, ils vont glisser sur les avantages et souligner ses défauts. C’est l’ensemble de ces points de vue qui va permettre au consommateur de faire
son choix… très subjectif et les critères de choix sont très variés; l’un va privilégier l’esthétique, l’autres ses caractéristiques techniques, un autre sa facilité d’utilisation, etc… En médecine c’est la même chose, l’A. n’est pas, pas plus que l’H.
LE graal . Chacun offre des avantages et inconvénients que seul le patient
est en droit de choisir selon SES propres critères et non ceux de la toute puissance invoquée de « scientifique » ou de métaphysique ou que sais-je encore.
Or, pour l’instant mais ça change de plus en plus rapidement, l’A. est dominante (façon église catholique en son temps ou comme l’agrochimie d’ailleurs(21 nouvelles fermes bio installées chaque jour au premier semestre 2016) ) et continue de vouloir imposer SES critères comme référence absolue. Mais la montée inéluctable des autres thérapies grignote doucement les parts de marché de BIG pharma, (entreprise industrielle aux immenses bénéfices faits sur le dos de la SS que nous payons chaque mois) ce qui lui est intolérable aussi.
Donc le consommateur (pas l'H. qui n'est qu'un moyen parmi d'autres) défie la toute puissante industrie du médicament chimique alors que l'H. qui ne représente que 7% des médecins praticiens est plébiscitée par 46% de la population (dans des proportions valables évidemment, mais de plus en plus importantes malgré tout) comme le marché du BIO.... et plus que BIO! Clin d'œil pour Did!
Sen no sen te dirait que la connaissance évolue et que des hypothèses se trouvent confirmées d’autres infirmées et ce n’est souvent qu’une question de moyens (financiers et matériels). Il y a quelques temps seulement (au regard de l’histoire) la mécanique quantique, la relativité restreinte, l'énergie et la matière noire, n’étaient que des hypothèses qui, avec le matériel et les financements adéquats, ont fini par trouver leur place.
Benveniste était un scientifique de très haut niveau (ce qui ne peut être contesté par personne), mais ce qui dérange les biens pensants c’est d’être sorti des sentiers battus conservateurs, mais il n’est ni le premier, ni le dernier à qui ça arrive.
Là tu valides les dires d'un chimiste concernant des protocoles médicaux et plus haut tu fais une métaphore entre garagiste et boulanger pour dire qu'il ne faut se fier qu'aux spécialistes métier. Difficile à suivre
Je ne valide, ni n’invalide qui ou quoi que ce soit, il ne fait que donner son avis sur un sujet, avis partagé par la majorité des H. que je ne fais que reproduire ici.
Quant aux métaphores, elles sont un moyen d’ouvrir l’esprit, la conscience, par un autre canal que celui qui fait blocage. Les fables de la Fontaine, les mythes, les paraboles ont ce rôle. Mais certains blocages y résistent, au moins momentanément, parce qu’on ne peut, sans créer des bouleversements sociaux, intellectuels, culturels, etc…, scier la branche sur laquelle sont assises des certitudes sans risquer une chute brutale. C’est pourquoi ces métaphores et autres sont comme des échelles qui permettent de redescendre doucement. Dans certains cas cela concernera l’individu, dans d’autres cas des groupes d’individus et à terme des sociétés entières… si le temps nous en est donné.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré