:
C'est lui qui a fait la conférence de presse après la publication.
Nous avons déjà examiné, par le menu, la traduction Google de certains passages du jugement donc inutile de recommencer.
Je vais donc me contenter de ces deux passages :
Pour rappel il ne s’agit pas d’un procès au pénal puisqu’il n’y a pas de plaintes de victimes vis-à-vis de l’équipe de Smith, pas de plainte de l’hôpital lui-même,pas de plainte conter W, il ne s’agit que d’une plainte du GMC sous dénonciation du journaliste Beer et que le juge déclarera sans valeur, et c’est sur la validité des accusations du GMC que porte le procès en appel.
C’est donc un procès administratif sur les responsabilités professionnelles par rapport aux protocoles institués.
"
Lors d'une conférence de presse à laquelle le professeur Walker-Smith n'a pas assisté, convoquée pour accompagner une publication, le Dr Wakefield a déclaré publiquement l'opinion qu'il avait précédemment exprimée en privé au professeur Walker-Smith selon laquelle il ne pouvait plus soutenir le don du vaccin ROR. Dans une lettre adressée au Dr Wakefield le 21 janvier 1998, le professeur Walker-Smith et le Dr Murch ont exprimé l'opinion qu'il était inapproprié d'insister sur le rôle du vaccin ROR dans la publicité concernant le document et qu'ils soutenaient la politique gouvernementale concernant le ROR jusqu’à ce que des preuves plus solides soient disponibles pour eux-mêmes. Ils ont publié un communiqué de presse qui coïncidait avec une publication indiquant leur soutien à la "politique de santé publique en vigueur concernant le ROR". La déclaration du Dr Wakefield et la publicité qui en a résulté ont eu un effet négatif prévisible sur l'utilisation du vaccin ROR préoccupant grandement les responsables de la santé publique. Il n’existe à présent aucun groupe d’opinion respectable qui étaye son hypothèse selon laquelle le vaccin RRO et l’autisme / entérocolite sont liés par une relation de causalité."
Donc quelques commentaires : qu’est-ce qu’un don du vaccin ROR ?
Confusion entre publicité et publication.
Quel sont les critères scientifiques d'une opinion respectable?
le professeur Walker-Smith et le Dr Murch ont exprimé l'opinion qu'il était inapproprié d'insister sur le rôle du vaccin RORL’équipe de Smith n’a jamais remis en cause l’utilisation
de vaccins, pas plus que W qui parle juste de l’application des 3 vaccins combinés pouvant être cause de troubles non constatés avec des vaccins séparés et que donc il fallait attendre des preuves plus solides » comme le réclame Smith.
qu'ils soutenaient la politique gouvernementale concernant le ROR jusqu’à ce que des preuves plus solides soient disponibles pour eux-mêmes «.
Ce que dit W lui-même dans sa conférence, mais en insistant sur le principe de précaution qui consiste à
continuer les vaccins séparés en attendant, justement, que les effets du ROR soient mieux connus. Ce qui le distingue du point de vue de Smith qui lui fait confiance,
à priori, au gouvernement (en clair aux labos). En théorie et en principe, le principe de précaution doit toujours être prioritaire sur toute autre considération politique ou industrielle et plus encore en matière de santé et de soins « primum non nocere » d’autant que les vaccins séparés étaient et restaient les plus pratiqués avant l’implantation du ROR.
Il n’y a donc là aucune faute professionnelle !
janic a écrit :En tant que co-auteur, et d’expert, pas d’auteur exclusif !
"Il a été rédigé par le Dr Wakefield et distribué aux cliniciens en juillet 1997. Le contenu de ce document a également été discuté par le Dr Wakefield dans une interview avec le magazine de médecine générale Pulse. Cela a motivé les deux lettres du professeur Walker-Smith au Dr Wakefield mentionnées au paragraphe 19 (vi) du présent jugement. Il a également incité le Dr Berelowitz à écrire au professeur Walker-Smith le 5 Août 1997. Il a déclaré qu'il souhaitait être sûr que deux questions étaient soulignées: premièrement, étant donné que l'apparition de l'autisme et des troubles désintégratifs se produisent toujours à la fin de la première année de vie, aucun lien de causalité entre la vaccination et l'autisme ne peut encore être établi. Deuxièmement, les médecins généralistes et le grand public ne devraient pas tirer de conclusions du document quant à l'opportunité de vacciner les enfants contre la rougeole. Enfin, il a proposé de modifier le titre afin de remplacer "trouble du développement régressif" par "trouble du développement". En tant qu’expert, il lui incombe de rendre compte de cette expertise ! La différence avec Smith c’est la formulation (donc la forme) pas le fond de cette expertise.
étant donné que l'apparition de l'autisme et des troubles désintégratifs se produisent toujours à la fin de la première année de vie,A défaut d’une meilleure traduction, c’est ce que reprochent justement de plus en plus de médecins : que certains vaccins sont donnés trop tôt chez les bébés et particulièrement au cours de la première année avec un système immunitaire non mature et aggravé par le manque d’allaitement maternel. Donc effectivement le lien entre autisme et vaccin ROR n’était pas établi par des experts, il ne s’agissait que de plaintes de parents ayant constaté la proximité de troubles proches de ces vaccinations là. La simple lecture des risques et effets secondaires possibles des vaccins sont listés, par les fabricants eux-mêmes, et certains sont particulièrement gravissimes, il suffit de les consulter.
quant à l'opportunité de vacciner les enfants contre la rougeoleW ne s'est jamais opposé à la vaccination contre la rougeole, au contraire, mais par vaccins séparés.
janic a écrit :
C'est lui qui a été contacté par les parents en premier (d'après ses dires).
Tu as mal écouté alors ! donc réécoute bien sans à priori, si tu y arrives.
Ce que Wakefield dit dans la vidéo: "Le 17 Mai 1995, cette date est imprimée dans mon cerveau, une mère m'a appelé et m’a dit: "Mon enfant se développait de façon parfaitement normale, ensuite il a eu le vaccin ROR, et il a ensuite régressé vers l’autisme. "
Passage tronqué, comme d ‘habitude ! Il dit clairement : «
une mère m’a dit : « mon enfant se développait de façon parfaitement normale et ensuite il y a eut le vaccin ROR, il a ensuite régressé vers l’autisme » . j’ai dit « je suis gastro entéroloque comment puis-je vous aider ? » elle a dit : « mon enfant à de terribles problèmes gastro-intestinaux et personne ne les prend au sérieux ». Cette mère était très claire et décrivait cela très bien, elle a dit ; « il y a beaucoup de parents sont dans la même situation. Des enfants exactement comme les miens » nous l’avons pris très au sérieux. ca c'est une citation non tronquée!
Le lien entre le syndrome que nous avons observé et le vaccin ROR est venu du témoignage des parents. Les parents disaient : « nous n’étions pas contre les vaccins, j’ai emmené mon enfant pour faire le vaccin ROR au moment indiqué. Ce vaccin était injecté seul à ce moment là, conformément au calendrier vaccinal du Royaume Unis,(avant le ROR) il était donc facile, selon eux, de voir que le vaccin ROR en était la cause. A partir de ce moment là, leurs enfants ont développé de fortes fièvres, des convulsions et un sommeil profond prolongé, à l’issue duquel ils s’étaient réveillés totalement différents de ce qu’ils étaient avant. Ils avaient perdu l’usage du langage et de la parole, les interactions avec leurs frères et sœurs et étaient devenus profondément malades. Arrivés à ce point, on ne peut pas affirmer qu’il s’agissait d’autisme tel que décrit actuellement, les parents n’étant pas des professionnels en médecine ; mais,
et c’est important, ces signes se retrouvaient bien dans les descriptions faites, à l’époque, concernant les autistes. Et
W, lui-même ne dit pas alors que c’est de l’autisme. Il y a des signes cliniques prononcés qu’il faut analyser avant de les interpréter.
(2’08 ‘’)Pour étudier les maladies humaines, les syndromes, que ce soient les maladies de Crohn, d’Asperger, cela commence toujours par un groupement de plusieurs patients, parfois pas plus de 4, parfois 15, qui présentent des signes similaires, etc…
que l’on verra ensuite pour ne pas s’écarter de ces passages du procès.
janic a écrit :
C'est lui qui a été contacté par l'avocat voulant constituer une preuve en vue d'un procès contre le vaccin.
En tant qu’expert consulté par l’équipe de Smith.
JW SMITH n'a pas été contacté par l'avocat. C'est Wakefield qui a tout initié:
Tout à fait ! C’est, comme indiqué précédemment, vers W,
en tant qu’expert, que les parents se sont tournés pour avoir des explications sur ces manifestations gastro-intestinales que manifestaient leurs enfants et
qui n’étaient pas pris au sérieux par les toubibs consultés.
En France, en tout cas, c’est la règle que de consulter un spécialiste lorsque le généraliste n’y comprend rien.
En France toujours, lorsque les parents d’un enfant , sujet à des manifestations graves suite à un vaccin ou un médicament quelconque, veulent se retourner contre les responsables de ces effets secondaires et en cas de non reconnaissance de ces derniers, les victimes ont recours à la justice et donc avec le concours d’un avocat, voire de plusieurs. C’est la procédure habituelle. Je suppose qu’il en est de même aux Royaumes unis ?!
"Le projet 172-96 [Un nouveau syndrome pédiatrique: entérite et désintégration suite à la vaccination antirougeoleuse / rubéoleuse] a été rédigé par M. Wakefield. Le moment de sa genèse était incertain, mais le texte d’une étude clinique et scientifique proposée, portant la même rubrique (mais avec un point d’interrogation à la fin) a été soumis par Dawbarns, le 6 juin 1996, un cabinet d’avocats qui a proposé de mener des poursuites au nom d’enfants que l’on croyait avoir été endommagés par le vaccin RRO au bureau régional de l’aide juridique qui s’occupait du financement des réclamations.
Une proposition de calcul des coûts, que M. Wakefield a admise avoir fournie à Dawbarns "
Rien d’anormal, c’est la procédure normale, légale, en cas de litige.
Et JW SMITH, ayant compris le conflit d'intérêt, n'était pas chaud sur ce point (c'est sur ça qu'il s'est défendu dans son appel):Toujours logique, entrer en conflit avec une institution n’est jamais sans conséquences, ni retombées négatives envers les participants et l’hôpital lui-même. On appelle cela faire profil bas.
"M. Wakefield a écrit au professeur Walker-Smith pour expliquer pourquoi il jugeait juste de participer à ce qu'il a décrit comme "l'aspect juridique de ces affaires", à savoir le litige alors proposé par Dawbarns, aux termes duquel le Legal Aid Board avait versé 25 000 livres sterling en décembre 1996 pour couvrir les frais de "l'enquête sur le ROR". Le professeur Walker-Smith a répondu le 20 février 1997:
"Ma position en ce qui concerne la rougeole, le ROR et la maladie de Crohn est que le lien avec le ROR n’a pas encore été prouvé. Il est clair que l’implication légale de presque tous les parents aura un effet sur l’étude, dans la mesure où ils ont un intérêt personnel. tout simplement ne pas comparaître devant le tribunal sur cette question.
La participation juridique m'aurait moins préoccupé si nos travaux étaient complets et si nous avions une vision ferme. Jamais auparavant dans ma carrière je n'ai été confronté à des parents parties à des travaux de recherche en cours. Je pense que cela rend notre travail difficile, en particulier la publication et la présentation."Smith a eut totalement raison sur ce point concernant des travaux en cours que les réclamations des parents pourraient fausser ou influencer.
Mais du coté parents, ce sont des malades souffrant dans leur corps, dans leurs relations au monde extérieur et qui attendent une solution immédiate, pas dans 10 ans et encore moins dans 20 ans comme actuellement. Et quelles solutions ont été apportées depuis ? Néant ! Et on continue de vacciner avec ce produit trivalent dans l’indifférence totale de ses répercussions car la question n’est toujours pas réglée et de plus en plus de médecins, de chercheur indépendants, se la posent.
tout simplement ne pas comparaître devant le tribunal sur cette question.Traduction ambiguë car, au contraire, les parents voulaient témoigner et cela leur a été interdit, ils n'ont pas eut accès au tribunal comme en témoignent les vidéos faites à ce moment là. Il est donc étrange que les premiers concernés aient été évincés du procès.
janic a écrit
ar contre il n’y a pas eut de procès CONTRE le vaccin, ré-écoute mieux.
"en vue d'un procès contre le vaccin" ! Le procès n'a finalement pas eu lieu: sur la base d'une étude frauduleuse, ça aurait été mal parti...
Il s'agit du ROR,
pas du vaccin contre la rougeole séparé auquel W était favorable. Donc la formule
contre la vaccin est trompeuse et "frauduleuse", elle!
Frauduleux
Qui est porté à la fraude, enclin à la tromperie.Sur la base SUPPOSEE frauduleuse uniquement, et basée sur des suppositions et des arguments rejetés par le jugement final.
janic a écrit :
Walker-Smith affirme qu’il ne faisait pas de la recherche mais que pour lui c’était une étude thérapeutique.
Ca a fini par devenir une étude thérapeutique, pas au départ.
Ce n'est pas ce que dit SMITH.
"le but de M. Wakefield ETAIT SANS AUCUN DOUTE la recherche; Les travaux du professeur Walker-Smith ONT PEUT-ETRE été situés n'importe où dans le spectre. C'était au groupe de déterminer où il en était; mais d'abord, il devait déterminer quelle était son intention en réalité."
Désolé mais ce passage (mal traduit ?) ne veut rien dire de concret !
Walker-Smith dit: "En ce qui concerne la recherche en cours sur ce groupe d’enfants, je suggère que vous ou (la mère de l’enfant 5) communiquez directement avec le Dr Andy Wakefield, qui dirige l’aspect recherche de cette étude. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me contacter."
Ce qui est normal, puisque en tant qu’expert gastro intestinal engagé dans l’équipe par l’hôpital, qu’ il intervienne aussi dans cette étude.
Il n'était pas intervenant, il la dirigeait, d'après les dire de SmithAbsolument pas ! Le groupe des 12 enfants
DE L’HOPITAL étaient sous la responsabilité de SMITH,
pas de W et les scientifiques chargés de l’étude sur ces enfants étaient eux-mêmes au nombre de 13, pas sous les ordres de W.
On confond cela avec ses interventions en dehors du circuit hospitalier et là, effectivement sous sa seule responsabilité, mais avec l’accord des parents, il ne faut pas tout mélanger. Parents qui ne se sont pas portés partie civile CONTRE W et qui n’ont d’ailleurs même pas été consultés, selon leurs dires.
janic a écrit :La réhabilitation (symbolique puisque Smith n'exerçait plus) de Smith rejaillissant sur W aussi puisque les arguments du GMC ont été invalidés par la cour de justice de l'Etat.
Seulement la partie qui concerne Smith sur les investigations cliniques. A la lecture de ce jugement, la réhabilitation de Smith accable encore plus Wakefield et ne rejette en rien toutes ses fautes (la plupart n'y sont même pas mentionnées):
-
Les fraudes constatées concernant la sélection des patients.Fraude supposée puisque légalement aucune faute professionnelle ne peut lui être imputée concernant les prises de sang,
en dehors de l’hôpital et qui ont été effectuées par un professionnel qualifié. Et concernant les patients de l’hôptal il n’a fait aucune intervention SUR ceux-ci, sinon ses analyses en tant qu’expert.
-Les affirmations contredites par les dossiers médicaux.
Queles affirmations ? Quels dossiers médicaux ?
-Les dissimulations sur la caractérisation des autismes.
Nous sommes alors en 1998, pas en 2018 où la caractérisation sur les autismes s’est élargie et mieux connues. En 98 ,et en 2004 on n’a pas les précisons d’aujourd’hui, il ne faut donc pas tout mélanger. Les autismes, maladies de Crohn , d’Asperger se confondent, se superposent quelques fois par des signes communs.
-Les sommes touchées personnellement et non déclarées.
Procès d’intention (comme toute la littérature de Beer que tu reprends sans vérification, mais peut-on en attendre plus ?) jamais prouvées ni démontrées. Les sommes mises en jeu ont été, soit versées à l’hôpital, soit normalement payées aux avocats qui, comme les médecins, ne vivent pas d’amour et d’eau fraiche. Le procès ne porte d’ailleurs pas sur ces aspects là.
-Le financement de l’étude par un cabinet d’avocat.
Inexact, ce ne sont pas les avocats qui financent l’hôpital, mais des fonds alloués
-Le dépôt de brevet d’un vaccin concurrent
Un mensonge supplémentaire, puisqu’il ne s ‘agit pas d’un vaccin mais d’un complément alimentaire
-Le montage d’une société pour exploiter un vaccin concurrent avec l’un des parents de l’étude.
Re-mensonge puisqu’il n’y a pas de vaccin concurrent. De plus, légalement, un inventeur peut légitimement exploiter une invention (c’est même fait pour ça et même plus, en cas de non exploitation, n’importe qui peut l’exploiter à son nom gratuitement) sauf que , sauf une, ses inventions sont établies au nom de l’hôpital qui seul peut en tirer avantages, pas W.
NB: Toutes les citations italiques sont issues du jugement officiel de la "cour de justice de l'Etat"
Source:
http://www.bailii.org/ew/cases/EWHC/Admin/2012/503.htmlIl ne s’agit pas du jugement mais de commentaires personnels sur celui-ci.
Donc à défaut d’une traduction complète en français littéraire et non façon approximative Google, seules les attendus finaux sont à prendre en considération et cela ne va pas dans le sens des fakenews de tes références habituelles.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré