janic a écrit : si l'Etat s'en contente, c'est le droit des législateurs.
Tout a fait mais ce n'est rien une preuve de son efficacité.
Effectivement, mais en l’occurrence l’Etat n’a établit ce statut particulier que parce que devant l’évidence que de nombreux, et de plus en plus nombreux, médecins pratiquent cette médecine, il avait le choix de l’interdire (mais les patients seraient allés consulter ailleurs qu’en France ou de façon illégale comme avant l’IVG) ou bien le tolérer et attendre et voir venir sans prendre de parti.( ça s'appelle épargner la chèvre et le chou!)
janic a écrit :Ce qui va les rassurer ce n’est pas un discours venant des industries pharmaceutiques,( vu les scandales de plus en plus nombreux) mais éventuellement le fait que l’Etat accepte cette thérapie comme sans danger.
Le fait qu'un état l'autorise, ne donne pas plus de légitimité scientifique à cette pratique dénuée de preuve et de fondement valide.
Tout à fait, l’Etat de donne aucune légitimité scientifique, ni à l’A, ni à l’H, son rôle est de maintenir la paix et la cohésion sociale et les conflits entre deux opposés ne sont pas bons pour les élus politiques (conflit pour l’aéroport des Landes, conflit sur les OGM, conflit sur le nucléaire, conflit sur le réchauffement climatique, conflit sur les 35 heures, etc…) et de bons compromis permettent d’apaiser ces oppositions.
Pour moi, l'argument de l'état n'a que peu de valeur car d'une part, tous n'appliquent pas la même législation
Non pas l’Etat, mais les Etats. Effectivement, même aux USA les règles peuvent être différentes comme la peine de mort, le racisme, le port des armes, etc… En Europe, par exemple, plus aucune vaccination n’est obligatoire, mais la France continue d’en avoir (même si elle lâche progressivement du lest) c’est tout le problème des comparaisons de compétences : les scientifiques des autres pays sont-ils plus ou moins compétents que ceux de France ?
Les états n'ont-ils jamais été impliqués dans des scandales sanitaires?
Ce n’est pas possible étant donné que l’Etat ( qui n'est qu'un groupe politique dominant) entérine, ou pas, ce que des commissions de professionnels ( les lobbies de toutes sortes) proposent. L’Etat, abstrait, n’est responsable, juridiquement, que pour les mesures qu’il impose. Par exemple les vaccins et il est donc, quelques fois, condamné par les tribunaux farnçais comme européen maintenant, à verser des indemnités aux victimes, mais pas pour les vaccins seulement conseillés (par les industries pharmaceutiques) où l’individu devient responsable de ses choix, bons ou mauvais, et en cas de problème il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. (il n’avait qu’à vérifier
scientifiquement que ces vaccins étaient sans dangers
)
Si un état ne l'autorisait pas, ne répondrais-tu pas qu'il est corrompu par les "représentants de big-Pharma"?
Oui et non ! Ca fait 200 ans que l’H existe, c'est-à-dire à peine moins que l’A, et l’industrie pharmaceutique puissante a ses nombreux représentants introduits (légalement) à des postes politiques influents (il y a ( ou avait) un nombre impressionnant de politiciens/médecins dans les assemblés juridiques.)
Moins maintenant, mais il y a peu de temps encore, les conflits d’intérêts n’étaient pas pris en compte et donc les lois favorisaient les plus influents. Là aussi les scandales ont mis au grand jour ce qui se faisait sous le manteau.
Ces magouilles représentent-ils l’Etat ? Non, mais influencent ses décisions. Puis suivent les scandales sanitaires qui ne sont plus du ressort du politique, mais des tribunaux civils ou pénaux qui sont supposés être indépendants et faire appliquer la loi dans sa lettre comme dans son esprit et quand la loi change, les décisions des tribunaux suivent : exemple l’IVG qui passe du statut d’illégal à celui de légal.
