Did67 a écrit :Tu résonnes dans ta bulle, toujours et encore.
Elle aussi elle a dû raisonner dans sa bulle et ses médecins belges surtout! Témoignage d'une infirmière Belge de 55 ans qui a failli y rester...sauvée de justesse grâce au Plaquenil ?? Notez les séquelles après sa sortie de l'hôpital:
une infirmière indépendante, donc quelqu'un d'actif "avant", n'est plus capable de se faire à manger après hospitalisation !https://www.rtbf.be/info/societe/detail ... d=10473234Véronique Toussaint a 55 ans et est indépendante. Adepte des médecines naturelles et d’une nourriture bio, elle tient plutôt la forme et ne présente aucune forme de maladie chronique. Seul petit nuage dans son grand ciel bleu, une grippe contractée en janvier dernier qui a légèrement affaibli son système immunitaire. Lorsque le 17 mars dernier, le Conseil de Sécurité National annonce le confinement général de la population belge, elle est allée rendre visite à ses parents, le matin pour ensuite se claquemurer seule dans son appartement, comme des millions d’autres Belges.
Pendant quatre jours, une fièvre entre 38° et 39,5°
Ce soir-là alors qu’elle écoute les déclarations de la 1ère ministre Sophie Wilmès, elle constate qu’elle fait de la fièvre. Pendant quatre jours, elle prend sa température qui oscille en permanence entre 38° et 39,5°. Sans autre symptôme, elle ne panique pas et laisse venir, persuadée qu’elle s’en sortira avec une bonne grosse fièvre de cheval.
Mais au bout du quatrième jour, elle ressent une grosse douleur à la poitrine et aux omoplates. Véronique nous confie : " je me sentais comme enserrée dans un étau ". Son médecin traitant décide alors de lui envoyer, par mail, un certificat pour qu’elle soit examinée dans un service d’Urgences à l’hôpital. Une ambulance vient la chercher et l’amène à l’hôpital le plus proche.
Comme un étau qui enserre sa poitrine
Après une kyrielle d’analyses : prise de sang, scanner, frottis, le verdict tombe : elle fait une pneumonie. Cependant, l’hôpital la renvoie à la maison car elle n’est pas considérée comme personne à risque. Deux jours plus tard, elle reçoit un coup de fil la déclarant positive au covid-19. Dans la nuit, elle est réveillée par une sensation d’étouffement. " C’était paniquant parce que ma respiration n’avait plus rien de naturel. Je devais me concentrer au maximum pour parvenir à respirer. Marcher, bouger me mettait à bout de souffle. Seule dans mon appartement, j’ai commencé à paniquer. A deux heures du matin j’ai téléphoné au 112. Cinq minutes plus tard, les ambulanciers étaient là. Ils ont été d’une efficacité remarquable. "
A l’hôpital, un pneumologue l’ausculte et la met sous oxygène. Ses constantes sont observées. Le médecin lui prescrit du plaquenil, le fameux hydroxychloroquine doublé d’un antibiotique car Véronique souffre non seulement d’une insuffisance respiratoire mais aussi d’une surinfection bactérienne. Avec ce traitement, l’évolution est immédiate. Elle se sent revivre. Les symptômes oppressants petit à petit s’amenuisent.
Une équipe médicale formidable
Après quelques jours, Véronique peut rentrer chez elle. Elle est lessivée et ne peut pas faire grand-chose d’autres que dormir. Elle n’en revient pas de la vitesse à laquelle elle a pu basculer dans un syndrome respiratoire aigu : " Je n’avais que de la fièvre et puis, soudain, tout s’est précipité. "
De cette expérience éprouvante, Véronique ne veut retenir qu’une chose, l’efficacité et la gentillesse du personnel soignant . " Ils font un boulot de dingue toujours avec le sourire. Ils sont incroyablement géniaux ", nous confie-t-elle.
Le covid-19, ce n'est pas une simple grippe
Aujourd’hui, elle est totalement incapable de cuisiner ou de faire quoi que ce soit. Mais le message est passé parmi les voisins. Tous les matins, midis et soirs, elle trouve un repas préparé devant sa porte. " Anita et Christian, mes voisins me chouchoutent. Ils me font tous les jours à manger.J’ai reçu des fleurs de mon voisin d’en face. Je suis un cas exceptionnel puisque je suis la seule dans la rue à avoir contracté le covid-19. "
A postériori, Véronique estime qu’elle est passée par le petit trou de la serrure. Mais elle est convaincue d’une chose : " Surtout ne pas céder à la panique et rester serein. Je fais de la méditation depuis longtemps. Ca m’a beaucoup aidé au cours de cette épreuve. La peur, j’en suis convaincue n’aide pas. Au contraire, elle baisse notre capacité immunitaire."
Pour tordre le coup aux canards qui affirment que le Covid-19 est une bonne grippe, Véronique nous rappelle qu’elle peut générer de sérieuses complications. A ceux qui présentent des symptômes , elle conseille de bien surveiller s’ils présentent des difficultés respiratoires, d’agir et de se rendre à l’hôpital. Mais pas avant pour ne pas engorger les hôpitaux.