Si, pourtant l'éthique existe encore...
L'éthique n'est pas une simple fioriture pour gens "distingués", c'est une nécessité vitale et le fait, comme le remarque fort justement Obamot que cette attitude perdure au milieu de la marchandisation tout azimut, permet le sacrifice de sociabilité qui découle de cette dernière.
Dis autrement, le caractère vicieux des rapports sociaux fondés sur le travail et la marchandise n’autoriserait pas le fonctionnement de notre société si n'existait pas une éthique résiduelle qui sert de liant.
Étonnant, non?
Plus loin:
L'équation est difficile à résoudre pour les politiques: comment tout changer sans que les plus vulnérables de part les peuples n'en payent le prix fort?
La question serait plutôt la suivante: comment tout changer pour que les plus vulnérables de part les peuples n'en payent le prix fort?
Quant à attendre des politiques qu'ils décident de ce que doivent être nos vies, c'est à la fois trop demander et surtout ce n'est absolument pas à eux de l'imaginer!