L’Homéo comme l’acupuncture (d’autres suivront) entre dans ce changement de société qui autorise aujourd’hui ce qu’elle interdisait hier et cela indépendamment d’un statut scientifique supposé. L’IVG n’est pas scientifiquement établie et s’appuie sur un arbitraire proposé par quelques individus qui estiment que, et qui ne correspond pas aux estimations des Etats voisins.
Donc le oui concerne bien ces représentants introduits dans les assemblées juridiques, mais comme il s’agit de politique, et pas seulement de gros sous, leur influence peut être renforcée par les autres toubibs des partis opposés ou au contraire contrés, par jeu politique, par ses adversaires.
Finalement c’est la pression de la rue, du peuple, qui force quelques fois les assemblées en question, hier opposé, à accepter, tolérer aujourd’hui, puis finalement reconnaitre et enfin glorifier demain. C’est ça la vraie vie !
Contrairement à ce qu’on pourrait attendre, je trouve cet article plutôt bien fait (si l’on fait abstraction des commentaires qui cherchent à influencer le lecteur tel que.)
Le risque évoqué par les Docteurs Arié et Cash, dans l’ouvrage cité, est qu’elle devienne la médecine des personnes n’ayant pas accès à l’information scientifique, tandis que celles qui l’ont pourraient seules recourir à la médecine « basée sur les preuves ».Il met le doigt sur le point qui fait mal. En effet, la majeure partie des populations n’a pas de connaissances scientifiques dans ce domaine, pas plus touchant l’A que l’H, ni le reste d ‘ailleurs. Pendant des décennies, les populations ont fait confiance au discours pseudo scientifique qui promettait monts et merveilles et d’éradiquer toutes les plaies frappant l’humanité dans sa santé. Malheureusement, ces promesses (comme en politique pour autant qu’il y ait une différence) ne sont pas tenue comme le montrent les chiffres de mortalité, toutes pathologies confondues. La question que se posent donc de plus en plus de malades est : si cette médecine est incapable de résoudre mes problèmes de santé (résoudre, pas repousser à plus tard) j’irai voir ailleurs.
Ainsi près de 150.000 personnes meurent chaque année du cancer et auraient peut être survécu en allant voir ailleurs, mais le système est ainsi fait que cet ailleurs est soit ignoré, soit contesté, par le business juteux que cela représente.
En 2015, le nombre de nouveaux cas de cancer en France métropolitaine est estimé à 385 000 (211 000 hommes et 174 000 femmes) et le nombre de décès par cancer, à 149 500 (84 100 hommes et 65 400 femmes).
http://www.e-cancer.fr/Professionnels-d ... es-cancersL’autre aspect, quoiqu’en dise cet article, c’est que l’instruction de haut niveau est de plus en plus prodiguée dans nos pays, les medias ne sont plus guère aux ordres de puissants groupes d’influence, internet a fait éclater les barrières de l’information et tout cela incite donc de plus en plus d’individus à réfléchir et à remettre en question, nombre de dogmes. Il ne s’agit plus guère d’une population inculte pouvant aisément être manipulée.
Mais cette société n’empêche nullement ceux et celles qui croient encore, que ces « preuves » convainquent, d’y avoir recours.
La preuve en est donnée par le Médiator, la Dépakine, le Réquip et autres, scientifiquement établis avec « preuves » à l’appui et AMM en poche..
À chacun de s’informer, et surtout de garder présente à l’esprit cette règle d’airain : seules des preuves matérielles obtenues au moyen des méthodes les plus rigoureuses permettent d’apprécier la validité de certaines pratiques, indépendamment de leurs prétentions, dans lesquelles l’imagination, qu’elle soit ou non guidée par l’intérêt, tient souvent une place insoupçonnée, mais prépondérante.Ca c’est le commentaire qui cherche à influencer dans un seul sens. Mais : Oui, à chacun de s’informer auprès de
professionnels compétents dans la discipline choisie et non imposée. Car"
les chiens aboient, mais la caravane passe"
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré