La cigarette et ses dangers

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
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Did67
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par Did67 » 21/09/14, 21:15

Obamot a écrit :....

Y'en a qui feraient bien de mieux cultiver leur jardin.

...


C'est bien ce que je fais...

Hier soir, encore des fraises. Ce midi, des tomates. Et se soir de la mâche. Tout ça cultivé en "bio++" = sans engrais dans une terre n'en ayant jamais reçu et sans traitement aucun, dans une terre n'en ayant jamais reçu (de mémoire ; je n'ai pas le passé de la parcelle avec certitude absolu, mais au moins depuis 20 ans]. Et sans travail du sol, car je travaille à une approche consistant à "Jardiner dans un transat, un verre de bière dans la main gauche et un bon bouquin dans la main droite"
Dernière édition par Did67 le 21/09/14, 22:14, édité 1 fois.
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Cuicui
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par Cuicui » 21/09/14, 21:58

Did67 a écrit : je travaille à une approche consistant à "Jardiner dans un transat, un verre de bière dans la main gauche et un bon bouquin dans la main droite"

Bravo !
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Obamot
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par Obamot » 21/09/14, 22:50

Did67 a écrit :
Obamot a écrit :....

Y'en a qui feraient bien de mieux cultiver leur jardin.

...


C'est bien ce que je fais...

Hier soir, encore des fraises. Ce midi, des tomates. Et se soir de la mâche. Tout ça cultivé en "bio++" = sans engrais dans une terre n'en ayant jamais reçu et sans traitement aucun, dans une terre n'en ayant jamais reçu (de mémoire ; je n'ai pas le passé de la parcelle avec certitude absolu, mais au moins depuis 20 ans]. Et sans travail du sol, car je travaille à une approche consistant à "Jardiner dans un transat, un verre de bière dans la main gauche et un bon bouquin dans la main droite"

Cette année, les noix sont d'un petit diamètre ici!
Avec si peu de soleil, les figues n'étaient guère mûres...
Par contre c'est vrai, les fraises on pullulé ... Image
Quant aux épinards, j'ai pas encore essayé de les fumer ;-/ je préfère les manger! Image
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
janic
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par janic » 22/09/14, 10:55

Obamot bonjour
janic a écrit:
C’est le cas des substances cataloguées comme [...]

T'as dû zapper le 4ème paragraphe.
Tu as dû zapper tout le reste!
On peut continuer longtemps à s’envoyer des fleurs (pleines d’épines !)
Jusqu’à présent je n’ai fait que mettre en question les produits pas les individus nominativement, mais si ça passe en attaques personnelles je cesserais tout débat avec toi car je ne veux pas en faire une affaire personnelle. Mais par exception je vais te renvoyer la balle, sur le plan personnel aussi et après fin du petit jeu malsain.
La suite il faut y croire fort au point qu'on se demande jusqu'où c'est conscient parfois!
Personne n’y échappe, toi aussi, sauf à être un personnage d’exception.
janic a écrit:
Est alimentaire TOUT ce qui passe par la bouche!
tu peux te nourrir de médocs, toi? Peinant tellement à reconnaître ses erreurs...
Un personnage célèbre , Hippocrate, disait : « que ton aliment soit ton médicament et ton médicament ton aliment » Pour les médocs, je n’en consomme aucun donc cela ne fait pas partie de mes consommations habituelles ou occasionnelles. Peut être que c’est toi qui « Peinant tellement à reconnaître ses erreurs » tu vois où ça mène !
Quel échappatoire: "le tabac serait un aliment même si pas vital?"
Ca te plait tant de déformer (n’est-ce pas ce que tu reproches ?) la formulation ci-dessus qui était : « Est alimentaire TOUT ce qui passe par la bouche ! Que l’alcool comme le tabac ne soient pas des aliments vitaux, c’est un autre aspect du problème (celui qui est d’ailleurs remis en question). Le tabac est une plante consommable proche de l’épinard parait-il et le vin vient du raisin et de nombreux autres alcools de plantes aussi. »
Donc n’étant pas personnellement consommateur de tabac sous quelque forme que ce soit, je signale juste que ses feuilles sont aussi cultivées à des fins alimentaires comme le raisin. Qu’ensuite ils soient utilisés vers d’autres usages, je n’y suis pour rien , (on se passerais d'ailleurs de mon avis)!
janic a écrit:
autant qu’il sait que sa nourriture habituelle et généralement industrielle est bourrée de produits chimiques, d’hormones, de colorants, conservateurs, etc…
Non: il fait "confiance" aux autorités sanitaires !
Ou il se voile la face ! Si je devais comptabiliser ce genre de réflexion, j’aurais de quoi écrire un livre. L’excuse la plus fréquemment évoquée est en général : « quand à bouffer de la merde, autant la payer le moins cher possible » ce qui déplace la question du plan sanitaire au plan économique (ce qui n’est pas une marque de confiance envers les autorités sanitaires). Donc ta réflexion pouvait avoir quelque valeur au siècle dernier, mais plus avec les infos (même par les médias aux ordres) les enquêtes, documentaires et autres moyens de communication : internet, réseaux sociaux ;etc… (et par ailleurs l’explosion de la demande de bio ) ne soulignent plus une confiance quelconque aux autorités sanitaires. Ces" ils" n'ont pas confiance, ils n'ont guère le choix la plupart du temps.
janic a écrit:
la prohibition n’est pas et n’a pas été la bonne solution [...] pour la façon dont elle fut mise en place (brutalement) aux USA
"Prohibition progressive" = prohibition.
C’est ce que je disais, la prohibition, c’est la prohibition, ce qui change c’est la façon de la mettre en place à grand renfort de lois répressives, et donc d’interdits inévitables.
janic a écrit:
comme chacun d'entre nous; c’est la loi du genre !

Parles pour toi! Aucune raison de contredire pour flatter un égo qui n'en a pas besoin!
Serais-tu l’exception qui confirme la règle ?
janic a écrit:
Obamot a écrit:
Travestir les propos de tes interlocuteurs?

Interpréter, pas travestir !
T'as un dico quelque part? (Et 5ème beau lapsus!)
Travestir, c’est ce que tu as fait ci-dessus « "le tabac serait un aliment même si pas vital?" A moins que ce ne soit qu’une interprétation :donc un beau lapsus !
C’est énervant non ?
janic a écrit:
Comme dit plus tôt, j’accorde plus de valeur au réel, au vécu, qu’à des statistiques
Ça n'a strictement rien à voir, il faut faire les deux bien sûr.
Lapsus?
Effectivement si celles-ci sont impartiales (cela existe-t-il ?) et suffisamment précises et détaillées.
J'espère seulement que tu saurais le faire en toute impartialité..
.Toi de même!
Ce qui manque d’impartialité , c’est de parachuter un 51% venu de nulle part, pour discréditer quelque chose que tu sembles ignorer (puisque je n’ai jamais fait mention ci dessus de quelle « méthode », de quels moyens, il était question)
janic a écrit:
[statistiques] sélectionnées en fonction de ce l’on veut leur faire dire (comme les vaccinations si fréquemment évoquées…par moi en tout cas)
Il ne s'agit pas de s'en servir à son profit afin de prouver des thèses qui n'ont rien à voir. Ça s'appellerait de la manipulation. Je te souhaite de ne pas en arriver là!
Ni toi non plus!
Ce n’est pas mon job d’établir des statistiques, pas plus dans ce domaine que dans d’autres. Je suis simplement réservé quand aux origines de celles-ci lorsqu’il y a derrière de gros intérêts humains, financiers, en jeu.
janic a écrit:
Pas la peine de prendre la mouche !
Tu ferais mieux de profiter du peu de ce que les gens ont à humblement apporter dans un forum, pour consolider ta base de connaissance là où ça vaudrait effectivement la peine! (C'est ce que j'essaye de faire.)
Que de condescendance! Tu essaies quoi? D'être humble ou de vouloir " consolider ta base de connaissance là où ça vaudrait effectivement la peine!"
Encore une attaque personnelle. Que sais-tu des connaissances qui sont les miennes ? Te prends tu pour le « maître » étalon ?
Comme contester des statistiques n'a aucun sens.

C’est toi qui a évoqué des statistiques, pas moi, en annonçant un chiffre venu de nulle part !
Car elles ont ceci de particulier que leurs résultats fluctuent très peu au fil du temps. Ainsi on peut très vite déceler si il y a tricherie.
Si c’était aussi évident que cela, les statistiques officielles tronquées sur les vaccins (mon dada évidemment) auraient depuis longtemps été démontrées comme des tricheries, mais cela dure et perdure depuis Pasteur, ce qui fait un peu longuet. Parce que derrière, il y a de puissants intérêts et la remise en question du système aurait des répercutions sociales dramatiques.(même si certains en payent les pots cassés avec leur vie complètement bousillée! mais il parait que l'on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs!)
C'est pourquoi je répète que la seule solution est la dépénalisation des drogues (interdites si on veut — ça se discute — mais dépénalisées et sous contrôle médical).

C’est aussi mon avis, largement dit et redit ! Léon Schwartzenberg n’a pas réussi à changer la législation à ce sujet, mais a réussit à faire le plus court mandat ministériel. Pour autant, parce que c'est dans la nature humaine, la dépénalisation peut avoir le même effet que la prohibition et donc une consommation non contrôlée que seules des lois répressives parviennent à limiter. Comme pour la conduite automobile par exemple. La légalisation n'offre en réalité que la vertu de supprimer les mafias qui se reporteront sur autre chose, ce ne sont pas les sujets avec un peu d'imagination qui manquent. Les consommations de tabac ou d'alcool, qui sont libres, font tout de même quelques 60.000 morts pour chaque en France. Chiffres que n'atteignent pas les drogues illégales.
janic a écrit:
Obamot a écrit:
[...] c'est une donnée statistique.
[...] de quelles statistiques s'agit-il car il ne me semble pas en avoir évoqué une quelconque.
Preuve encore qu'il vaudrait mieux ne pas s'avancer trop lorsqu'on n'a pas les prérequis. Ça demande une meilleure ouverture d'esprit pour se SERVIR des statistiques, au lieu de les réfuter et de s'aventurer sur des sujets glissants.

Pour rappel, c’est toi qui a avancé un chiffre ! « A 51% ça fait un échec sur deux! C'est pas très brillant, d'un autre côté vous n'y êtes pour rien au regard de la méthodologie, c'est ce qui ressort des données statistiques! » https://www.econologie.com/forums/post276758.html#276758
Donc cette réflexion te concerne alors!
Quant au "vous" c'est pas toi qui te prévalait ou laissait entendre un "travail de groupe".

Le « nous » concerne tous les animateurs, c'est ce qui se dit pour des bénévoles dans quelque domaine que ce soit. Tous ceux qui dépassent le nombre un peuvent se recommander d’un pluriel. Ceci dit, il est évident que toute action humanitaire nécessite un minimum d’organisation, je pense que peu ou personne n'y échappe.
On s'aperçoit en fait que c'est une situation très peu claire. Tu avais déjà esquivé la publication d'un document soit-disant "de formation" à une époque, que tu avais même évité de donner en MP.
N’étant pas « propriétaire » de la méthode (qui a été copiée presque totalement par les tabacologues, en France en tout cas, mais en en coupant ce qui faisait sa principale particularité d’où l’utilisation de substituts qui maintiennent les fumeurs sous dépendance nicotinique) je n’ai aucun droit à diffuser celle-ci sans autorisation de leurs auteurs. De plus cela fait un paquet d’années que je n’ai plus aucun contact avec les responsables locaux ou nationaux de celle-ci, les ponts étant coupés!
janic a écrit:
si c'est le tien
Aucune nécessité de me mettre en avant plus que ma modeste fonction me l'impose...
Il ne s’agit pas de se mettre en avant ! Si des informations permettent une meilleure connaissance du sujet, c’est dommage de ne pas les fournir : à moins que cela ne te soit pas autorisé ?
Fin de l'envoi des épines. Dès lors dès que cela mettra en cause nominativement l'individu plutôt que le système, je n'y répondrais pas.
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Obamot
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par Obamot » 22/09/14, 14:31

Bonjour Janic,

Pour couper court, les 50% c'est l'exemple du Portugal que j'ai cité ici:
https://www.econologie.com/forums/post276669.html#276669

Je sais ce que j'ai voulu dire: pas mélanger pommes VS oranges => vaccins H.S
Pas besoin de "m'aider à me faire dire" ce que je n'ai pas voulu! :lol:

janic a écrit :Si je devais comptabiliser ce genre de réflexion, j’aurais de quoi écrire un livre. L’excuse la plus fréquemment évoquée est en général : « quand à bouffer de la merde, autant la payer le moins cher possible »

Tu confonds "sécurité alimentaire" VS "sécurité sanitaire des aliments" (erreur commune pour ceux qui ne sont pas du domaine de la prévention).

Donc non, pas du tout: le paradigme n'est pas celui là au départ, mais plutôt "de la nourriture de qualité abordable pour tous" (c'est ce qui a prévalu depuis la fin de la seconde guerre mondiale). Et précisément la chimie a permis cela (avec le revers de la médaille)! "modèle" qui perdure, dénoncé par Linus Pauling en 1968...

Nous n'en discutons pourtant ici que l'aspect marginal: de l'abus, du cumul ou de l'addition totale qui en font potentiellement un danger lorsque ses substances se croisent dans l'organisme (et honnêtement, nous avons des raisons de nous en inquiéter...) mais il est inutile de dramatiser et de faire peur: c'est contre-productif et iatrogène (mais tu n'es pas médecin, ça ne peut l'être). Ça ne veut pas pour autant dire que... "on vivrait dans un monde totalement pourri où tout serait bon à jeter..."

Là je rejoins certains dont Did67 dans une certaine mesure. Le 80% des pathologies, nous en sommes partiellement responsables! Question "responsabilité".

Donc allons à l'essentiel, parce que le reste est niveau bac à sable! Ici tu raisonnes par l'absurde!

Et c'est pas parce que tu utilises des arguments contestables, que ça devient une "affaire personnelle".

Si tu ne veux pas être contesté, arranges-toi pour te relire et te corriger, et tu ne le sera plus!

Côté "mauvaise foi" en revanche, questionne les gens dans la rue: sur cent personnes, combien te diront que — "le tabac se mange en tant qu'aliment?" (Je ne parle pas même de la chique, qui est recrachée). Or tu persistes, c'est vraiment se moquer du monde (et après tu dis que c'est perso... Pourtant je fais de grosses paraboles que tout le monde a remarqué pour ne pas t'impliquer, mais il y a un moment où...)!

Tout comme tu persistes pour oser dire que l'alcool (ou le tabac) seraient des "aliments" parce qu'il rentreraient par la bouche! Sache que non (tu généralises encore): dans le cas d'un embryon de mère alcoolique ce dernier n'absorbe pas l'alcool par la bouche, ni même le tabac d'ailleurs: c'est un fait incontestable!

janic a écrit :[...] je signale juste que ses feuilles sont aussi cultivées à des fins alimentaires comme le raisin

Non conditionnés pour devenir des substances addictives, ça reste des aliments, point barre (le vin, les cigarettes, ne poussent pas tels quels dans la nature, sinon ça se saurait), donc non, ce sont devenus artificiellement des psychotropes (pas des aliments, je maintiens).

janic a écrit :[...] Qu’ensuite ils soient utilisés vers d’autres usages, je n’y suis pour rien

Précisément oui vu que ce fil est dédié à ce sujet! Est-ce que l'auteur n'a parlé qu'une seule seconde de "tabac à manger"? Huh !!!

janic a écrit :
Obamot a écrit :
janic a écrit :[...] autant qu’il sait que sa nourriture habituelle et généralement industrielle est bourrée de produits chimiques, d’hormones, de colorants, conservateurs, etc…
Non: il fait "confiance" aux autorités sanitaires !
Ou il se voile la face !

Non pas du tout. A ce stade c'est un sujet légal. Les lois sont basées sur la confiance et la sécurité alimentaire. Les consommateurs obtiennent d'ailleurs gain de cause devant les tribunaux, le cas échéant!

Ce sont les fondements d'un état (de nos états de droit). Dès lors il n'y a pas lieu de le réprouver (pour le citoyen lambda). Le "législatif" n'a qu'à faire son taf et il l'a fait (loi sur l'empoisonnement) et l'exécutif de les appliquer (là c'est plus compliqué, il faut prouver une intentionnalité de nuire pour aller au pénal, il y a la présomption d'innocence.)

D'ailleurs vu l'instinct grégaire qui est le ciment fondamental de nos sociétés, ce serait impossible à contester! Et oui, encore les statistiques...

D'ailleurs non-seulement ce n'est pas vrai, ce n'est pas du tout bon pour le moral, tu devrais te distancer de ce genre d'idée amha...!

(Tu vois qu'ce n'est rien d'perso, j'me soucie même d'ta p'tite santé) :cheesy: :mrgreen: :cheesy:

janic a écrit :Ce qui déplace la question du plan sanitaire au plan économique (ce qui n’est pas une marque de confiance envers les autorités sanitaires).

ET/OU au plan démographique?

janic a écrit :Donc ta réflexion pouvait avoir quelque valeur au siècle dernier, mais plus avec les infos (même par les médias aux ordres) les enquêtes, documentaires et autres moyens de communication : internet, réseaux sociaux ;etc…

Arf, tu as implicitement reconnu tes lacunes plus haut et maintenant tu tenterais désespérément "reprendre la main" en essayant en quelque sorte de "périmer mes connaissances" en matière de prévention, alors même que je démontrais plus haut que les tiennes étaient complètement hors du cursus. Il est difficile de parler avec des métaphores pour te ménager, à ce stade, tu en conviendra...

janic a écrit :et par ailleurs l’explosion de la demande de bio)

Mais là je crois que nous sommes entièrement d'accord là-dessus. Je ne vais pas enfoncer le clou, puisque tu sais aussi bien que moi que le "bio" ce n'est qu'un mot et que ce n'est pas tout!

janic a écrit :[les médias ...] ne soulignent plus une confiance quelconque aux autorités sanitaires. Ces "ils" n'ont pas confiance, ils n'ont guère le choix la plupart du temps.

Il ne faut pas perdre le fil avec toi: ENCORE DU CATASTROPHISME, lâches un peu du lest Janic! Si on part du principe que "ce qui est généralement admis" constitue la norme sur laquelle on se fonde (comme tu le laisses entendre ailleurs), alors les gens par millions font confiance en ce qu'ils achètent, sinon ils ne l'achèteraient pas.
Par ailleurs, l'explosion du "bio" dément qu'ils se voileraient la face! Et démontre plutôt la tendance inverse (à ce stade c'est plus qu'une prise de conscience mais un acte assumé par un achat), et donc la volonté manifeste des consommateurs! Ceux qui ne font pas le choix ont désormais une "bonne" alternative pas trop coûteuse (les autres ne vont pas passer l'arme à gauche si il font un peu attention de manger du "frais", et en l'état ils font confiance au "système". Pour autant, ceux qui mangent bio ne veut pas dire qu'ils ne lui portent pas leur confiance). Je ne donne pas dix ans avant que Bruxelles n'impose une norme proche du "bio actuel" pour toutes les cultures!

Même si par ailleurs — un aliment bio peut être aussi saturé (aux limites tolérées) d'insecticide "bio", qui tout en étant "bio" n'en restent pas moins des poisons bios! — ça sera pour une "étape de prise de conscience" ultérieure!

A ce stade plus personne ne comprend plus ce que tu veux nous dire!
Voudrais-tu interdire le tabac "non-bio" et autoriser le "bio" (tu vois jusqu'où les raisonnements par l'absurde peuvent nous mener!)

janic a écrit :[...] on se passerais d'ailleurs de mon avis!

Franchement ce serait dommage de ne pas nous le donner, on se bidonne bien parfois :mrgreen: (ok —> je sors)
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par janic » 23/09/14, 11:03

obamot

Bonjour Janic,
Pour couper court, les 50% c'est l'exemple du Portugal que j'ai cité ici:
https://www.econologie.com/forums/post276669.html#276669
Citation:
Une réduction drastique de l’usage de substance psychoactive, avec un chiffe largement souligné par les autorités portugaises et les rapports statistiques locaux, de 100 000 usagers avant le changement légal, qui a été réduit de moitié en 10 ans. Les taux d’usage portugais sont désormais parmi les plus bas d’Europe (retrouver le rapport de l’Institut portugais de recherche CATO
http://www.cato.org/publications/white- ... g-policies

Et quel est le rapport avec ce que j’ai évoqué ? Sans présumer de ce contient ce rapport, il faut comparer deux actions possibles pour vérifier leur concordance ou pas et ça n’est pas le cas ici.
On ne compare pas des oranges avec des pommes!(j'ai dû lire ça quelque part!)
Tu confonds "sécurité alimentaire" VS "sécurité sanitaire des aliments" (erreur commune pour ceux qui ne sont pas du domaine de la prévention).
Parce qu’il y a indépendance entre les deux ?Exemple?
Donc non, pas du tout: le paradigme n'est pas celui là au départ, mais plutôt "de la nourriture de qualité abordable pour tous" (c'est ce qui a prévalu depuis la fin de la seconde guerre mondiale). Et précisément la chimie a permis cela (avec le revers de la médaille)! "modèle" qui perdure, dénoncé par Linus Pauling en 1968...
A la fin de la guerre, notre pays disposait d’un énorme stock de nitrate à usage « explosif » et celui-ci a été dévié vers l’agriculture, non pour améliorer la qualité, mais pour continuer un business lucratif. Les vieux agriculteurs n’étaient pas disposés à utiliser ces produits « miraculeux »en terme de rendement avec ses promesses d’enrichissement consécutives, selon les représentants de commerce. La qualité n’était donc pas la motivation principale, ni secondaire d’ailleurs. Mais en sortie de guerre, le pays était à reconstruire, l’agriculture à relancer et une population ayant connu trop de privations et qu’une promesse d’abondance quasi illimitée ne pouvait que plaire, sans en mesurer les conséquences à moyen et long terme.
Là je rejoins certains dont Did67 dans une certaine mesure. Le 80% des pathologies, nous en sommes partiellement responsables! Question "responsabilité".
Ou plus ! L’hygiénisme considère que toutes les pathologies sont consécutives à de mauvais choix de vie et d’hygiène alimentaire en particulier.
Si tu ne veux pas être contesté, arranges-toi pour te relire et te corriger, et tu ne le sera plus!
Tu devrais utiliser un miroir !
Au niveau correction tu n’es pas l’exemple à imiter, non plus !
Ensuite je ne suis pas opposé à la contestation, bien au contraire. Sans contestations, le monde s’encroûterait dans ses habitudes.
Tout comme tu persistes pour oser dire que l'alcool (ou le tabac) seraient des "aliments" parce qu'il rentreraient par la bouche! Sache que non (tu généralises encore): dans le cas d'un embryon de mère alcoolique ce dernier n'absorbe pas l'alcool par la bouche, ni même le tabac d'ailleurs: c'est un fait incontestable!
Les perfusions de glucose ne passent pas par la bouche pour autant : est-ce que ce n’est pas alimentaire? Le fœtus fait de même, il pompe ce que la mère a absorbé et qui lui parviennent par le cordon ombilical. De même que les vitamines et autres produits de synthèse injectés directement et dont le rôle est substitutif à des carences alimentaires. Çà ne passe pas non plus directement par la bouche alors que c’est leur canal d’absorption naturel et habituel.
janic a écrit:
[...] je signale juste que ses feuilles sont aussi cultivées à des fins alimentaires comme le raisin
Non conditionnés pour devenir des substances addictives, ça reste des aliments, point barre (le vin, les cigarettes, ne poussent pas tels quels dans la nature, sinon ça se saurait), donc non, ce sont devenus artificiellement des psychotropes (pas des aliments, je maintiens).
Bien sur, mais de la même façon les casseroles et autres instruments de cuisson ne poussent pas non plus dans la nature. Le "bon" café, aux alcaloïdes addictifs, pris au coin du bar ou de la table de la cuisine,ne serait pas non plus un aliment en ce cas là, ce qui n'empêche sa vente comme produit alimentaire et pas dans les pharmacies, et il ne pousse pas tel quel dans la nature, il faut maintes opérations artificielles pour en faire ce produit de grande consommation (comme la plupart des produits transformés d’ailleurs) et dont la fonction était initialement à usage médical.
janic a écrit:
[...] Qu’ensuite ils soient utilisés vers d’autres usages, je n’y suis pour rien
Précisément oui vu que ce fil est dédié à ce sujet! Est-ce que l'auteur n'a parlé qu'une seule seconde de "tabac à manger"?
Voir ci-dessus !
janic a écrit:
Obamot a écrit:
Non: il fait "confiance" aux autorités sanitaires !
Ou il se voile la face !
Non pas du tout. A ce stade c'est un sujet légal. Les lois sont basées sur la confiance et la sécurité alimentaire. Les consommateurs obtiennent d'ailleurs gain de cause devant les tribunaux, le cas échéant!
Ce sont les fondements d'un état (de nos états de droit). Dès lors il n'y a pas lieu de le réprouver (pour le citoyen lambda).

Les lois sont faites pour maintenir un ordre social sans présumer de savoir si cela est juste, bien ou mal (notion subjective). L’exemple des vaccinations obligatoires souligne bien que la notion de justice est occultée au profit d’un certain ordre social imposé par un lobby, par scientifiques aux ordres d’une industrie florissante ou encore de l'IVG illégale un jour, légale le lendemain où le méchant devient le gentil et le gentil le méchant!!!!!
Y a-t-il confiance ? Tant que le « peuple » était maintenu dans une ignorance profonde, il n’avait d’autre solution que de « faire confiance » (comme de se faire retirer les amygdales ou l’appendice pendant si longtemps). La forte médiatisation des défauts cachés d’un certain système médical a éveillé une partie de la population sur cette confiance (un peu trop confiante justement) aux seuls intérêts du système mercantile.
D'ailleurs vu l'instinct grégaire qui est le ciment fondamental de nos sociétés, ce serait impossible à contester! Et oui, encore les statistiques...
Oui, le grand Charles disait que les français sont des veaux (comme d’autres nations d’ailleurs). Pourtant, il arrive un moment où l’animal acculé finisse par donner des coups de sabot ou de corne pour défendre sa vie. Exemple les campagnes vaccinales pour les grippes devant décimer des populations entières et que même des médecins hospitaliers refusèrent et la campagne a fait un flop et le stock achetés à mettre au riblon. Plus les scandales pharmaceutiques médiatisés, un intérêt croissant pour les méthodes de soins douces, etc… si ce n’est pas une perte de confiance : qu’est-ce que c’est ?
D'ailleurs non-seulement ce n'est pas vrai, ce n'est pas du tout bon pour le moral, tu devrais te distancer de ce genre d'idée amha...!
Balaies déjà devant ta porte !
(Tu vois qu'ce n'est rien d'perso, j'me soucie même d'ta p'tite santé)
curieuse façon de percevoir ce non perso!
Merci bien ! Je suis un grand garçon qui m’en préoccupe selon mes critères comme toi selon les tiens (avec quelques différences bien entendu !)et j ne demande pas de changer!
janic a écrit:
Ce qui déplace la question du plan sanitaire au plan économique (ce qui n’est pas une marque de confiance envers les autorités sanitaires)
.ET/OU au plan démographique?
Aussi !
janic a écrit:
Donc ta réflexion pouvait avoir quelque valeur au siècle dernier, mais plus avec les infos (même par les médias aux ordres) les enquêtes, documentaires et autres moyens de communication : internet, réseaux sociaux ;etc…
tu as implicitement reconnu tes lacunes plus haut et maintenant tu tenterais désespérément "reprendre la main" en essayant en quelque sorte de "périmer mes connaissances" en matière de prévention,
je ne cherche aucunement de périmer les connaissances de qui que ce soit. Ton parcours et le mien ne sont pas les mêmes, nos références différentes avec quelques fois des points de concordances et d’autres de divergences. J'ai des lacunes, tu en as comme tout le monde.Pour autant, je ne TE remet pas en question. Fais en autant !
alors même que je démontrais plus haut que les tiennes étaient complètement hors du cursus.
Tout à fait ! je suis un électron libre hors de quelque cursus que ce soit. Je butine de droite de gauche pour faire mon miel sans avoir à rendre compte à qui que ce soit de la façon dont je le fabrique. Et comme je n’ai aucune ambition de changer le monde (juste moi et éventuellement mes proches ça me suffit) et tout au plus faire partager à qui le sollicite, lors d’échanges, de mes expériences, de mes acquis (hors cursus) et après chacun va son chemin.
Il est difficile de parler avec des métaphores pour te ménager, à ce stade, tu en conviendra...
Je ne ménage personne, puisque je ne mets personne en cause, MOI. Je donne mon opinion qui vaut ce qu’elle vaut (c’est un forum, pas une université avec ses cours magistraux) et chacun en fait ce qui l’intéresse ou pas.
Pour autant lorsque je fais l’objet « d’attaques » directes avec des présupposés d’une chose ou d’une autre, ce n’est pas dans ma nature de tendre la joue gauche.
janic a écrit:
[les médias ...] ne soulignent plus une confiance quelconque aux autorités sanitaires. Ces "ils" n'ont pas confiance, ils n'ont guère le choix la plupart du temps.
Il ne faut pas perdre le fil avec toi: ENCORE DU CATASTROPHISME, lâches un peu du lest Janic! Si on part du principe que "ce qui est généralement admis" constitue la norme sur laquelle on se fonde (comme tu le laisses entendre ailleurs), alors les gens par millions font confiance en ce qu'ils achètent, sinon ils ne l'achèteraient pas.
Ont-ils d’autre choix ? cela ne s’appelle pas de la confiance, mais de plus en plus de la résignation ! Plus, par réflexe protecteur, un rejet de l'idée même d'être conditionné à ce type de consommation comme les gros ne se voient pas en surpoids pathologique pour continuer à s'assumer et vivre, ou les maigres évidemment.
Par ailleurs, l'explosion du "bio" dément qu'ils se voileraient la face!
D’une certaine façon : oui ! mais parce que la prise de conscience est lente et parce que les pratiquants et défenseurs du bio se sont acharnés malgré la pression dissuasive des lobby de l’agrochimie.
Aujourd’hui, la demande augmente, mais la plupart ignore tous les efforts qu’il a fallu faire, les campagnes de dénigrement (alors que c’est aujourd’hui que l’ont peut dénigrer quelques pseudo-bio), l’Etat lui-même par ses représentants légaux « persécutant » ces utopistes sectaires qui ne pouvaient être que des escrocs, etc…( je l’ai vécu de l’intérieur)
Ceux qui ne font pas le choix ont désormais une "bonne" alternative pas trop coûteuse (les autres ne vont pas passer l'arme à gauche si il font un peu attention de manger du "frais", et en l'état ils font confiance au "système".
Si tu le crois, c’est ta liberté !
Pour autant, ceux qui mangent bio ne veut pas dire qu'ils ne lui portent pas leur confiance).
Le tout est de savoir ce signifie manger bio. Certains affirment avoir mangé UN aliment bio une fois dans l’année, c’est certain que ceux-ci ne sont pas des fans du bio et continuent de « faire confiance », pardon sont obligés de… puisque lorsque des enquêtes ou interview sont effectuées, la plupart préférerait mangé bio, si les prix en étaient plus bas (c'est à dire comme en production intensive), et donc une Rolls au prix d'une 2CV.
Je ne donne pas dix ans avant que Bruxelles n'impose une norme proche du "bio actuel" pour toutes les cultures!

Cà c’est de l’utopie ! Cela mettrait au chômage une grosse partie de l’industrie chimique et par répercussion toute une partie du corps médical qui vit grâce aux maladies liées au mode alimentaire. Cela ferait plein de chômeurs en plus !
Par contre de l’agriculture raisonnée probablement car elle épargne la chèvre et le chou.
Même si par ailleurs — un aliment bio peut être aussi saturé (aux limites tolérées) d'insecticide "bio", qui tout en étant "bio" n'en restent pas moins des poisons bios! — ça sera pour une "étape de prise de conscience" ultérieure!
Ce que tu dis concerne la forme actuelle qu’a prise une partie de la filière bio moins exigeante qu’avant (depuis son officialisation et ses réductions d’exigence de qualité) où c’était des puristes idéalistes qui ne toléraient même pas ces produits insecticides partant du principe de Claude Bernard que le microbe (le parasite) n’est rien c’est le terrain qui est tout (en l’occurrence la terre elle-même)
A ce stade plus personne ne comprend plus ce que tu veux nous dire!
Ou personne n’a envie de le comprendre, par conservatisme ou désintérêt.
Voudrais-tu interdire le tabac "non-bio" et autoriser le "bio" (tu vois jusqu'où les raisonnements par l'absurde peuvent nous mener!)
Je n’ai pas (ni aucun pouvoir pour le faire d’ailleurs) a interdire quoi que ce soit. Par contre l’Etat devrait être plus exigeant concernant la proximité des traitements chimiques dans les parcelles environnantes (il a bien pris de pareilles mesures pour le tabac) au point que même les abeilles qui préfèrent les cultures bio soient victimes des traitements chimiques environnant. (un argument largement utilisé par les anti pour affirmer que le bio n’est pas possible dans ce milieu ambiant pollué).
En créant des parcs réservés, comme les parcs naturels par exemple, à la culture bio avec une distance suffisante pour éviter ces pollutions antinomiques comme le font les grands sourciers du genre Evian et autres.
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Obamot
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par Obamot » 23/09/14, 13:44

janic a écrit :
Obamot a écrit :Pour couper court, les 50% c'est l'exemple du Portugal que j'ai cité ici:
https://www.econologie.com/forums/post276669.html#276669


Et quel est le rapport avec ce que j’ai évoqué ?

Tu parlais "d'interdiction" de consommer, s'pas! Et je te disais que c'est un échec total (dans tous les pays qui pénalisent la consommation). Donc ceux qui participent s'engagent à ne plus "consommer" à ce que je comprends! Donc si avec ça tu faisais mieux que le Portugal, t'étais fortiche (en te laissant même le choix de l'arsenal thérapeutique...)

Voilà, voilà... Les pommes restent des pommes! :lol:

janic a écrit :On ne compare pas des oranges avec des pommes!(j'ai dû lire ça quelque part!)

;-)

janic a écrit :
Obamot a écrit :Tu confonds "sécurité alimentaire" VS "sécurité sanitaire des aliments" (erreur commune pour ceux qui ne sont pas du domaine de la prévention).
Parce qu’il y a indépendance entre les deux ?Exemple?

C'est bien pourquoi je te demandais une précision:

Obamot a écrit :ET/OU au plan démographique?

Mais tu n'as pas répondu. En gros, l'un est directement né des conséquences de la guerre et des mesures pour améliorer la Santé publique (nourriture suffisante, de "qualité" et à portée de tous), et l'autre des préoccupations des industriels (contrôle des filières agro-alimentaires). C'est pas tout à fait pareil. Si c'est deux voies se sont rejointes à un moment donné, c'est bien dommage et même une absurdité, tu le relevais plus bas dans ton post (Codex Alimentarius, au mains des industriels, mais "résident" à l'OMS, presque une imposture, mais c'est l'époque qui veut cette forme de "pragmatisme" et de "collaboration", il suffit de voir que ce sont les lobbyistes qui font pratiquement les lois à Bruxelles pour comprendre...)

janic a écrit :
Obamot a écrit :Donc non, pas du tout: le paradigme n'est pas celui là au départ, mais plutôt "de la nourriture de qualité abordable pour tous" (c'est ce qui a prévalu depuis la fin de la seconde guerre mondiale). Et précisément la chimie a permis cela (avec le revers de la médaille)! "modèle" qui perdure, dénoncé par Linus Pauling en 1968...
A la fin de la guerre, notre pays disposait d’un énorme stock de nitrate à usage « explosif » et celui-ci a été dévié vers l’agriculture, non pour améliorer la qualité, mais pour continuer un business lucratif. Les vieux agriculteurs n’étaient pas disposés à utiliser ces produits « miraculeux »en terme de rendement avec ses promesses d’enrichissement consécutives, selon les représentants de commerce. La qualité n’était donc pas la motivation principale, ni secondaire d’ailleurs.

Si si, ce que tu dis est vrai, mais PENDANT la guerre les outils de l'agroalimentaire se sont concentrés sur des sites de production, où ils se posaient la question "comment produire plus avec le potentiel disponible, et avec le moins de perte possible et une plus grande sécurité et durée de stockage, tout en offrant des prix les plus abordables pour tous". Primordial en temps de guerre, mais obsolète ensuite (puisque pour conserver les aliments longtemps, il fallait les dévitaliser, n'offrant guère que des "calories vides", mais ça permettait temporairement de sauver beaucoup de vies de la disette): sauf que l'outil industriel était déjà là après la fin de la guerre, et que personne n'a pensé à le changer ensuite, puisque ça faisait gagner plus d'argent au final (c'est clairement expliqué dans les bouquins de Kousmine, avec force d'anecdotes, tu devrais les lire un jour...) ;-)

janic a écrit :en sortie de guerre, le pays était à reconstruire, l’agriculture à relancer et une population ayant connu trop de privations et qu’une promesse d’abondance quasi illimitée ne pouvait que plaire, sans en mesurer les conséquences à moyen et long terme.
Obamot a écrit :Là je rejoins certains dont Did67 dans une certaine mesure. Le 80% des pathologies, nous en sommes partiellement responsables! Question "responsabilité".
Ou plus ! L’hygiénisme considère que toutes les pathologies sont consécutives à de mauvais choix de vie et d’hygiène alimentaire en particulier.

Mwouis, mais tu sais bien tout comme moi que c'est une définition "limitée".

Janic a écrit :
Obamot a écrit :Si tu ne veux pas être contesté, arranges-toi pour te relire et te corriger, et tu ne le sera plus!
Tu devrais utiliser un miroir !
Au niveau correction tu n’es pas l’exemple à imiter, non plus !

Bein justement, montre l'exemple, je te suivrai volontier... ;-) Parce que tant qu'on se chamaille alors qu'on partage beaucoup sur le fond, y'en a qui rigolent sur le trottoir d'en face :mrgreen:

Janic a écrit :Ensuite je ne suis pas opposé à la contestation, bien au contraire. Sans contestations, le monde s’encroûterait dans ses habitudes.

Oui, ah bein ça, on est des "grands garçons" comme tu dis! :cheesy:

Les para qui suivent j'étais d'accord donc "no comment", t'as bien décrit le sujet, bravo!

Janic a écrit :
Obamot a écrit :D'ailleurs non-seulement ce n'est pas vrai, ce n'est pas du tout bon pour le moral, tu devrais te distancer de ce genre d'idée amha...!
Balaies déjà devant ta porte !

J'y vais au Karcher :cheesy: plus écolo que l'écoupe en fibre de nylon!

Janic a écrit :et je ne demande pas de changer!

Si ça me permet de "m'améliorer" tout en restant "accessible", je veux bien changer...
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par janic » 23/09/14, 18:35

obamot
janic a écrit:
Obamot a écrit:

Pour couper court, les 50% c'est l'exemple du Portugal que j'ai cité ici:
https://www.econologie.com/forums/post276669.html#276669

Et quel est le rapport avec ce que j’ai évoqué ?


Tu parlais "d'interdiction" de consommer, s'pas!

Comme quoi lorsque cela tourne à la confrontation, il y a mauvaise compréhension ou déformation.
Je ne crois pas avoir dit ça mais plutôt le contraire. Mais comme il y aura toujours des réfractaires aux incitations non répressives, les gouvernements sont en devoir de protéger les non fumeurs pris en otages par les fumeurs, (ce qui est en cours de mise en place), par des interdits ciblés où l’individu reste libre de sa consommation, mais pour lui seul, sans l’imposer à autrui.
Et je te disais que c'est un échec total (dans tous les pays qui pénalisent la consommation).

C’est aussi ce que j’ai dit concernant la prohibition américaine. La prohibition française (je ne sais pas ce qu’il en est en Suisse) est plus progressive pour épargner chèvre et chou, mais avec la même finalité : éliminer la tabagie en contournant l’obstacle et donc l’affrontement direct : mesures fiscales, interdits des lieux public,etc…
Donc ceux qui participent s'engagent à ne plus "consommer" à ce que je comprends!

Lorsqu’une personne participe à des réunions pour se désaccoutumer d’une dépendance quelconque, elle s’engage, vis-à-vis d’elle-même, à ne plus consommer puisqu’elle est venue pour ça. Il n’y a pas un flic derrière chaque participant pour sanctionner d’éventuelles « rechutes ». Certains participants repartent sans changement dans leurs habitudes de dépendances, pour d’autres c’est mitigé et d’autres sont « définitivement » libérés .
Donc si avec ça tu faisais mieux que le Portugal, t'étais fortiche (en te laissant même le choix de l'arsenal thérapeutique...)

D’abord, JE ne rien du tout! En tant qu’animateur, on intervient selon un schéma progressif sur le plan physiologique comme psychologique avec les limites qu’une courte période permet.
Ensuite les statistiques ce n’est pas mon truc donc je ne m’en suis jamais soucié ! Cependant tous les organisateurs font effectivement leur bilan à court et long terme (sachant que ce « long terme » en question, quel que soit le système utilisé, ces derniers ne relancent plus guère les participants au delà de cette période, alors que des rechutes il y en a bien évidemment. Donc les résultats sur les derniers 4 ou 5 ans (cela date de plus de 20 ans déjà) tournaient autour des 60/63 % sur les 30 ou 40 plans faits par an et quelques milliers de participants. (A l’époque, aucune organisation médicale ne se préoccupait vraiment du sort des fumeurs)
Enfin, AUCUN arsenal thérapeutique utilisé contrairement au système médical actuel qui maintient ses participants sous dépendance (ce qui est un comble pour des individus venus pour s’en débarrasser!)
Pas tout à fait puisque les moyens utilisés ne sont pas les mêmes pour le tabac concerné, le reste, je ne peux en parler, n’étant pas intervenu sur d’autres drogues. (pour la France)
C'est bien pourquoi je te demandais une précision:

Difficile, moi je n’ai pas établi une distinction, la réponse t’appartient.


Obamot a écrit:
ET/OU au plan démographique?
Mais tu n'as pas répondu. En gros, l'un est directement né des conséquences de la guerre et des mesures pour améliorer la Santé publique (nourriture suffisante, de "qualité" et à portée de tous), et l'autre des préoccupations des industriels (contrôle des filières agro-alimentaires). C'est pas tout à fait pareil.

Sauf que nous n’avons pas la même notion de qualité ou bien il faudrait définir plus précisément ce que tu entends par là. En effet si les villes étaient mal approvisionnées,(les fameux rutabagas et le tout aussi fameux pain noir) les campagnes n’avaient aucun souci qualitatif et la ruralité était bien plus importante qu’actuellement.

Si c'est deux voies se sont rejointes à un moment donné, c'est bien dommage et même une absurdité, tu le relevais plus bas dans ton post (Codex Alimentarius, au mains des industriels, mais "résident" à l'OMS, presque une imposture, mais c'est l'époque qui veut cette forme de "pragmatisme" et de "collaboration", il suffit de voir que ce sont les lobbyistes qui font pratiquement les lois à Bruxelles pour comprendre...)

C’est effectivement bien dommage, mais c’est aussi par ses erreurs que l’on apprend pour éviter de les reproduire, mais à une échelle qui veut que ce soient les générations suivantes qui en fassent les frais ou au contraire, s’y opposent.
sauf que l'outil industriel était déjà là après la fin de la guerre, et que personne n'a pensé à le changer ensuite, puisque ça faisait gagner plus d'argent au final (c'est clairement expliqué dans les bouquins de Kousmine, avec force d'anecdotes, tu devrais les lire un jour...

Je n’ai pas tout lu de Kousmine , mais si certains points m’ont plu, d’autres ont eu l’effet contraire.
Mais personne ne peut plaire à tout le monde, il en faut pour chaque sensibilité.
Effectivement! non seulement, il n’ a pas été question de le changer ensuite, mais au contraire, il était tellement performant sur le plan quantitatif (au détriment de la qualité intrinsèque des aliments) qu’il a été augmenté (comme tout processus industriel), mais les industriels ne sont pas des philosophes, ni des philanthropes.!
Mwouis, mais tu sais bien tout comme moi que c'est une définition "limitée".
(l'hygiénisme)
Ce n’est pas une définition limitée, elle rejoint la formule d’Hippocrate, par contre les comportements individuels ne sont pas nécessairement en accord complet avec la philosophie (c’est mon cas comme pour beaucoup d’autres hygiénistes ou pas) et les résultats sont en rapport avec les choix faits comme dans le sport.
Bein justement, montre l'exemple, je te suivrai volontier... ;-)

Pas difficile ! Elimines complètement les mises en cause des individus (c’est leur droit d’avoir des avis différents du tien comme du mien. Changes tes formules désobligeantes par des « ce n’est pas mon avis », « je pense différemment que toi » etc… et plus de ismes en pagaille même si ce sont des ismes justifiés à tes yeux.
Reprends ma littérature et tu verras que je ne mets jamais en cause les individus, par contre les systèmes : oui !
En harmonie (autant que possible avec la faiblesse humaine) avec cette formule biblique « chacun sera mesuré avec la mesure dont il s’est servi »et ailleurs « vous qui jugerez le monde, vous ne pourriez juger les choses de ce monde »
Parce que tant qu'on se chamaille alors qu'on partage beaucoup sur le fond, y'en a qui rigolent sur le trottoir d'en face

« Les chiens aboient mais la caravane passe »


Janic a écrit:
Ensuite je ne suis pas opposé à la contestation, bien au contraire. Sans contestations, le monde s’encroûterait dans ses habitudes.

Oui, ah bein ça, on est des "grands garçons" comme tu dis!
Les para qui suivent j'étais d'accord donc "no comment", t'as bien décrit le sujet, bravo!

En plus je ne suis pas débile ! stop pour les compliments

Janic a écrit:
et je ne demande pas de changer!

Si ça me permet de "m'améliorer" tout en restant "accessible", je veux bien changer...

Quelques fois changer, c’est perdre sa spécificité de caractère et échanger un borgne pour un aveugle. « Chassez le naturel et il revient au galop ». Je ne souhaite pas, personnellement, changer de personnalité, et je m’efforce de respecter celle des autres (tant qu’on ne me cherche pas de noises !) avec leurs différences.
Dans nos échanges sans fin avec Sen no sen et malgré nos oppositions fondamentales sur le sujet de la vie et de l’évolution. Le ton reste (en général, avec un peu d’accrochage au début) courtois dans un respect mutuel de nos différences. (souviens-toi de nos accrochages au début aussi)
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par janic » 24/09/14, 09:14

aux actualités, une loi interdirait les marques sur les paquets de cigarettes!
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par Obamot » 24/09/14, 10:47

janic a écrit :obamot
janic a écrit:
Obamot a écrit:

Pour couper court, les 50% c'est l'exemple du Portugal que j'ai cité ici:
https://www.econologie.com/forums/post276669.html#276669

Et quel est le rapport avec ce que j’ai évoqué ?


Tu parlais "d'interdiction" de consommer, s'pas!

Comme quoi lorsque cela tourne à la confrontation, il y a mauvaise compréhension ou déformation.

Ce n'est pas impossible: Mais tu vois comme ça agace! :lol: (joke)

janic a écrit : [...]comme il y aura toujours des réfractaires aux incitations non répressives, les gouvernements sont en devoir de protéger les non fumeurs pris en otages par les fumeurs, (ce qui est en cours de mise en place), par des interdits ciblés où l’individu reste libre de sa consommation, mais pour lui seul, sans l’imposer à autrui.

Ça se tient...!

janic a écrit :
Obamot a écrit :Et je te disais que c'est un échec total (dans tous les pays qui pénalisent la consommation).

C’est aussi ce que j’ai dit concernant la prohibition américaine. La prohibition française (je ne sais pas ce qu’il en est en Suisse) est plus progressive pour épargner chèvre et chou, mais avec la même finalité : éliminer la tabagie en contournant l’obstacle et donc l’affrontement direct : mesures fiscales, interdits des lieux public,etc…

En Suisse, chacun des personnes concernées essaye de faire de son mieux je présume (enfin ça fait beaucoup de monde un pays et il serait présomptueux de parler pour tout le monde, aha), donc le dpt de la Santé publique "suit le mouvement" de ce qu'il se passe dans les pays en pointe dans le domaine de la prévention (précoce). Mais je ne suis pas "suisse"!
Elle applique l'un des principe de Bruno Bettelheim (contesté mais ôh combien éclairé et précurseur sur certains points: lire le bouquin "Libres enfants de Bettelheim") selon la posture suivante lorsqu'il s'adressait à des gens qualifiés "d'irrécupérables":
— "Nous ne pouvons pas vous empêcher de vous droguer, mais nous ne voulons pas que vous vous fassiez du mal, ou tout au moins qu'il y ait un impact le moins dommageable possible sur vous" (dans le cas de sa clinique, le gars voulait se jeter par la fenêtre et lui voulait tenter de ne pas le contredire, ils mettaient donc des matelas en bas, et le gars ne sautait pas...!!!):

Et d'offrir dans la foulée aux "clients" consommateurs de drogues (à Genève et Zürich furent les premiers), des centres d'injection sous contrôle médical... (Après je ne porte pas de jugement sur cette mesure, c'est du cas par cas d'ailleurs, mais il a été constaté quelque résultats encourageants!)

janic a écrit :
Obamot a écrit :Donc ceux qui participent s'engagent à ne plus "consommer" à ce que je comprends!

Lorsqu’une personne participe à des réunions pour se désaccoutumer d’une dépendance quelconque, elle s’engage, vis-à-vis d’elle-même, à ne plus consommer puisqu’elle est venue pour ça. Il n’y a pas un flic derrière chaque participant pour sanctionner d’éventuelles « rechutes ». Certains participants repartent sans changement dans leurs habitudes de dépendances, pour d’autres c’est mitigé et d’autres sont « définitivement » libérés .

Je m'excuse d'insister là-dessus, mais ces mots semblent "mal compris", je comprends ce que tu dis, mais on ne peut pas "se désaccoutumer à une dépendance". On peut, (et il est souhaitable) se désaccoutumer d'une accoutumance auquel cas on n'est pas encore "dépendant".
Se sortir de la dépendance tiendrait plus du "sevrage" en toxicologie, et amha (et puisque tu parles d'un "traitement définitif"). Mébon, juste une question de vocabulaire (sur le plan déontologique, hein).

janic a écrit :A l’époque, aucune organisation médicale ne se préoccupait vraiment du sort des fumeurs

Oui, c'est bien pour ça que des groupuscules comme les "scientologues" s'étaient lancés dans ce créneau (et y sont toujours) pour recruter des ouailles. Avec des méthodes ahurissantes comme l'aide de (leur électromètre et détecteur de mensonges). D'autres vrais coachs, sans arrières pensées, sont aussi arrivés à certains résultats avec heureusement d'autres méthodes!

Le problème pour ceux qui souhaitent fréquenter ces coach, est de savoir à qui ils ont à faire. Il existe pourtant une méthode efficace pour trier les sites internet et savoir si ils ont en face d'eux de "vrais" professionnels de la santé, le "HON code",

Image

(principes du HONcode) ceux qui les appliquent font partie du "réseau", et peuvent apposer le logo sur leur page web, en tant que "gage de confiance", et sont tenus de respecter la charte. Ils sont périodiquement vérifiés (même si ça ne garanti pas que le Doc nettoiera bien les vitres pour que la voiture soit pimpante on est au moins sûr qu'il remplacera les plaquettes de freins correctement, c'est déjà ça par rapport à une "secte" de gurus).

Exemple de site "digne de confiance" (et sans aucune prosélytisme):
http://www.stop-tabac.ch/fra/

janic a écrit :Enfin, AUCUN arsenal thérapeutique utilisé contrairement au système médical actuel qui maintient ses participants sous dépendance (ce qui est un comble pour des individus venus pour s’en débarrasser!)

Comprend pas ce que tu veux dire?!?! Il y a forcément un "arsenal thérapeutique", un simple coach peut en être l'un des éléments, ce n'est pas forcément que des médocs, ou de la méthadone...

Ensuite c'est du cas-par-cas. Impossible de dire sans connaître le patient, la relation qu'il a avec son toubib, pour dire si il est nécessaire de lui donner un analgésique (ou non), un "substitut" (ou non) etc. Dans le cas des sectes, c'est bien de ça qu'il s'agirait à titre exemplatif, puisque la "force de conviction" (d'une manière ou d'une autre) jouerait le rôle dudit substitut chimique, et ça on comprend bien pourquoi ce type de dépendance à une personne peut-être extrêmement dangereux.

A choisir son univers de dépendance, je pense que tu seras d'accord qu'il est préférable de ne pas remettre sa destinée aux mains d'un guru ou autre "manipulateur"...

Par ailleurs, ce qui différencie un "réseau de soin agréé", c'est la gratuité des prestations, en principe (même si pas toujours alors qu'une secte à ce facteur comme prédominant: si elle prend le contrôle de ses ouailles, ce n'est pas par altruisme, même si ça peut le paraitre à court terme: gare aux miroirs aux alouettes). Quoi qu'il en soit, ce qui n'est pas bon, ce sont lesdites arrières-pensées dès lors qu'elles sont malsaines pour le patient...

Dans ce contexte, on peut parfaitement assimiler un dealer à un guru! C'est pourquoi il demeure cette ambiguïté "d'État dealer", puisqu'il tolérerait la vente de certains stupéfiants (mais ce point disparaît dès lors que l'on admet le contexte sociologique dans lequel nous vivons, ses loi, ses coutumes, et le respect de la "volonté personnelle" qu'il suppose dans un état démocratique... Qu'on appelle aussi "liberté").

janic a écrit :Pas tout à fait puisque les moyens utilisés ne sont pas les mêmes pour le tabac concerné, le reste, je ne peux en parler, n’étant pas intervenu sur d’autres drogues. (pour la France)

Quelques pistes dans ce qui précède?

janic a écrit :
Obamot a écrit :ET/OU au plan démographique?

janic a écrit :Mais tu n'as pas répondu

Obamot a écrit :En gros, l'un est directement né des conséquences de la guerre et des mesures pour améliorer la Santé publique (nourriture suffisante, de "qualité" et à portée de tous), et l'autre des préoccupations des industriels (contrôle des filières agro-alimentaires). C'est pas tout à fait pareil.

Sauf que nous n’avons pas la même notion de qualité ou bien il faudrait définir plus précisément ce que tu entends par là. En effet si les villes étaient mal approvisionnées,(les fameux rutabagas et le tout aussi fameux pain noir) les campagnes n’avaient aucun souci qualitatif et la ruralité était bien plus importante qu’actuellement.

C'est bien pourquoi l'avais mis le mot entre guillemets. Je me réfère parfois au label Demeter (si on parle de qualité "absolue"). Mébon, c'est un autre débat...

janic a écrit :
Obamot a écrit :sauf que l'outil industriel était déjà là après la fin de la guerre, et que personne n'a pensé à le changer ensuite, puisque ça faisait...

Effectivement! non seulement, il n’ a pas été question de le changer ensuite, mais au contraire, il était tellement performant sur le plan quantitatif (au détriment de la qualité intrinsèque des aliments) qu’il a été augmenté (comme tout processus industriel), mais les industriels ne sont pas des philosophes, ni des philanthropes.!

J'ai pas parlé des industriels, mais de l'outil. Là aussi c'est un autre débat, certains prétendent l'être et font grand bruit là autour (alors qu'ils ont des arrières-pensées comme Bill Gates, etc) d'autres sont très discrets et le sont réellement... (J'en connais qui gagnent moins que leurs salariés...)

janic a écrit :
Obamot a écrit :Bein justement, montre l'exemple, je te suivrai volontier... ;-)

Pas difficile ! Elimines complètement les mises en cause des individus (c’est leur droit d’avoir des avis différents du tien comme du mien.

LOL et c'est toi qui nous fait la leçon sur ce point...! Mais pourquoi pas après tout.

janic a écrit :Changes tes formules désobligeantes par des « ce n’est pas mon avis », « je pense différemment que toi » etc… et plus de ismes en pagaille même si ce sont des ismes justifiés à tes yeux.
Reprends ma littérature et tu verras que je ne mets jamais en cause les individus, par contre les systèmes : oui !

Là je dois admettre que j'ai de la peine à ne pas m'exprimer à "ma façon" :mrgreen: comme chacun essaye de le faire à la sienne.

Plus sérieusement, lorsqu'on tombe sur certaines outrances, il n'y a pafrois pas d'autres moyens que de forcer le trait, ou y mettre une pointe de cynisme (et surtout de l'humour)! C'est pas interdit dans un débat.
Et forcément, lorsque des réponses et prises de positions deviennent très "personnelles", les réponses alors peuvent le devenir aussi. Je ne vois pas comment l'éviter: mais je vais tenir compte de ce que tu dis!

Dito!

janic a écrit :En harmonie (autant que possible avec la faiblesse humaine) avec cette formule biblique « chacun sera mesuré avec la mesure dont il s’est servi »et ailleurs « vous qui jugerez le monde, vous ne pourriez juger les choses de ce monde »

Ok!

janic a écrit :
Obamot a écrit :Parce que tant qu'on se chamaille alors qu'on partage beaucoup sur le fond, y'en a qui rigolent sur le trottoir d'en face

« Les chiens aboient mais la caravane passe »

:mrgreen:

janic a écrit :
Obamot a écrit :
janic a écrit :et je ne demande pas de changer!
Si ça me permet de "m'améliorer" tout en restant "accessible", je veux bien changer...

Quelques fois changer, c’est perdre sa spécificité de caractère et échanger un borgne pour un aveugle.

Plus haut, tu nous donnais des conseils sur ce qu'il vaudrait bien de faire, et il me semble bien que ça semblait aller dans le sens contraire ! ;-)

PS: tu n'as pas idée du nombre de fois où —déjà— je ré-édite mes textes pour les rendre moins incisifs, enlever des smiley's etc, précisément dans le but de ne pas trop choquer certaines "sensibilités"! Tout en essayant de conserver l'intention du texte... C'est pas un exercice simple.
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