Infrarouge: amiante, 100000 morts en France d'ici 2025?

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
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par dedeleco » 28/10/11, 11:53

Un tout petit peu des accidents de la route, jamais des accidents de maison ou de travail (total 20000morts par an ), encore moins des morts par pollution, par cochonneries mangées, respirées, par médicaments dangereux, et perpétuellement du terrorisme !!
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Lietseu
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par Lietseu » 28/10/11, 12:03

Un monde de dingues que je vous dit... :evil:

Miaouuuuuu :?
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par dedeleco » 02/12/11, 20:06

A revoir sur Arte un reportage sur l'amiante quelques jours encore :
poussière mortelle le 28nov 2011 à 20h43
et le débat après amiante débat à 22h48
20 années de prison requises contre des responsables italiens Eternit , crime délibéré, avec danger connues dés avant les années 30, caché consciemment volontairement. 1906 : 50 mortes ouvrières chez Ferrodo !! .
Amiante encore autorisée dans pas mal de pays dans notre monde, où ces crimes continuent encore !!

Sur bien d'autres produits dangereux, moins faciles à prouver, nous avons encore des crimes avec des morts jamais reconnus !!!
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Christophe
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par Christophe » 02/12/11, 20:16

Je l'ai téléchargé hier mais pas encore vu...

Pour ceux qui veulent le voir, plus que quelques jours...

Pas sur qu'en France on ait un jour un tel procès...
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par Flytox » 13/02/12, 19:54

Vivement la même chose en France......il faut toujours mettre les ordures à l'ombre....


http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/ ... rison.html



Procès de l'amiante en Italie: verdict "historique", deux condamnations à 16 ans de prison

Créé le 13-02-2012 à 13h51 - Mis à jour à 18h50



Un verdict très attendu devait tomber lundi à Turin à l'issue du plus grand procès jamais organisé sur le drame des victimes de l'amiante, où une peine de 20 ans de prison a été requise contre l'ex-propriétaire du groupe suisse Eternit et un ancien actionnaire. (c) Afp
Un verdict très attendu devait tomber lundi à Turin à l'issue du plus grand procès jamais organisé sur le drame des victimes de l'amiante, où une peine de 20 ans de prison a été requise contre l'ex-propriétaire du groupe suisse Eternit et un ancien actionnaire. (c) Afp
Mots-clés : Italie, Suisse, Belgique, procès, amiante, travail

Devant des centaines de proches et victimes de l'amiante, le tribunal de Turin (nord de l'Italie) a condamné à 16 ans de prison les deux accusés du procès "historique" d'Eternit, le plus grand jamais organisé et le premier au pénal sur le drame de la fibre tueuse.

Le milliardaire suisse Stephan Schmidheiny, 64 ans, et le baron belge Louis (bien Louis) de Cartier de Marchienne, 90 ans, jugés par contumace, ont été considérés comme responsables de la mort de près de 3.000 personnes en Italie, ouvriers ou habitants de villes où Eternit Italie avait des usines.

M. Schmidheiny, ex-propriétaire de Eternit Suisse a été un important actionnaire d'Eternit Italie de 1976 à 1986 tandis que le baron belge de Cartier a été actionnaire et administrateur d'Eternit Italie au début des années 1970.

Ils devaient répondre de "catastrophe sanitaire et environnementale permanente" et d'infraction aux règles de la sécurité au travail dans les usines de produits à base d'amiante-ciment (tubes, plaques, etc).

"Cette sentence donne à tous, en Italie mais aussi dans le monde entier, le droit de rêver que la justice peut et doit être faite", a estimé le procureur Raffaele Guariniello qui a enquêté pendant 5 ans pour arriver jusqu'au procès de Turin, le premier au monde au pénal.

Des proches de victimes ont éclaté en sanglots en entendant la condamnation, lue dans un silence de plomb alors que toute l'assistance était debout.

"C'est une grande satisfaction, une décision historique pour tous car on produit encore de l'amiante dans le monde", a réagi Piera Barbonaglia, 67 ans, dont le mari est mort il y a 10 ans d'un cancer de la plèvre à Casale Monferrato, la ville la plus touchée par le drame de l'amiante.

Pour Luca Cavallero, 38 ans, lui aussi venu de Casale, la peine prononcée n'est pas assez sévère. "Ils ont massacré des gens et ils prennent 16 ans ? Ils sont à l'origine d'une tragédie et ont mis en péril notre avenir car nous sommes encore enfoncés jusqu'au cou" dans cette tragédie avec de nombreux habitants de Casale qui continuent à mourir.

Les avocats des accusés ont déjà annoncé qu'ils feront appel, procédure qui peut durer plusieurs années. Ensuite, ils pourront encore aller jusqu'en Cassation, ce qui repoussera encore un jugement définitif.

Les avocats de MM. Schmidheiny et Cartier de Marchienne ont argué pendant le procès que les deux hommes n'avaient pas de responsabilité directe dans la gestion d'Eternit Italie qui a fait faillite en 1986, six ans avant l'interdiction de l'amiante dans la péninsule.

La condamnation est "techniquement injuste", a estimé Guido Alleva, avocat du milliardaire suisse Schmidheiny, en estimant qu'"il est absurde de penser à une responsabilité intentionnelle" de son client.

A l'inverse, le ministre de la Santé italien Renato Balduzzi a qualifié la sentence "d'historique", soulignant qu'elle "couronne une longue bataille qui a vu l'Etat aux côtés des victimes à tous les niveaux institutionnels".

Après la sentence, le président du tribunal Giuseppe Casalbore a énuméré pendant trois heures les noms des parties civiles (familles mais aussi organisations syndicales, caisse d'assurance pour les accidents du travail, etc) qui recevront des dédommagements, chiffrés à plus de 250 millions d'euros.

"Il n'y avait aucune prévention, les gens allaient travailler dans les usines sans aucune protection", a dénoncé Piero Ferraris, dont le père Evasio, est mort en 1988 à 63 ans d'un mésothéliome après avoir été ouvrier de l'usine Eternit de Casale Monferrato de 1946 à 1979.

Matériau miracle qui a tourné au cauchemar, l'amiante a été utilisée massivement en particulier dans le secteur de la construction en raison notamment de sa résistance à la chaleur et au feu, avant son interdiction dans de nombreux pays, dont toute l'Europe.

Les épaules recouvertes d'un drapeau italien sur lequel est inscrit "Eternit Justice", des centaines de proches des victimes avaient fait le déplacement, soutenus par des membres d'associations de victimes de l'amiante d'autres pays, notamment de France, pour lesquels le procès de Turin est une lueur d'espoir.

L'avocat français Jean-Paul Teissonnière entend demander aux "autorités judiciaires en France d'en tirer les conséquences: pourquoi ce qui est possible en Italie n'est pas possible en France ?".

L'Association française des victimes de l'amiante (Andeva) a dénoncé le contraste "insupportable" entre la situation en France et en Italie. Alors qu'en Italie, "la justice a été rendue", "le procès des responsables n’a même pas commencé" dans l'Hexagone, a-t-elle noté. Quinze ans après les premières plaintes en France, "une catastrophe sanitaire qui fera plus de 100.000 morts n’a toujours ni responsable ni coupable", a déploré l'association.

Malgré sa nocivité, en 2007, plus de 2 millions de tonnes d'amiante étaient encore consommées dans le monde. La Chine en est le principal utilisateur (30%), suivie de l'Inde (15%), de la Russie (13%), du Kazakhstan et du Brésil (5%).
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par dedeleco » 13/02/12, 22:08

105 ans et plus après les premiers morts, une première condamnation de ces criminels, sacrifiant la vie de leurs ouvriers, pendant plus de un siècle !!
Et combien de temps encore en France ???

Néanmoins en France, aujourd'hui condamnation de Monsanto, pour atteinte grave à la vie d'un agriculteur par absence d'informations claires sur la dangerosité de ses produits !!
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Christophe
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par Christophe » 02/03/12, 10:25

Suite du "remboursement" des indemnités des victimes de l'amiante (quelques jours après un procès historique en Italie contre les industriels de l'amiante...C'est lequel des 2 le pays des "soit disant" droits de l'hommes?)

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Des victimes de l'amiante devront rembourser une partie de leurs indemnités

Neuf victimes de l'amiante ont été condamnées, jeudi 1er mars, par la cour d'appel de Douai (Nord) à rembourser une partie des indemnités qu'elles avaient perçues au titre de leurs maladies. Les montants, qui varient de 5 000 à 11 000 euros, étaient demandés par le Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (FIVA).

Le 13 octobre 2011, cette cour d'appel avait déjà prononcé la même sanction à l'encontre de dix-sept autres victimes, pour des montants compris entre 600 et 28 000 euros. Plus de trois cents autres dossiers sont attendus devant cette cour prochainement.

Pendant combien de temps va continuer à se dérouler cette "mécanique infernale", selon l'expression de l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva), qui soutient ceux qui contestent leur indemnisation ?

IMBROGLIO JURIDIQUE

Ces situations inextricables proviennent d'un imbroglio juridique. Les victimes perçoivent deux rentes : l'une, de la branche maladie professionnelle de la Sécurité sociale, qui varie notamment selon le taux d'incapacité (de 5 % pour des plaques pleurales, qui sont les atteintes les fréquentes, à 100 % pour un cancer) et la valeur du point ; l'autre, versée par le FIVA, est calculée selon la gravité de la maladie et l'âge de la personne, qui couvre les préjudices économiques et personnels (préjudice fonctionnel, moral, physique, etc.).

La contestation porte sur deux aspects, dont l'un ne fait plus débat pour les victimes. Depuis un arrêt de la Cour de cassation de 2009, il est acquis que la rente de la sécurité sociale doit être déduite de celle du FIVA lorsque la personne est retraitée. "C'est un point que nous ne contestons plus", précise Romain Bouvet, du cabinet Michel Ledoux, avocat de l'Andeva.

LE CALCUL DE LA RENTE AU CŒUR DU DOSSIER

L'autre aspect oppose le FIVA, quasiment depuis sa création, il y a dix ans, et les associations : il s'agit du calcul de la rente. Le FIVA applique un barème voté par son conseil d'administration. Présidé par un magistrat, celui-ci réunit des représentants des associations de victimes, des syndicats, du patronat, des personnes qualifiées.

Ce barème, qui a été voté à une voix près, repose sur la progressivité : les faibles taux d'incapacité, qui sont les plus fréquents, sont, proportionnellement, moins bien indemnisés que les taux élevés. Ainsi, au regard d'un taux de 100 % d'incapacité pour un cancer, la rente sera de 100 %, mais pour un taux de 5 %, elle sera de seulement 2,5 %. Si, à un taux de 100 %, la rente annuelle est de 16 000 euros, à 5 %, elle n'est que de 400 euros.

Or, les victimes "estiment que cela ne correspond pas à leurs préjudices réels", souligne M. Bouvet. Elles revendiquent donc un barème proportionnel, linéaire, avec, dans le cas du taux de 5 %, une rente de 800 euros. Ce que la cour d'appel de Douai avait dans un premier temps validé, en 2009, de même que plusieurs autres cours d'appel en France – la moitié environ –, contre lesquelles le FIVA s'est pourvu en cassation.

En novembre 2009, le FIVA a saisi la Cour de cassation, non pas sur le problème du barème, mais sur la déduction de la rente de la sécurité sociale, et elle a obtenu gain de cause. Les victimes en ont logiquement déduit que l'arrêt de la cour d'appel de Douai était définitif. Et la haute juridiction a renvoyé vers la cour d'appel de Douai pour régler définivement la question de la déduction. Surprise : la requête du FIVA, qui portait sur les deux sujets, a eu gain de cause sur toute la ligne.

DEMANDE D'UNE "REMISE GRACIEUSE"

"Les victimes ont été piégées par l'attitude du FIVA", proteste François Desriaux, vice-président de l'Andeva. "Sommes-nous des demi-malades pour nous voir appliquer un barème qui nous donne une demi-indemnisation ?", s'insurge Pierre Pluta, président de l'Andeva et de l'Association régionale de défense des victimes de l'amiante du Nord-Pas-de-Calais (Ardeva).

Ancien travailleur des chantiers navals de Dunkerque, il fait partie des victimes qui doivent rembourser des sommes au FIVA : 28 000 euros. Et il n'a pas l'intention de le faire, malgré les courriers du FIVA menaçant "d'engager par huissier de justice un recouvrement contentieux générant des frais de poursuite mis à [sa] charge".

Pierre Pluta en appelle maintenant à "une décision au niveau politique". Le 29 février, trois cents députés et sénateurs de tous bords du groupe parlementaire d'étude amiante ont lancé une motion pour demander une "remise gracieuse" des sommes à rembourser.
Francine Aizicovici
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par Maximus Leo » 02/03/12, 11:44

Malheureusement on ne peut pas déministrer rétroactivement Claude Allègre, hélas.

Quand il est devenu ministre, Claude Allègre a bloqué la publication du rapport de l'INSERM sur l'amiante et s'est opposé au désamiantage de Jussieu.

Un document daté du 17 octobre 1997 :

http://amiante.eu.org/ComPresse/971017comp.html

Pour Claude Allègre le danger de l'amiante est "un phénomène de psychose collective". :shock:
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Maximus Leo
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par Maximus Leo » 02/03/12, 11:46

Une formule récente de Claude Allègre : "L'amiante tue moins que le Vélib'". :lol: :shock: :cheesy:
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dedeleco
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par dedeleco » 02/03/12, 12:49

Effarantes ces informations, que j'ignorais, 16000€ par an pour mourir en quelques mois d'un cancer du à l'amiante et presque rien pour étouffer toute sa vie, ce n'est pas cher pour tuer les gens avec du retard, en toute impunité en France !!

Aucun risque pour les industriels qui nous empoisonnent avec toutes sortes de produits dangereux, encore plus difficiles à prouver en justice, vu le hasard des cancers et autres maladies !!

J'ignorais ces décisions et paroles immondes de C. Allégre, qui devrait être mis dans une mine d'amiante pour respirer cette psychose sans cesse !!
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