did bonjour
Je me doutais que tu ne serais pas d'accord et que tu réagirais.
C’est mon coté réactionnaire qui s’est manifesté ! Depuis des décennies j’ai entendu ces paroles, et plein d’autres, qui apparaissent comme des mantras que chacun se répète pour s’auto persuader d’avoir raison, alors qu’un choix n’a pas besoin de l’être.
Il me semble établi que l'homme a été chasseur - cueilleur depuis au moins les temps de Cro-Magnon...
«
Pour ce que je connais, je peux juste affirmer qu'il se dit ... des montagnes de conneries !
J'ai tendance à penser qu'il en est de même pour les sujets que je ne connais pas. Cela ne me donne pas la solution. Mais m'évite de croire comme un con ce qu'on dit... »
Je vais donc nuancer ce discours !
a) Tous, SANS EXCEPTION, nous nous auto justifions pour tout et n’importe quoi, à priori, pour préserver nos croyances (ou bourrage de crâne évidemment)
b) Pour le chasseur–cueilleur (ou plutôt cueilleur-chasseur car l’ordre historique et biologique a son importance) c’est une réalité indiscutable que nous retrouvons chez certains singes (les plus proches biologiquement de nous), mais en a-t-il toujours été ainsi ? (ce point à lui seul demanderait un développement!)
c) La question, nous concernant, dépasse ce cadre antérieur pour voir ce qu’il en est actuellement où, grâce aussi aux connaissances scientifiques que nous en avons, le fait de consommer des produits animaux tient plus à une culture qu’à des besoins physiologiques réels et le VG bien conduit, montre que cette consommation animale présente plus d’inconvénients que d’avantages (sauf pour la filière qui la produit !)
Bien sûr, cela dépend fait de l'environnement dans le quel il se trouvait. Et le "régime" des hommes ne devait pas être le même en zone tropicale ou en zone tempérée. Je ne parle des inuits, ou des indiens des plaines, qui ont sans doute du mal a être végétariens et sont pourtant des civilisations.
C’est juste ! La question est de savoir pourquoi certaines civilisations se sont trouvées placées dans ces conditions extrêmes non favorables à la survie. Comme «
il n’y a rien de nouveau sous le soleil » les plus faibles sont souvent rejetés loin des dominants et doivent se contenter des miettes de ceux-ci. Cette situation se pérennise et les descendants, qui se sont adaptés à la situation, l’entérinent et cela donne lieu à une « civilisation » spécifique.
Pour autant, cela n’en modifie en rien les grandes règles biologiques qui ont été reconnues en anatomo-biologie : pas de transformation particulière des grands mécanismes de fonctionnement du corps où l’on peut comparer les fossiles avec nos contemporains et où n’apparait pas de modification particulière (ça ne correspond donc pas au discours sur l’évolution adaptative enseignée… «
des montagnes de conneries » en question !)
Mais il n'est pas anormal d'avoir des opinions contraires !
Ce sont même ces différences d’opinion qui sont intéressantes. Si l’écologie avait le même discours que les systèmes institués, elle n’aurait rien à dire et même n’existerait pas. Il faut considérer ces différences comme des lancements d’alerte (c’est dans l’air du temps) destinées à améliorer certaines situations et éviter, où même seulement limiter, bien des souffrances et des morts.
Maintenant je ne juge personne, un changement, aussi léger soit-il, demande beaucoup de courage (et selon les individus d’efforts) pour remettre en question un certain type de société et ses modes de consommation.
Mais la récompense est au bout et se vérifie par un mieux être (comme pour une discipline sportive par exemple).
Sinon l'article rectificatif montre combien il faut être prudent avec les effets d'annonce mal interprétés. En effet le VGR et plus encore le VGL sont utilisés pour lutter justement contre ces cancérisations mais avec des produits réellement sains... plus que bio!
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré