par pedrodelavega » 21/02/20, 00:18
janic a écrit

rescrire est une revue provaccins et ne s’en cache pas.
pedrodelavega a écrit:Ni provaccin, ni antivaccin, Prescrire est une revue pro-science et pro intérêt du patient:
"Prescrire est réputée pour son indépendance vis-à-vis des lobbies pharmaceutiques, mais aussi du ministère de la santé, de l'Assurance maladie ou des agences du médicament. Elle dénonce régulièrement des traitements sans effet voire dangereux, ou dont la balance bénéfices/risques est défavorable. Elle a ainsi été parmi les premières à mettre en garde contre la dangerosité du Mediator"https://fr.wikipedia.org/wiki/Prescrire_(revue)
Toujours le mot pour rire ! Trouves un seul article de cette revue, mettant en cause les véritables dangers des vaccins, publiant les études scientifiques le démontrant. Nulle part ! Sa seule indépendance ne se trouve que vis-à-vis de certains abus
de sa propre médecine allopathique, ce qui est déjà pas mal, puisque destinée UNIQUEMENT à cette partie de la médecine dite conventionnelle.
janic a écrit :
pedrodelavega a écrit: 1/ Ce n'est pas parce que 2 des complices de Wakefield ont été blanchi qu'il est innocent.
Tout à fait, mais sa réciproque est aussi vraie
pedrodelavega a écrit: Non, Wakefield reste coupable, il a été condamné comme tel, n'a pas fait appel, reste radié et a perdu les autres procès également.
Encore une fakenews de plus ! Etre débouté pour une accusation de diffamation, les tribunaux en sont pleins(surtout aux USA) et cela indique uniquement que cette accusation n’est pas recevable. Elle ne porte toujours pas sur le fond du sujet dans son aspect scientifique. N’importe quel juriste le confirmera.
Donc
premier mensonge sur un quelconque lien entre les deux !
pedrodelavega a écrit: Exemple: 1 homme assassiné de coup de couteau dans le dos. 3 personnes sur les lieux, monsieur "A", "B" et "C". Les empruntes de "A" sur le couteau. Les 3 sont accusés et déclarés coupables pour meurtre et complicité de meurtre. En appel, "B" et "C" sont innocentés, "A" reste coupable pour autant.
Non justement, ses empreintes peuvent s’y trouver parce qu’il utilise régulièrement cet outil et que le véritable coupable à mis des gants. Plus aucun tribunal ne se laisse prendre à ce discours largement dépassé. Vis un peu avec notre temps !
janic a écrit

iffamation n’est pas synonyme de culpabilité, ni d’innocence, mais seulement de point de vue social !
pedrodelavega a écritExemple: "Je t'accuse d'avoir truqué une étude pour des intérêts personnels. Tu portes plainte pour diffamation: Soit c'est faux, je perd et paye des dommages&intérêts, soit c'est vrai et tu es condamné à payer mes frais engagés dans la procédure judiciaire."
Wakefield a perdu et payé.
Il a perdu en diffamation uniquement, pas pour le reste
pedrodelavega a écrit: Wakefield est radié,
Par un groupement indépendant de la justice qu’est un ORDRE professionnel uniquement. Ils intègrent et virent
selon leur propre système comme une association de joueurs de boule vire ceux qui ne jouent pas selon
LEURS règles. Donc sans valeur en justice civile !
Les différents types de jeux de boules
• Une compétition de Jeu Provençal. Source : Fédération Française de Pétanque et Jeu Provençal.
• Boule Lyonnaise – Molfer.
• La Boule de fort en bois, cerclé de fer. source : Fédération Française de Boule de Fort. pedrodelavega a écrit: Wakefield a fuit son pays comme le ferait un voleur ou un escroc.
Face aux persécutions des catholiques, les protestants ont fuit dans les pays voisins qui les ont accueillis. Cela en faisait –ils des voleurs ou escrocs ? N’importe quoi comme d ‘habitude ! Entre être persécutés dans un pays ou libre dans un autre, le choix est vite fait !
janic a écrit :c)le Lancet n'a rétracté cette étude qu'au bout de 10 ans de publication, sous pression uniquement, mais l'étude est et reste dans les archives du Lancet et consultable par tous. Et là entre les fantasmes de Deer et le texte, il y a un fossé qu'il a allègrement franchi.
pedrodelavega a écrit: Notice de rétractation du lancet:
"À la suite de l'arrêt rendu le 28 janvier 2010 par le groupe de compétence du UK General Medical Council, il est devenu clair que plusieurs éléments du document de 1998 de Wakefield sont incorrects, contrairement aux conclusions d'une enquête antérieure. En particulier, les allégations du document d'origine selon lesquelles les enfants ont été «référés consécutivement» et que les enquêtes ont été «approuvées» par le comité d'éthique local se sont avérées fausses. Par conséquent, nous rétractons entièrement cet article du dossier publié."
Le Lancet comme n’importe quel canard est sous dépendance des pressions de toutes sortes donc pour eux il est plus prudent de prendre du recul pour continuer d’exister. Or les notions d’incorrect dépendent du moment où cela a été exprimé et W y précise bien qu’il ne s’agit QUE DE RISQUE de lien entre le produit et ses effets, pas que le ROR cause l’autisme mais qu’il peut y avoir ce lien. Par ailleurs le reste des allégations du Lancet sur W se sont révélées incorrectes lors du jugement de Smith. Mais tout ça a déjà été vu et revu et re-re-vu. Il suffit de se reporter au débat précédent.
janic a écrit :J’ai reconnu avoir mélangé les deux, mais je commençais à aborder ce sujet. Cela s’appelle de la confusion entre deux sujets.
pedrodelavega a écrit: Tu n'as pas reconnu avoir mélangé, tu as retourné ta veste devant la réalité.
Appelles-ça comme tu veux, la réalité est que c’était une confusion !
pedrodelavega a écrit:la réalité: Il a perdu par 2 fois ce procès et depuis que tu le reconnais, tu as changé de discours et tu minimises/annules l'impact de celui-ci
janic a écrit :Je ne minimise rien, je refuse de faire tes mélanges et tambouille habituels.
pedrodelavega a écrit:Je ne fais pas de mélange, c'est toi qui a cité en premier ce procès américain sensé innocenter Wakefield. Maintenant que tu connais le verdict, tu retournes ta veste.
Ah, ah, ah ! Ton traficotage habituel. Aucun verdict n’a été porté contre W puisqu’il n’y a eut
aucun procès contre lui au civil. Donc chacun peut fantasmer dans un sens ou l’autre.
janic a écrit : Or c'est ton seul argument et qui justement ne porte pas sur le ROR et l'autisme!
"Près de 20 ans après qu'une petite étude falsifiée a suggéré un lien entre autisme et vaccin, une nouvelle étude vient confirmer qu'il ne s'agit que d'un "mythe", après avoir analysé les cas de 650.000 enfants danois."Science et avenir une source fiable ? Ils rapportent ce qu’on leur donne comme info(origine BP) mais pas celles qui indiquent le contraire.
Par exemple :
https://www.aimsib.org/2019/09/08/autis ... e-danoise/L’étude en question [1], parue en Avril 2019, est accès libre ici. Cet accès est donc très probablement financé par un sponsor, en l’occurrence la Novo Nordisk Foundation qui est une émanation d’un fabricant de vaccins. Il eût été plus clair, de la part des auteurs et des éditeurs, de le dire clairement. C’est donc (sans que ce soit écrit) une étude plus ou moins « commanditée » par l’industrie des vaccins ; elle vise à innocenter le ROR ; qui est le MMR en anglais.
Le fichier pdf de l’article est ici, pour accéder aux données complémentaires il faut forcément passer par le site web originel et cliquer sur « Supplements » car l’accès à ce fichier est protégé par un système d’expiration de jeton.
Cohorte danoise
Dans quelle catégorie ranger cette étude ?
Cette étude compare un groupe exposé (vacciné) et un groupe non exposé (non vacciné). On évalue la fréquence de l’évènement d’intérêt (ici l’autisme) dans les 2 groupes ; et on compare ces deux fréquences, c’est le Risque Relatif (ou Hazard Ratio en anglais). Ce type d’étude ne teste pas la causalité, et pour un épidémiologiste, c’est le plus bas niveau de crédibilité scientifique.
Ce n’est pas un essai clinique randomisé, il n’y a donc pas de tirage au sort et on ne peut pas garantir la comparabilité a priori des deux groupes, vaccinés et non-vaccinés. Au contraire, comme les non-vaccinés ont de bonnes raisons de ne pas l’être dans un pays où la vaccination est très fortement encouragée, on peut être certain que les deux groupes sont très différents.
Il n’y a pas de suivi personnalisé non plus, les cohortes rétrospectives se faisant sur des bases informatiques dans lesquelles on cherche des enregistrements. Surtout, il n’y a pas eu de validation des diagnostics, ce qui aurait nécessité de faire appel à des cliniciens. On est donc dans un contexte bureaucratique typique des études observationnelles de très faible crédibilité. Un autre fait est très important : si des enfants n’ont pas été vaccinés, pourquoi ? Leurs parents étaient-ils simplement de dangereux anti-vaccinalistes ? Les enfants étaient-ils dans un état de santé plus altéré que les vaccinés (healthy user bias) ce qui aurait contre-indiqué leur vaccination ?
Les objectifs de l’étude danoise, leurs conclusions
L’objectif d’après les auteurs est d’évaluer si le vaccin ROR augmente le risque d’autisme chez les enfants, certains sous-groupes, ou sur certaines fenêtres temporelles après la vaccination.
Selon ces auteurs, tout va bien. Ils ne trouvent pas d’augmentation du risque d’autisme chez les vaccinés !
Comme déjà discuté ci-dessus et encore plus bas, ces analyses sont biaisées, en particulier leur analyse sur les éventuelles fenêtres temporelles associées à la vaccination ! En plus dans les données complémentaires il y a un signal assez inquiétant mais non statistiquement significatif. On peut penser, vu l’objectif de l’étude, que les auteurs n’ont rien fait pour affiner ce signal négatif par des analyses supplémentaires.
Résultats
Conclusion danoise
Calendrier vaccinal Danois, Américain, Français
Il est indiqué dans l’article que la première dose du vaccin ROR est administrée au Danemark à l’âge de 15 mois, la seconde dose était administrée à l’âge de 12 ans, qui est tombé à 4 ans à partir de 2008.
Le « groupe vacciné » n’est donc absolument pas homogène, les enfants nés avant 2004 n’ont reçu qu’une dose alors que ceux nés après ont reçu 2 doses.
• Les nourrissons Danois de l’étude ne reçoivent au plus qu’un seul autre vaccin : un penta-(5)-valent (diphtérie / tétanos / polio inactivé / coqueluche acellulaire / Hib).
• À comparer au calendrier vaccinal américain dans lequel les enfants se prennent la 1ère dose du vaccin HB à la naissance, or la seule étude réalisée sur le sujet [2] a montré un risque d’autisme multiplié par 3 chez les garçons recevant leur dose de vaccin HB dans le premier mois de vie.
• Le schéma vaccinal des nourrissons français, n’est pas plus comparable au danois (les bébés français recevant deux doses de ROR avant l’âge de 2 ans, la première étant à 12 mois).
• On peut également évoquer tous les autres vaccins désormais obligatoires (Prevenar, méningo type C, hépatite B…) ainsi que l’absence de vaccinations multiples dans le calendrier vaccinal Danois (en tous cas dans la cohorte présentée) alors que chez nous on injecte ROR et méningo C en même temps (tout comme les hexavalents en même temps que le prévenar).
Les résultats de cette étude Danoise ne sont donc pas absolument pas extrapolables à d’autres populations; américaines ou françaises par exemple.
Analyse : méthodologie et données de l’étude danoise
C’est une étude faite à partir de registres (ce sont les données sources), mais ces registres sont-ils fiables ? (la crédibilité d’une étude dépend de la qualité de ses données sources) On trouve en 30 secondes de recherche un audit des dits registres [3].
Sur un échantillon de 19 cabinets médicaux pris au hasard représentant 1712 enfants âgés de 18 à 42 mois, sur les 246 enfants non vaccinés d’après les registres, plus de la moitié étaient en fait vaccinés (135 soit 55%) !
Les auteurs attribuent ces écarts à des erreurs administratives de saisie. À ce stade on se demande dans notre cohorte combien d’enfants « non vaccinés » l’ont en fait été, et vice versa ; car il n’y a pas de raison que les erreurs ne se produisent que dans un seul sens, on peut imaginer que des enfants vaccinés dans le registre soient en fait non vaccinés.
Cette étude est donc structurellement très faible tant la source des données est problématique.
De plus, la couverture vaccinale est très élevée dans les pays occidentaux ce qui rend le groupe de contrôle quasi inexistant en terme d’effectifs. Cet élément, en plus de la non-comparabilité des deux groupes discutée plus haut, renforce encore l’idée que cette étude a une très faible crédibilité.
Effectifs
Ainsi le groupe vacciné représente plus de 95% des effectifs, les non vaccinés un peu moins de 5%. Si on analyse rapidement les effectifs des enfants totalement non vaccinés (qui n’ont reçu ni le ROR ni le 5-valent DTcoqPolioHib)
Effectifs pour les autres vaccinations
Les enfants totalement non vaccinés représentent 0,7% de l’effectif total, les enfants ayant reçu au moins 1 vaccin totalisent donc 99,3% de l’effectif et en plus, preuve a été donnée plus haut que certains enfants décrits comme non vaccinés l’ont été quand même.
Un autre point important concerne l’analyse des sous-groupes. Les auteurs prétendent avoir étudié les autismes régressifs survenant rapidement après la vaccination, c’est-à-dire dans une fenêtre temporelle très proche ou suivant immédiatement la vaccination. Ce point est douteux car la méthodologie employée ne leur permet pas d’étudier cet aspect de précocité.
Emphase sur les autismes régressifs
Le point suivant est aussi caractéristique de la faiblesse méthodologique des auteurs :
Codes ICD-10
Dit autrement, les auteurs n’ont pas inclus l’autisme régressif qui correspond au code ICD F84.3 (tel que définit ci-dessous en anglais) dans leurs analyses.
F84.3: Other childhood disintegrative disorder: A type of pervasive developmental disorder that is defined by a period of entirely normal development before the onset of the disorder, followed by a definite loss of previously acquired skills in several areas of development over the course of a few months.
Contrairement aux affirmations des auteurs, la date du diagnostic d’autisme vient très tard, les enfants sont vaccinés à 15 mois, et le diagnostic d’autisme tombe entre 7 et 8 ans, soit 5 à 6 ans après:
Données sur les âges au moment du diagnostic
Cela remet en question évidemment remet en question tout le discours sur l’analyse de l’autisme « régressif », d’autant que les auteurs eux-mêmes reconnaissent n’avoir mené aucune interview ni aucune revue de dossier médical.
Pas de revue des dossiers médicaux
Malgré ce qu’ils racontent…
Analyse de fenêtres temporelles
Les jolies courbes présentées n’étant pas basées sur la date réelle de l’évènement (symptômes) mais la date du diagnostic (qui se fait à l’âge de 7 ans environs), elles sont difficilement compréhensibles.
comparaison vaccinés vs. non vaccinés
De plus une fraction de la cohorte était trop jeune pour recevoir un diagnostic (les enfants nés en 2010 sont sortis avant l’âge de 4 ans), cela se voit dans l’analyse stratifiée par année de naissance, évidemment plus les enfants sont jeunes en sortie de cohorte, moins il y a de diagnostic dans la tranche d’âge.
Effectifs des enfants diagnostiqués autistes par année de naissance
On découvre dans les données complémentaires que les enfants vaccinés au ROR ayant des frères et/ou sœurs autistes ont un risque multiplié par presque 3 d’être eux aussi autistes ! Mais comme le nombre de cas est très faible (5 contre 32) les intervalles sont très larges et c’est peu interprétable. Néanmoins les auteurs ne discutent même pas de ce résultat pourtant présenté dans les données complémentaires et n’ont rien fait pour étudier ce potentiel signal.
potentiel signal ?
Conclusion:
Il y a probablement bien d’autres critiques qui sortent du périmètre d’une lecture grand public, mais ce qui a été décrit ici et en particulier en début d’article (registres non fiables, codes ICD non pris en compte, déséquilibre énorme en terme d’effectifs entre les 2 groupes, prise en compte de la date du diagnostic et non des symptômes alors que l’étude était supposée analyser l’autisme « régressif »…) semble rédhibitoire et permet de mesurer l’incroyable faiblesse de cette étude.
Comment des éditeurs responsables ont-ils pu en accepter la publication ?
Ici s’exprime une évidence : on peut publier n’importe quoi sur les vaccins à condition que le message de l’étude soit favorable à la vaccination et ne rapporte pas d’effet adverse toxique.
Cette connivence entre l’industrie des vaccins, les sociétés savantes, les éditeurs des journaux médicaux (dépendants des sociétés savantes) et les autorités sanitaires s’illustre de façon caricaturale par la façon dont les employés des uns et des autres sont transférés vers les uns ou les autres. Ainsi, Julie Gerberding (l’ancienne administratrice des CDC d’Atlanta) est partie diriger la branche Vaccins chez Merck, tout comme Scott Gotlieb, l’ancien responsable de la FDA qui a atterri chez Pfizer, ou comme Anne d’Andon chez nous récemment, ancienne directrice à la HAS partie à la CEMKA…
il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark et ailleurs...
________________________________________
Note : un aimable lecteur nous a fait remarquer que la définition stricte de l’autisme se limite aux codes ICD-10 F84.0 et F84.1.
1 – notons que l’étude précédent menée par la même équipe (Hviid et Melbye) avait intégré la totalité des codes F84.x
2 – nous laissons à la disposition du lecteur la définition complète du code F84.3
F84.3 Other childhood disintegrative disorder
A type of pervasive developmental disorder that is defined by a period of entirely normal development before the onset of the disorder, followed by a definite loss of previously acquired skills in several areas of development over the course of a few months. Typically, this is accompanied by a general loss of interest in the environment, by stereotyped, repetitive motor mannerisms, and by autistic-like abnormalities in social interaction and communication. In some cases the disorder can be shown to be due to some associated encephalopathy but the diagnosis should be made on the behavioural features.
Chacun pourra aller lire une notice officielle de ROR ( par exemple
https://www.fda.gov/media/75191/download ) et y lire les premières occurrences des effets indésirables listés pour le SOC « Nervous System »
Le lecteur pourra ainsi juger par lui même de la pertinence (ou non) d’avoir mis de côté ce code au regard de sa définition.
3 – nous avons sollicité un pédopsychiatre (non membre de l’association) afin d’obtenir son avis sur la pertinence des codes ICD-10 sur les troubles psychiatriques de l’enfance, voici sa réponse :
Pour ta question sur la CIM-10 ce n’est pas consensuel en fait. La cim est (à mon sens) une mauvaise classification des troubles psychiques, car elle mélange énormément de diagnostics sous le même numéro. Par exemple pour F84.3 cela peut aussi bien être une psychose infantile (schizophrénie de l’enfant) qu’un trouble autistique avec composante désintégrative, soit regression psychomotrice. Mais si tu regarde la classification tu peux tout à fait classer les deux pathologies en F84.0. Conclusion la CIM c’est de la merde et ça n’a aucun intêret diagnostic, c’est vraiment juste pour standardiser et coter les maladies (indicateurs statistiques).
Ainsi chacun pourra se faire son propre avis.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré